1
r immédiat de ce pays un jugement pessimiste. Les
plus
graves faiblesses, morales et matérielles, dans le domaine de la « dé
2
out — mais il est simplement lucide. Il a su voir
plus
loin que le bout de la Suisse. Il a su voir l’Europe en pleine révolu
3
ès de la porte démolie, là où les murs ne cachent
plus
que les abords désertiques de la ville, ils se sont vus ! Le jour naî
4
a barbiche de prêtre oriental. L’homme choisit la
plus
terne, il était triste et présomptueux. À mesure qu’avec les années,
5
uire davantage ; et davantage encore il l’aimait,
plus
il luttait contre la vie, plus il vivait. Un soir, émerveillé de la r
6
ncore il l’aimait, plus il luttait contre la vie,
plus
il vivait. Un soir, émerveillé de la revoir, il dit : — Je suis un ho
7
tre, je me souviens de ta jeunesse. Il choisit la
plus
éclatante. Et vois : quand il était heureux, elle luisait d’une froid
8
se leva pour aller au marché de l’aube. — Tu n’as
plus
rien, lui dit le petit vieillard, je ne te vendrai rien à crédit. Tu
9
ierre de Mort, si tu la choisis seule, et ne veux
plus
souffrir. III. Le coup de pistolet Évidemment, je n’aurais pas
10
du club : Ni Questions Ni Réponses. Je ne savais
plus
que dire, parce que j’avais une chose à dire. D’ailleurs, même si je
11
s épuisé, j’avais faim et soif, je ne rencontrais
plus
personne. Je suis un fumeur invétéré. Ma dernière cigarette était brû
12
dans le cœur. Et voici que maintenant, je ne puis
plus
poser de questions. Car si vous me dites que c’est une vraie balle qu
13
mort. Et si vous me dites que la balle n’est pas
plus
réelle que ce qui s’est passé dans la maison, vous supprimez à la foi
14
lle part les coutumes et les institutions ne sont
plus
démocratiques qu’en Suisse, et nulle part l’armée n’est plus populair
15
atiques qu’en Suisse, et nulle part l’armée n’est
plus
populaire et ne fait aussi partie de la vie nationale qu’en Suisse. D
16
jamais été en contradiction. Depuis les temps les
plus
anciens, les Suisses étaient libres parce qu’ils étaient forts, et il
17
mobilisation ultrarapide. Et c’est la défense la
plus
adéquate contre les parachutistes. Une coutume médiévale est devenue,
18
utume médiévale est devenue, ainsi, la méthode la
plus
moderne de défense. C’est la clé de l’organisation de l’armée suisse
19
n ne peut être dit de l’amour même, mais rien non
plus
n’est dit que par l’amour, si toutefois quelque chose est vraiment di
20
platonicienne C’est dans l’accomplissement du
plus
violent amour qu’il nous est accordé de concevoir un absolu, mais sou
21
nt dans leur paix, et l’être enfin comblé ne sait
plus
où se prendre. Il se ramène en soi, se divise en ses ombres. Ainsi pa
22
ertige de nous détruire au contact de cet infini,
plus
puissant que la joie et la douleur. Dans le vertige de revenir touche
23
isir est solitaire, instant où les amants sont le
plus
séparés, arrachés, retirés en soi. Alors paraissent la conscience, et
24
s. C’est que tout, dans ses livres, — surtout les
plus
sincères — semblait exclure les préoccupations que trahit son journal
25
à-vis de la gloire, n’est pas sans entretenir les
plus
curieux malentendus entre un auteur et ses lecteurs. Or il se peut qu
26
uis que je vis pour moi, je vis pour moi, je suis
plus
calme… Les autres, c’est le prochain, comme la princesse Marie et toi
27
ar sa mauvaise humeur. En la copiant, je n’y vois
plus
que sophismes. Non, la gloire, ce n’est pas l’amour mais au contraire
28
non Constant (comme écrivain). Or personne ne lit
plus
Les Martyrs ni Corinne, et tout le monde croit aimer La Chartreuse et
29
re, est-ce qu’il manquerait d’orgueil ? Serait-il
plus
humble que moi ? Et l’orgueilleux que je suis, ne donne-t-il pas une
30
