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semblait que ce regard fuyait très loin dans ses
yeux
et me rejoignait par-derrière, je ne puis l’expliquer autrement. D’un
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re, c’était mon propre, regard qui traversait ses
yeux
et revenait sur ma nuque. À l’instant où je l’ai compris, il a tiré.
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regarder longtemps en silence, se perdre dans des
yeux
. (Certaines heures, soirs, aubes, passages.) L’ivresse naissante des
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e silence qui s’établit entre eux. L’approche des
yeux
, dès qu’ils ont accepté tout le regard de l’autre : sentiment compara
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é sans fond où elle se penche… Maintenant un seul
œil
est visible dans ce visage décomposé en ombres et lueurs lentement mo
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n ombres et lueurs lentement mouvantes, — un seul
œil
par où toute l’âme regarde et supplie avec une impérieuse tendresse.
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une impérieuse tendresse. De plus près encore, l’
œil
vient à perdre toute expression, regard absolu de l’angoisse. Si l’un
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cibles. Lui s’éveille parfois tout à fait, et ses
yeux
dans le noir imaginent. Une étreinte qui s’égalerait à l’Infini. Se f
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phase que j’y prête, me fait venir les larmes aux
yeux
? Gloire et lumière, gloire ou mystère, gloire et mort lumineuse, glo
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d’heure en heure, à chaque fois que j’allume cet
œil
vert — pays perdus, souvenirs saccagés. S’il y avait une victoire enf
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et jugeaient la France par ses vedettes. À leurs
yeux
, tout Français devait ressembler aux types d’humanité que représentai
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vements de résistance et qui parviennent sous nos
yeux
nous parlent du peuple de France ; et les films composés à Hollywood
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et puis s’ébranle à reculons vers l’inconnu, les
yeux
toujours fixés sur son jeu d’évidences. On conçoit dès lors qu’elle s
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dont la trace ne tarde pas à s’évanouir dans mes
yeux
Cela suffit pourtant à guider quelques pas. Les autres, je les risque
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gements institutionnels n’ayant de valeur à leurs
yeux
que s’ils traduisaient réellement une attitude nouvelle de l’homme au
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lle dont il nous paraît animé. Il se charge à nos
yeux
d’une puissance de terreur dont nous n’avions sans doute jamais eu l’
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re de nos extravagances. Retraçons d’ailleurs aux
yeux
du sage l’emblème d’un voyageur, qui symbolise l’homme. Cette vie n’e
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ue le saint, l’homme parfait, doit apparaître aux
yeux
des autres. Il s’est libéré des systèmes de castes, des hiérarchies s
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e sociologue et le photographe l’observaient d’un
œil
ironique. La naissance, le triomphe et le déclin du roman comme genr
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tions de métro, dans la foule où se cherchent des
yeux
— ils se détournent aussitôt que frappés et c’est toujours : « Ô toi
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verres d’un seul trait, en se regardant dans les
yeux
. Je me sentis pâlir violemment. Nous passons à table. Mon hôte bientô
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de cette arme était loin de compenser, même à ses
yeux
, le risque moral qu’il eût couru à l’employer. Le cas de la Bombe est
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d’école nouvelle. Les jeunes écrivains gardent un
œil
ouvert sur l’Europe. C’est toujours de là que vient l’initiative. Ce
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promues patiemment et qu’elle illustre encore aux
yeux
du monde. Je veux parler de la « mémoire » et de l’« expérience histo
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t de son destin et de sa liberté, s’il voyait à l’
œil
nu, leur sens dernier et l’enjeu véritable de ses choix, à qui revien
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e que nous ne parvenons pas à distinguer avec des
yeux
bien dessillés. C’est assez pour l’angoisse et trop peu pour agir. Ai
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Mais ceux qui auront vu, et qui auront cru leurs
yeux
, retrouveront dans la tempête la coutume des hautes pentes. Car celui
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x qui le voyaient prenaient un visage neuf, leurs
yeux
devenaient forts et s’attendaient à l’éclat d’une lueur encore plus v
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ction, où tout ce qui voit éclaire aussi, où tout
œil
rend ce qu’il reçoit, où le grand jour est tout en tous. Ce premier J
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ns. Autrement, le bien — ou la paix — n’est à nos
yeux
qu’une fumée, une abstraction, c’est-à-dire, soyons francs, le comble
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le goût de la vie s’évanouiraient sous vos beaux
yeux
. Rassurez-vous. Je n’appelle pas le chaos. Je cherche un moyen de l’é
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ralise son invention, son prototype ; c’est à ses
yeux
un stade atteint et dépassé, c’est comme si tous les avions de série
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s de la radio. Le monde a changé de face sous nos
yeux
, mais nous le regardions de trop près : d’heure en heure, nous n’avon