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de regarder en plein visage — ce qui nous ruine.
Non
qu’il soit pessimiste par tempérament — ce n’est pas l’impression qu’
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scendants. Voilà pourquoi nous croyons en Dieu et
non
pas en un homme qui prétend être adoré comme un Dieu. c. Rougemon
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ette par moments une espèce d’émotion ou de gêne,
non
qu’il soit dit ni même décrit par allusions ou par symboles, mais sa
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Rien ne peut être dit de l’amour même, mais rien
non
plus n’est dit que par l’amour, si toutefois quelque chose est vraime
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extrême concentration de l’attention sur un objet
non
corporel, œuvre d’art ou pensée d’un ordre difficile, peut échouer co
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r. En la copiant, je n’y vois plus que sophismes.
Non
, la gloire, ce n’est pas l’amour mais au contraire le mépris du proch
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leur gloire. Chateaubriand eut de la gloire, mais
non
Stendhal. Madame de Staël en eut, mais non Constant (comme écrivain).
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, mais non Stendhal. Madame de Staël en eut, mais
non
Constant (comme écrivain). Or personne ne lit plus Les Martyrs ni Cor
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veux être aimé pour moi-même, tel que je suis et
non
point tel que me désire leur goût sentimental de « l’Art ». Mais comm
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é. (Zones de bassesse chez d’Annunzio ; c’est là,
non
pas dans la beauté de son œuvre, que s’est constituée sa gloire.) Et
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ris à désirer une gloire qui ne m’ennuierait pas.
Non
point la leur, mais celle que je pourrais rejoindre, telle que je la
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. Ou bien veux-je cette erreur-là ? Certes — mais
non
comme une erreur —, je veux cela. Qu’est-ce donc que « gloire », dont
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Faut-il penser qu’ils sont plus courageux ? Mais
non
. Ils sont tout seuls devant leur papier blanc. Les réactions à leur p
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e l’a dit un Russe « le monde de l’imprécis et du
non
résolu » ? Ou comme l’écrit Descartes lui-même, le monde des choses «
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ue pourrait se former du phénomène un observateur
non
savant. Maintenant, ces phrases dans leur ensemble composent un disco
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ne peut connaître les parties que par le tout, et
non
l’inverse. C. J’observe une fois de plus avec curiosité le glissemen
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n va nous aider : impliquer le réel comme tel, et
non
pas expliquer certaines manières de le réduire aux exigences d’un dis
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es contradictions s’éclairent et se résolvent, et
non
pas à partir d’éléments que j’aurais distingués dès le départ. Une pa
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rsonne ? Il fallait repenser un monde en partant,
non
point des objets — fussent-ils aussi abstraits que les fameuses « for
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stitutions doivent être au service de l’homme, et
non
l’inverse : — la liberté ne cesse d’être un mot creux que dans un ord
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l’ensemble de la population le travail industriel
non
différencié. Pendant un an ou plus, tous les citoyens travailleraient
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lle ne reflétait plus que l’anarchie capitaliste,
non
le pays réel. Que faire contre ce mal, sans capitaux énormes ? Les pe
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ent. Il s’agissait de gagner des hommes, un à un,
non
des masses. La guerre et l’invasion obligèrent le mouvement à « dispa
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ux qui demandent un monde à la mesure de l’homme,
non
plus à celle des monstres nés de son anxiété, de sa paresse ou de son
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attitude spirituelle. Elles étaient résultats et
non
pas causes. Car il n’y a pas d’abord la loi de l’offre et de la deman
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es hérésies chrétiennes, ou les écoles marxistes.