preuve d’amour à son audience en exigeant d’elle
plus
de noblesse ? Dire : je néglige la gloire, c’est dire : je vous négli
31
orieux est celui qui s’affirme en différant, bien
plus
qu’en excellant. C’est donc l’individu qui se distingue, — n’importe
32
du prochain. L’individu qui cherche la gloire n’a
plus
souci ni même conscience du voisin qu’il pourrait aider (c’est le pro
33
était virile, comme le don. Alexandre exemplaire,
plus
beau que tous, plus fort et plus heureux que tous, n’était pas séparé
34
le don. Alexandre exemplaire, plus beau que tous,
plus
fort et plus heureux que tous, n’était pas séparé mais au sommet. Sa
35
ndre exemplaire, plus beau que tous, plus fort et
plus
heureux que tous, n’était pas séparé mais au sommet. Sa gloire était
36
mobile, nerveuse, sentimentale. Et voici qui est
plus
grave : elle est ressentie comme flatteuse. C’est donc quelque chose
37
s, orgueilleux, etc. Quel avantage à feindre ? La
plus
sotte vanité étant assurément d’essayer de faire croire qu’on n’en a
38
forme à la tradition de la langue, à son génie le
plus
vivace. Gide craint d’inclure l’actualité dans un ouvrage, parce que
39
qu’il frappe et qu’il agisse, au maximum, dans le
plus
court délai. Signe de santé d’une culture. Le journaliste est l’homme
40
ring, stimulante. Tout cela donne une littérature
plus
apte qu’aucune autre à l’expression du dynamisme aventureux de notre
41
ui se préoccupe davantage de durer, laquelle a le
plus
de chance d’avenir dans le monde où nous allons entrer ? Je n’en sais
42
vitale et la retenue formelle. Et j’entrevois les
plus
féconds échanges entre ces deux principes de toute civilisation, que
43
ci que ce Temps Perdu, tout d’un coup, est encore
plus
proche : c’est l’an passé, c’est avant-hier, peut-être même est-ce —
44
rmes de vie qui sont encore les nôtres ne peuvent
plus
apprivoiser le destin. Soit que les tyrans nous accablent, soit qu’un
45
nos cœurs, ce droit d’aimer, cette bonté humaine
plus
inutile que jamais, dominatrice et bafouée. II. — Le dernier print
46
cynisme ou de lâcheté. Faut-il penser qu’ils sont
plus
courageux ? Mais non. Ils sont tout seuls devant leur papier blanc. L
47
udain considéré comme la situation spirituelle la
plus
extraordinaire du siècle ! Il est des êtres et des drames dont la vér
48
les démons s’éveillent sur son passage, il n’y a
plus
nulle part d’indifférence possible ! Ici, le Christ reste le Scandale
49
its se rétrécissent vers la catastrophe. Il n’est
plus
d’autre issue que la nuit, mais viendra-t-elle après ma mort ou avec
50
tinent, dernier symbole d’une liberté qui ne peut
plus
vivre que sous la cuirasse. Hâtons-nous, car tout peut périr. Nous qu
51
sur les routes écartées, d’une ferme au marché le
plus
proche. Nulle part au monde la vie n’apparaît si discrète, si pacifiq
52
ait lourd et doux, le goudron de la route sentait
plus
fort que les champs de roses, et des nuages noirs traînaient sur les
53
ocles de nos patries ! Monuments que l’on ne voit
plus
, mais qui renvoient l’écho familier de nos pas. Et ces rues qui tourn
54
du temps de notre enfance, et notre possession la
plus
tenace, il nous réduisait au silence. La force était chanson fredonné
55
Ce peuple naguère invisible, c’est le malheur le
plus
affreux de son Histoire qui le révèle au monde, aujourd’hui, dans sa
56
s parisiennes : le peuple de France est grave, ou
plus
exactement il est sérieux. Il n’est pas avant tout charmant et spirit
57
ar luxe. Dans le fond et d’abord, il est sérieux,
plus
qu’aucun autre peuple dont j’aie vécu la vie. Seulement, il est série
58
exagéré n’est pas sérieux ». Ce qui me frappe le
plus
, dans les films que je citais, et dans les témoignages directs venus
59
