1
fille. II. Le marché de l’aube — Choisis la
pierre
de tes vœux, lui disait le petit marchand à la barbiche de prêtre ori
2
esure qu’avec les années, il se persuadait que sa
pierre
était bonne, étant bien celle de ses vœux, la pierre se mit à luire d
3
rre était bonne, étant bien celle de ses vœux, la
pierre
se mit à luire davantage ; et davantage encore il l’aimait, plus il l
4
: — Je suis un homme heureux, j’ai su choisir la
pierre
de mes vœux, car seul j’ai deviné le cher secret de son éclat. Et mai
5
né le cher secret de son éclat. Et maintenant, ma
pierre
, luis de ton propre éclat ! Qu’une fois au moins je te contemple en m
6
x. Pendant la nuit — grande était sa douleur — la
pierre
se mit à luire sous la cendre, et le grand feu flamba soudain toute l
7
nd feu flamba soudain toute la pièce. Il dit à sa
pierre
: — Ô ma pierre, luis dans le feu ! Je ne puis te toucher, mais la ch
8
udain toute la pièce. Il dit à sa pierre : — Ô ma
pierre
, luis dans le feu ! Je ne puis te toucher, mais la chaleur est bonne.
9
Aurai-je encore besoin du feu ? Je reprendrai ma
pierre
et me reposerai dans la fraîcheur de son éclat. Il la prit. Elle étai
10
e fois, il alla au marché de l’aube. — Choisis la
pierre
de tes vœux, lui dit l’homme à barbiche de prêtre, je me souviens de
11
t l’autre qu’il prenait alors entre ses mains, la
pierre
du vœu triste et présomptueux de sa jeunesse. Et il pleurait. Une tro
12
n Bien. Veux-tu davantage ? Voici, l’une des deux
pierres
sera ta pierre de Mort, si tu la choisis seule, et ne veux plus souff
13
davantage ? Voici, l’une des deux pierres sera ta
pierre
de Mort, si tu la choisis seule, et ne veux plus souffrir. III. Le