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es. Au fond du parc, près de la porte démolie, là
où
les murs ne cachent plus que les abords désertiques de la ville, ils
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stés, il est vêtu des voiles, elle tremble nue. —
Où
se cacher encore ? dit-elle. — Dans tes voiles. — Tu les as pris. — V
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it ses yeux et revenait sur ma nuque. À l’instant
où
je l’ai compris, il a tiré. — Eh bien oui, je suis là, dit-elle. (Je
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civile, surveille sa compagnie : il sait toujours
où
ses hommes habitent. L’habitude veut qu’ils lui envoient leurs bons v
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ice : c’est de former quelques rythmes de phrases
où
l’indicible jette par moments une espèce d’émotion ou de gêne, non qu
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rouvera l’usage de la parole qu’avec le « terme »
où
l’esprit se libère. La volupté serait un phénomène analogue à celui d
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, s’approche des bords d’une immobilité sans fond
où
elle se penche… Maintenant un seul œil est visible dans ce visage déc
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et lueurs lentement mouvantes, — un seul œil par
où
toute l’âme regarde et supplie avec une impérieuse tendresse. De plus
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ns leur paix, et l’être enfin comblé ne sait plus
où
se prendre. Il se ramène en soi, se divise en ses ombres. Ainsi passe
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ns au sommet de l’amour, et qui meurt à l’instant
où
il naît. Tout notre platonisme échoue dans l’instant de l’étreinte d
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rps, tandis que le plaisir est solitaire, instant
où
les amants sont le plus séparés, arrachés, retirés en soi. Alors para
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qui sera notre tâche sérieuse. Quittons ce temple
où
dorment deux idoles, et parlons le langage du Jour. d. Rougemont
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est donc l’individu qui se distingue, — n’importe
où
. (Crimes commis pour s’acquérir la gloire, fréquents dans l’Italie du
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et je ne l’avoue jamais, — je fais le modeste — d’
où
vient cette pudeur ? Je ne veux pas la gloire pour vous éblouir, vous
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suivant la ligne de plus immédiate efficacité. Là
où
l’écrivain français cherche à vous convaincre par la rigueur ou l’élé
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quelle a le plus de chance d’avenir dans le monde
où
nous allons entrer ? Je n’en sais rien. Mais je suis sûr que l’écriva
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s seront toujours perdus : ils naissent à l’heure
où
on les perd. Souvenirs de Salzbourg et de Prague, Mozart et Rilke, et
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rt et Rilke, et la Vienne de Schubert — à l’heure
où
sombrent des nations sous l’uniforme barbarie — je les vois s’élever
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e monde a glissé dans une ère étrange et brutale,
où
ces formes de vie qui sont encore les nôtres ne peuvent plus apprivoi
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s ne tuent pas la liberté dans les pays seulement
où
elles sévissent, mais aussi bien chez les voisins qu’elles secouent d
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elle est vraiment comme un rêve, un rêve heureux
où
l’on circule avec aisance, gardant parfois l’arrière-conscience d’un
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dans le drame et le bouleversement des habitudes
où
l’énergie s’enlise. Ce besoin d’être provoqué pour montrer de quoi l’
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poque. Imaginer là-dessus un livre vrai, un livre
où
tout serait avoué, horreur et charme, à travers la vision d’un saint
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tros. Je le vois sortant de cette église ouverte,
où
passe le bruit des autobus ; ou bien de ce temple, un samedi soir, où
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s autobus ; ou bien de ce temple, un samedi soir,
où
la Sainte-Cène est partagée dans un silence de catacombes. Centre du
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a guerre, parce qu’on la verrait dans la paix, là
où
chacun livre son vrai combat. III. — Pendant la bataille des Fland
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elle après ma mort ou avec elle ? Si c’est avant,
où
aller, où rester, où demeurer quand tout s’en va, et que penser si je