mme du peuple, ce jugement précis et humain, bien
plus
insupportable que tous les cris de haines. Ils ne savaient pas cela,
60
pas.7 L’auteur. La mémoire des offenses est la
plus
sûre. Il me semble parfois qu’il n’est pas de louange préférable à ce
61
! A. Notre langage courant sans aucun doute. Et
plus
rigoureusement encore notre langage intellectuel et scientifique, qui
62
sur nos formes de langage. Je voudrais dire cela
plus
simplement… La tricherie d’une déduction claire consiste en ce qu’ell
63
rdre mes pensées en commençant par les objets les
plus
simples et les plus aisés à connaître. » Voilà qui paraît clair, j’en
64
commençant par les objets les plus simples et les
plus
aisés à connaître. » Voilà qui paraît clair, j’entends conforme au se
65
. Je distingue pourtant, derrière ce jugement, la
plus
étrange illusion de l’esprit : c’est une maxime populaire. On la tien
66
s reculer devant cet autre exploit : poser que le
plus
simple est aussi le plus proche, et qu’il faut commencer par là. C’es
67
e exploit : poser que le plus simple est aussi le
plus
proche, et qu’il faut commencer par là. C’est sans doute le plus mauv
68
qu’il faut commencer par là. C’est sans doute le
plus
mauvais tour qu’on ait joué aux écrivains d’idées ! Commencer par le
69
bsolument inexplicable, et évident. Il n’y aurait
plus
qu’à méditer sans fin cette forme significative du tout, et de chaque
70
ui soit telle que la question du droit ne se pose
plus
. C’est l’attitude de l’homme qui a vu quelque chose, ou simplement qu
71
es sont enfin devenues favorables pour une action
plus
large et constructive. Les événements eux-mêmes se sont chargés de fa
72
llusoires. Les forces politiques en apparence les
plus
opposées se trouvaient agir en fait dans le même sens : elles tendaie
73
n indiquant certaines des tentatives d’action les
plus
typiques qu’elle inspira avant cette guerre. Un service civil indus
74
lles comme l’abolition du Parlement, des salaires
plus
élevés, la nationalisation des grandes industries, les personnalistes
75
alistes affirmaient la nécessité d’une révolution
plus
profonde : révolution dans la manière de poser les problèmes, avant d
76
vail industriel non différencié. Pendant un an ou
plus
, tous les citoyens travailleraient dans les usines, au lieu de faire
77
vie. 2) Économie. La hantise du salaire ne serait
plus
le seul mobile du travailleur, et la masse de main-d’œuvre créée par
78
mmun. 3) Perfectionnement technique. Nul n’aurait
plus
intérêt à paralyser l’invention, puisqu’elle ne créerait plus de chôm
79
à paralyser l’invention, puisqu’elle ne créerait
plus
de chômage technologique. Les industriels hochèrent la tête. Ils ne c
80
que leur tactique cherchait au contraire à rendre
plus
aigu. Conformément à leur doctrine, les personnalistes répondirent pa
81
tous. Le second devait rester libre, et d’autant
plus
qu’il recevrait l’aide gratuite du service civil. L’État lui-même se
82
t organiques. Elle coïncide avec la découverte la
plus
importante de notre siècle : celle de l’être-en-relations. Que ce soi
83
pourquoi, se plaçant dans la ligne des forces les
plus
actives, sinon les plus spectaculaires du siècle, le personnalisme se
84
s la ligne des forces les plus actives, sinon les
plus
spectaculaires du siècle, le personnalisme se déclara fédéraliste, ou
85
en informations, ou mensongère, elle ne reflétait
plus
que l’anarchie capitaliste, non le pays réel. Que faire contre ce mal
86
es implications de sa doctrine dans les plans les
plus
divers. Il était prêt à déclencher une action en profondeur d’abord,
87
ui demandent un monde à la mesure de l’homme, non
plus
à celle des monstres nés de son anxiété, de sa paresse ou de son manq
88
