1 1941, Articles divers (1941-1946). Trois paraboles (1er octobre 1941)
1 fille. II. Le marché de l’aube — Choisis la pierre de tes vœux, lui disait le petit marchand à la barbiche de prêtre ori
2 esure qu’avec les années, il se persuadait que sa pierre était bonne, étant bien celle de ses vœux, la pierre se mit à luire d
3 rre était bonne, étant bien celle de ses vœux, la pierre se mit à luire davantage ; et davantage encore il l’aimait, plus il l
4  : — Je suis un homme heureux, j’ai su choisir la pierre de mes vœux, car seul j’ai deviné le cher secret de son éclat. Et mai
5 né le cher secret de son éclat. Et maintenant, ma pierre , luis de ton propre éclat ! Qu’une fois au moins je te contemple en m
6 x. Pendant la nuit — grande était sa douleur — la pierre se mit à luire sous la cendre, et le grand feu flamba soudain toute l
7 nd feu flamba soudain toute la pièce. Il dit à sa pierre  : — Ô ma pierre, luis dans le feu ! Je ne puis te toucher, mais la ch
8 udain toute la pièce. Il dit à sa pierre : — Ô ma pierre , luis dans le feu ! Je ne puis te toucher, mais la chaleur est bonne.
9 Aurai-je encore besoin du feu ? Je reprendrai ma pierre et me reposerai dans la fraîcheur de son éclat. Il la prit. Elle étai
10 e fois, il alla au marché de l’aube. — Choisis la pierre de tes vœux, lui dit l’homme à barbiche de prêtre, je me souviens de
11 t l’autre qu’il prenait alors entre ses mains, la pierre du vœu triste et présomptueux de sa jeunesse. Et il pleurait. Une tro
12 n Bien. Veux-tu davantage ? Voici, l’une des deux pierres sera ta pierre de Mort, si tu la choisis seule, et ne veux plus souff
13 davantage ? Voici, l’une des deux pierres sera ta pierre de Mort, si tu la choisis seule, et ne veux plus souffrir. III. Le