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ma mort ou avec elle ? Si c’est avant, où aller,
où
rester, où demeurer quand tout s’en va, et que penser si je ne puis —
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avec elle ? Si c’est avant, où aller, où rester,
où
demeurer quand tout s’en va, et que penser si je ne puis — rien dire
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au réveil, affreux bonheur d’une illusion rapide,
où
suis-je ? Déjà tout recommence, sans relâche, et cet acharnement des
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e de la Vie, toujours pressée d’imaginer un monde
où
tout peut encore continuer. J’ai vu la civilisation frappée au cœur,
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te, qui se relève, se tâte, et ne sait pas encore
où
il a mal. Va-t-il vivre ? A-t-il rêvé ? Serait-il déjà mort ? J’ai vu
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ntée d’arbres et déserte, aux rendez-vous manqués
où
je me retrouvais… « Je t’aime. J’aime ! » J’ai tout dit. L’Europe éta
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minin comme le sont la plupart des vedettes. Mais
où
était dans tout cela le vrai peuple de la vraie France ? Ce peuple na
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ins naïve dans la modestie cartésienne. Car enfin
où
prend-on dans le monde rien qui soit « clair, simple et facile » en s
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réel, et sans cesse corrigée par les faits. Mais
où
je crie à la tricherie, c’est quand le philosophe ou l’essayiste, séd
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lanisme »), ou bien allons-nous faire une société
où
les objets soient remis au service de l’homme qui crée et qui se veut
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e, qui respecte la diversité des vocations ; — là
où
l’homme veut être total, l’État ne sera jamais totalitaire. Un certai
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quelques semaines de vacances payées, à un moment
où
cette institution n’existait pas encore en France. L’expérience, dans
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s d’hommes — le non-lieu —, ce vrai no man’s land
où
l’on n’est plus responsable de soi. La guerre ancienne était une chan
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nt les arcanes mineurs : 1. Le tarot de Marseille
où
les arcanes majeurs sont exacts ; 2. Le tarot suisse de Schaffhouse ;
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tarot suisse de Schaffhouse ; 3. Le tarot italien
où
seulement deux arcanes sont différents : (a) Le pape qui est remplacé
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ol errant n’a ni famille, ni possessions, ni lieu
où
reposer sa tête. Cependant, il ne se sent frustré de rien de tout cel
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oute, le sont-elles devenues.) Mais dès l’instant
où
les règles d’un jeu cessent d’être respectées comme absolues, qui pou
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esse de Clèves que l’on atteint la phase critique
où
la féerie cède à l’observation, la vérité créée, aux données vraisemb
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de l’insignifiance, au sens littéral de ce terme,
où
devait choir fatalement le roman dès qu’il refusa d’être fable. Tout
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t second paraît. C’est l’état passionné d’attente
où
naît l’illusion romanesque. Il a suffi des mots rituels pour suspendr
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une atmosphère, ou même d’une phrase, « N’importe
où
et n’importe comment » — c’est à quoi vise son effort. « Gontran sort
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êner d’autant qu’il essaie de le faire oublier. D’
où
cet axiome de la critique moderne : un roman ne doit pas être « écrit
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n’étant visiblement qu’une captatio benevolentiae
où
l’auteur se montre attentif à ne promettre rien qu’il ne sache attend
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, M. Romains ajoute : « Le lecteur se demandera :
où
cela va-t-il ? Des personnages se perdent… » Mais, répond notre auteu
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oman dans le documentaire plus ou moins commenté.
Où
l’art, d’ailleurs, reparaîtra bientôt avec les conventions, plutôt fr
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. Le roman policier passionne dans la mesure même
où
il tient compte des règles, soit pour les appliquer avec une perfecti
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on Crusoe, ou Gulliver, monstrueux dessins animés
où
l’homme n’a pas cessé de reconnaître son image la plus convaincante.