uis cent ans que les réalités économiques étaient
plus
fortes que l’esprit et que ses choix. Or ces réalités ne faisaient qu
89
l’enfermer dans une camisole de force. Il ne fera
plus
de mal, mais il restera fou. Au Moyen Âge, on disait qu’un tel homme
90
s sommes en train de traiter par les méthodes les
plus
propres à l’aggraver, après l’avoir provoquée : les méthodes du siècl
91
er à sa manière, affolé par nos arguments, il n’a
plus
trouvé d’autre issue que dans une révolte explosive. Le cauchemar env
92
i cette génération n’a pas le courage de s’avouer
plus
profondément qu’aucune autre, il ne faut en attendre rien de bon, ni
93
its. Elle tire de nous ce que la paix n’en tirait
plus
. Elle offre l’avantage incomparable de sanctionner notre acquittement
94
e non-lieu —, ce vrai no man’s land où l’on n’est
plus
responsable de soi. La guerre ancienne était une chance offerte à l’i
95
s, le jeu des coqs ornés pour l’occasion de leurs
plus
belles plumes. La guerre actuelle a perdu ces attraits. Tout le monde
96
euples anciens, elle en possède les attributs les
plus
aisément reconnaissables : les lois sont suspendues, les budgets sans
97
’Occident ait su concevoir (depuis qu’on n’allume
plus
de bûchers pour les chrétiens et qu’ils tolèrent les hérétiques), c’e
98
pour la Patrie ou pour le parti. Mais s’il n’y a
plus
de guerres, qui fera les héros ? Qui réveillera le sens du sacrifice
99
ins préparée pour la paix, car jamais elle ne fut
plus
dépourvue de respect pour les vertus que l’esprit seul sait pousser j
100
jusqu’au paroxysme. Et comment vivre, s’il n’y a
plus
de paroxysmes ? La guerre nous plaît. Nous le nions tous, et c’est no
101
t pas en dehors de l’humanité, mais en elle. Bien
plus
, il n’est pas seulement devant nous, mais en nous. Il était en nous a
102
en scène, qui peut être emprunté à la réalité la
plus
banale, mais c’est plutôt l’intensité de la passion hostile ou crimin
103
tres. Les pires sottises et les thaumaturgies les
plus
grossières sont destinées à susciter dans l’après-guerre l’enthousias
104
éperdu des foules. Et les calculs politiques les
plus
sains des réalistes et des experts seront vidés d’un coup par ces lam
105
uissances nationales et des trusts : elle ne peut
plus
saisir les éléments de notre conflit. Il est temps de nous orienter v
106
fou, liant ainsi le tarot à l’un des moments les
plus
violemment poétiques de l’histoire de France. Ces cartes à fond doré,
107
ituel de science maudite, et prêtant aux abus les
plus
puérils ou les plus démoniaques, bien entendu. L’origine du tarot est
108
dite, et prêtant aux abus les plus puérils ou les
plus
démoniaques, bien entendu. L’origine du tarot est obscure. Vers le mi
109
ce hindoue. Or nous possédons des cartes de tarot
plus
anciennes, comme on vient de le voir. Les origines du tarot, selon no
110
rite d’en avoir proposées. Ses disciples, dont le
plus
grand fut Éliphas Lévi (l’abbé Alphonse Louis Constant), ne se priven
111
s), s’inspirent de modèles du xviiie siècle avec
plus
ou moins de fidélité. Défaut courant : une simplification intempérant
112
on Court de Gébelin, les autres selon des modèles
plus
anciens, restitués par l’érudition. Et depuis Court de Gébelin, la dé
113
eut-être même faudrait-il voir dans les lames les
plus
anciennes les signes d’un langage secret, communiquant sous la forme
114
n de divination de l’avenir. Si l’on en croit les
plus
récents travaux, ceux en particulier du professeur Tassin, de Columbi
115
usages pittoresques, secondaires, dérivés, et le
plus
souvent charlatanesques, dont les modernes ont cru pouvoir se rendre
116
adoucir les peines en nous comportant d’après les
plus
saines aspirations du rayon divin qui nous anime. Synonymes : Droite.