Non
moins valables. Car le tarot représente le Monde : on peut le voir de
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ions sont organisées en structures ou rythmes, et
non
pas simplement juxtaposées. Prenons l’exemple des lettres. D’après El
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Heinrich Zimmer (extraite d’un ouvrage posthume,
non
encore publié) Dernière carte de la série de 78, la seule qui ne p
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e et ses figures pour arbitraires, artificielles,
non
contraignantes. (Et sans doute, le sont-elles devenues.) Mais dès l’i
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ue au sens large, et ses règles, sont strictement
non
arbitraires. Elles traduisent des relations constitutives de notre co
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ieur — ne peut fournir que des objets à exprimer,
non
pas des moyens d’expression. Mieux on l’imite et plus on s’écarte de
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onne de conformer son art aux « lois de la vie »,
non
plus aux procédés du conte. « Le roman, dit M. Jaloux, ne connaît d’a
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savoir qu’il a mis dans son livre ce qui est, et
non
plus ce qu’il a inventé ? L’abandon de la rhétorique entraîne deux sé
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est toujours : « Ô toi que j’eusse aimée ! » Mais
non
, si c’était vrai, j’aurais su t’arrêter. Le monde entier en eût été c
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an. Oui, l’idée seule a fait tous ces ravages, et
non
pas quelque dieu, ni le Destin. Il n’y aurait jamais de coup de fondr
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e comme si les deux amants se trouvaient désignés
non
par un sort aveugle, mais au contraire par la profonde convenance des
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ous n’avez rien mangé au déjeuner, madame. — Vous
non
plus… » Je poursuis non sans peine : « — Si nous allions prendre quel
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quatre libertés. Il n’y a que « la » liberté, ou
non
. Je le prouverai par une parabole. Je connais certains hommes qui jou
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en tranches : elle est vivante. Elle ne peut pas
non
plus être donnée. Elle exige d’être affirmée sur le champ, et coûte q
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rsonne. Un homme libre, c’est un homme courageux,
non
pas un homme qui aurait reçu (de qui ?) trois ou quatre ou trente-six
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la terre un peu plus longue, la fin de l’humanité
non
moins certaine, le triomphe des « éléments d’ordre » aussi énigmatiqu
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partir ? (pensant aux jeunes Français, répondant
non
). Que Bernanos s’est écrié : Mais partez donc ! la Terre est vaste !
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ur deux-mille-millions d’habitants de la Planète,
non
moins réels, guère moins accablés de problèmes. Mais je ne cherche pa
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iquement ? Mais partir, ou rester, ne le sont pas
non
plus, apparemment, puisqu’on pose le problème. Supposez que nous soyo
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anque d’imagination ? Certes, il en faut une dose
non
ordinaire pour se rendre contemporain d’un monde qui change beaucoup
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t la grève pour des raisons purement pratiques et
non
au nom du marxisme… En conclusion, une « cure d’Amérique » est profit
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t de le prouver pendant six ans. Il se souvient —
non
pas de ces épreuves-là précisément, car on n’avait jamais rien vu de
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La fin du monde (juin 1946)aa Æternitas
non
est temporis successio sine fine, sed nunc stans. Parmi toutes les l
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n cas se dire de sa propre mort, de la mienne. Et
non
plus, à mon sens, de la méditation que je poursuis entre ces phrases,
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isir sans retour. Vivre est impur, qu’on sache ou
non
où va la vie, et c’est pourquoi les bonnes raisons n’expliquent pas n
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iguë, de la Fin. Une première demande d’informer.
Non
pas encore l’Arrêt dernier, mais déjà ce ralentissement qui nous fait
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loi, sécurité d’abord. Nous apprenons à vivre, et
non
plus à mourir : cet effort est contre nature. Il naît au déclin de la
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qu’un destin ironique se charge de l’approfondir.
Non
pas le temps, mais notre œuvre elle-même. Pour la première fois dans
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la rétribution de nos œuvres » — elle est en Lui,
non
dans nos œuvres. Commence l’œuvre du Pardon. « Et que celui qui a so
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re possible contre les Martiens ? Ne me dites pas
non
: votre première idée a été de supposer une guerre. Et cela pour essa
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dire : vous êtes servie. II. L’État-nation
Non
, je n’en veux pas un instant à votre ami le colonel. Dites-lui que je
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e grêle de coups. Je suis sérieux. Le socialisme,
non
pas en soi, mais construit dans le cadre national conduit nécessairem
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ef en style ogival ; jusqu’à reproduire les tours
non
terminées des cathédrales européennes. Et les résidences luxueuses de
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pas rentables. Comment ils sont scrupuleux ou
non
L’Américain ne pardonne pas une erreur de 2 cents dans un compte,
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rum est pro patria mori, accepte de se faire tuer
non
point par fanatisme, religieux, comme le Japonais, ni par esprit quas