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ène de la partie de croquet d’Alice in Wonderland
où
les arceaux, les maillets et les boules sont vivants et ne cessent de
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ise, entre cieux stations de métro, dans la foule
où
se cherchent des yeux — ils se détournent aussitôt que frappés et c’e
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ns depuis quelques instants dans sa bibliothèque,
où
d’un coup d’œil furtif j’avais remarqué mes livres, lorsque sa femme
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blic, descend, s’éloigne dans la neige bien gelée
où
ses pas, lentement s’enfoncent et se marquent. Je la rejoins. Alors d
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nt l’œuvre n’est pas ce lieu de combat sans merci
où
quelque chose qu’il ne peut plus fuir attaque l’auteur et tout ce qu’
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pour le penseur, et transformatrice du réel. « Là
où
je crée, là je suis vrai », écrivait Rilke. Et c’est pourquoi nous pr
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bien compris, à savoir que la terre est ronde. D’
où
il résulte, entre autres conséquences, que si vous tirez devant vous
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t raisonnables que l’on traite de folies, à l’âge
où
l’on prépare dans le monde entier, à la demande générale, la prochain
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ation mondiale ouvrira des bureaux confortables d’
où
sortiront quelques vœux incolores. Il est évident que les nations sou
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ient à chacun de nous. Et nous en sommes au point
où
il devient difficile de le cacher. Nos alibis ne trompent plus que no
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nterroge. Je reprends la question dans les termes
où
elle est posée : faut-il partir ? (Peut-on partir serait une tout aut
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j’habite, pour quelques semaines encore, du côté
où
les jeunes Européens devraient aller s’il s’agissait pour eux de part
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obisme européen, surtout au point de vue culture,
où
ils ont d’ailleurs raison. Ce groupe forme une petite minorité qui af
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damne à rester singes. Il les réduit à imiter, là
où
nous sommes capables d’innover en tirant les leçons d’expériences de
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bien compris, à savoir que la terre est ronde. D’
où
il résulte, entre autres conséquences, que si vous tirez devant vous
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s cette matinée blanche, typiquement quotidienne,
où
nulle fatigue ne m’inclinerait à renoncer. Pourtant, si tout s’arrête
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sans retour. Vivre est impur, qu’on sache ou non
où
va la vie, et c’est pourquoi les bonnes raisons n’expliquent pas notr
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ois l’effort entier de notre vie la neutralise. D’
où
vient alors cette prise de conscience, d’une menace, mais aussi de l’
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science, d’une menace, mais aussi de l’incapacité
où
se trouve l’homme à penser concrètement sa fin ? D’où vient qu’imperc
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e trouve l’homme à penser concrètement sa fin ? D’
où
vient qu’imperceptible encore au plus grand nombre, à tous les lettré
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catastrophe s’acclimate lentement parmi nous ? D’
où
, sinon de la Fin qui déjà nous pénètre, sinon de la Réalité qui m’a p
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reste à peu près dénué de réalité, jusqu’au jour
où
la Fin le pense. Et c’est là son tragique et l’humour de la Fin. Tout
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désir que vous avez qu’il dure, et la persuasion
où
vous vous entretenez qu’il durera toujours autant que vous ? S’il se
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ort n’est pas le jouet du vertige. Le temps vient
où
les hommes n’auront plus à se défendre, mais seulement à se révéler t
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re, mais seulement à se révéler tels qu’ils sont,
où
qu’ils soient. Plus d’évasions spirituelles. L’homme fuyant la Terre
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d’évasions spirituelles. L’homme fuyant la Terre
où
le diable sévit, se réfugie sur les hauteurs et découvre que Dieu y e
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in leur justification, leur être. Voici l’instant
où
les hommes s’aperçoivent que leurs efforts et leurs soucis se tournai
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de la lumière jusqu’aux limites de sa perfection,
où
tout ce qui voit éclaire aussi, où tout œil rend ce qu’il reçoit, où
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sa perfection, où tout ce qui voit éclaire aussi,
où
tout œil rend ce qu’il reçoit, où le grand jour est tout en tous. Ce
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éclaire aussi, où tout œil rend ce qu’il reçoit,
où
le grand jour est tout en tous. Ce premier Jugement fut la Salutation
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que ces magnifiques mouvements « d’union sacrée »
où
chacun s’écria dans sa langue « right or wrong, my country ! » Mais l
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ong, my country ! » Mais le gouvernement mondial,
où
trouvera-t-il cet Autre indispensable à son prestige ? Je parie que v
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tolère pas, c’est le mensonge, et là précisément
où
le Français le considère comme allant de soi, j’entends vis-à-vis de
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cause de leur faible tirage et des circonstances
où
ils parurent, sont restés pratiquement ignorés. Chez Albin Michel, P
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y a douze ans, obtint un vif succès en Hollande,
où
il joua un certain rôle dans la naissance du parti travailliste. Je p
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ntée d’arbres et déserte, aux rendez-vous manqués
où
je me retrouvais… « Je t’aime. J’aime ! » J’ai tout dit. L’Europe éta
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e de la vie, toujours pressée d’imaginer un monde
où
tout peut encore continuer. Je viens de voir une civilisation frappée
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te : il se relève, se tâte, et ne sait pas encore
où
il a mal. Va-t-il vivre ? A-t-il rêvé ? Serait-il déjà mort ? J’ai vu
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« accidents » sont fréquents. Paradoxe du siècle
où
tout est fait pour réduire l’homme à l’anonyme, pour le priver du sen