117
e court l’homme collectif ou purement instinctif.
Plus
petit que le petit, plus grand que le grand, tenu pour néant par la r
118
ou purement instinctif. Plus petit que le petit,
plus
grand que le grand, tenu pour néant par la raison et le monde, symbol
119
rchétypes de l’homme collectif, puis les symboles
plus
subjectifs de l’homme individualisé. d) Interprétation de Heinric
120
tèmes de castes, des hiérarchies sociales. Il n’a
plus
besoin de la puissance terrestre (les épées) ; des sacrements, rites
121
eniers) ; du sol et du foyer (les bâtons). Il n’a
plus
d’attaches, ni de nom. Il est la carte anonyme. Il n’est qu’un fol er
122
l’expérience du Fou : le monde extérieur n’a pas
plus
de signification réelle que l’ego, dont il s’est débarrassé depuis lo
123
Saint-Esprit ! » — la plupart d’entre vous, sans
plus
d’enquête, le conduiraient tranquillement à l’asile. C’est pourquoi l
124
eux. Étant tout et toutes choses, il ne lui reste
plus
qu’à feindre de n’être rien. Et de même, il convient que la séquence
125
division quaternaire du cosmos se retrouve ici au
plus
bas niveau de la conscience, encore solaire et collective (symboles a
126
critères effacés ou perdus, notre époque ne sait
plus
juger d’une œuvre. Elle tient la rhétorique et ses figures pour arbit
127
i pourrait désigner le gagnant ? Tricher même n’a
plus
aucun charme. Si vous vous soumettez aux règles des échecs, déplacer
128
réapparus au cours des âges et sur les points les
plus
divers de la planète. Les romantiques allemands l’ont soupçonné : Jea
129
age de mots qui devait paraître, de son temps, le
plus
scandaleusement paradoxal, il n’hésite pas à nous parler des artifice
130
toires et procédés de composition. Mais elle alla
plus
loin. Elle déclara que la rhétorique en tant que telle était mauvaise
131
n. Commence alors l’inflation romanesque, dont le
plus
grand spéculateur s’appelle Balzac. Avec lui, après lui plus encore,
132
spéculateur s’appelle Balzac. Avec lui, après lui
plus
encore, le roman tourne à l’« étude » du réel, quand le conte, la lég
133
créations pures de l’imagination. Et l’on ne sait
plus
si le roman est une pseudo-science ou un faux art. Regardons de plus
134
pas des moyens d’expression. Mieux on l’imite et
plus
on s’écarte de l’art. Avec une incroyable étourderie, certains demand
135
e si les règles d’un jeu devaient être vivantes !
Plus
personne ne pourrait jouer2. Le jeu ne sera vivant et passionnant qu’
136
de conformer son art aux « lois de la vie », non
plus
aux procédés du conte. « Le roman, dit M. Jaloux, ne connaît d’autres
137
les lois mêmes de la vie. » Cette proposition des
plus
étranges est reçue sans le moindre étonnement par la critique moderne
138
oir qu’il a mis dans son livre ce qui est, et non
plus
ce qu’il a inventé ? L’abandon de la rhétorique entraîne deux séries
139
e cet auteur. Je me méfie, et bientôt discute. Et
plus
l’auteur paraît désireux de me convaincre — au lieu de s’abandonner à
140
— au lieu de s’abandonner à son rythme d’images —
plus
j’exige un récit vraisemblable. À la limite, il serait impossible qu’
141
uement insignifiant. Quelque chose qui n’en finit
plus
, car la vie ne met jamais de point final. Il y a jeu quand les conséq
142
ent, la dissolution du roman dans le documentaire
plus
ou moins commenté. Où l’art, d’ailleurs, reparaîtra bientôt avec les
143
e de les contredire et miner. Tout cela ne durera
plus
que le temps de liquider un héritage saccagé par la guerre actuelle e
144
les et pourtant mortellement réels. Les faits les
plus
flagrants du siècle défient nos imaginations. Seul un art délirant de
145
l’homme n’a pas cessé de reconnaître son image la
plus
convaincante. 1. La dialectique de la Terreur et de la Rhétorique f
146
mmes qui vont le rencontrer y pensent, épiant les
plus
légers mouvements que cette apparition fait naître en elles. Très fac
147
qu’ils tiennent dans la société, sous l’égide des
plus
intangibles hiérarchies. Et Don Juan triche, une fois de plus, quand
148
n’avez rien mangé au déjeuner, madame. — Vous non
plus
… » Je poursuis non sans peine : « — Si nous allions prendre quelque c
149
combat sans merci où quelque chose qu’il ne peut
plus
fuir attaque l’auteur et tout ce qu’il reflète d’une ambiance domesti
150
créent, d’autres qui enregistrent : il ne faudra
plus
les confondre. Il y a Pascal et Goethe, Dostoïevski et Kierkegaard, —
151
fanatisme de la part des masses religieuses, ou à
plus
d’indifférence de la part des masses « éclairées », comme disent leur
152
la religion de leur choix ; « trois » : ils n’ont
plus
à se préoccuper de leur subsistance ; « quatre » ils sont solidement
153
tranches : elle est vivante. Elle ne peut pas non
plus
être donnée. Elle exige d’être affirmée sur le champ, et coûte que co
154
pour la joindre. Lénine, sous le tsarisme, était
plus
libre qu’un fonctionnaire sous Staline. Et George Washington était pl
155
ionnaire sous Staline. Et George Washington était
plus
libre qu’un citoyen américain qui tourne le bouton de sa radio. Ils c
156
cette pensée-là, il aura fait une révolution bien
plus
grande que la Renaissance. Il semble que la dernière guerre, j’entend
157
ysan normand et le boutiquier de Lyon ne pourront
plus
boucler leurs comptes parce que les Noirs se seront révoltés en Carol
158
arlem ; et les mineurs du pays de Galles n’auront
plus
de viande pendant des mois, parce que les péons d’Argentine se seront
159
s tout voir et tout comprendre. Les problèmes les
plus
angoissants de nos compagnons de planète restent pour nous terres inc
160
ains, ceux que je vois manifester le sentiment le
plus
direct et le plus contagieux de la planète sont précisément deux poèt
161
vois manifester le sentiment le plus direct et le
plus
contagieux de la planète sont précisément deux poètes : le Saint-John
162
souffrance sera pire, l’agonie de la terre un peu
plus
longue, la fin de l’humanité non moins certaine, le triomphe des « él
163
nt difficile de le cacher. Nos alibis ne trompent
plus
que nous-mêmes. Pour moi, je poursuivrai ma lutte, quoi qu’il arrive.
164
ême pas Hitler, n’a eu le courage de commencer. À
plus
forte raison pour la Bombe… — Je ne trouve pas la raison bien forte,
165
longueur de colonne, dans toute la presse, est la
plus
belle absurdité de l’Histoire. Comprenez-vous bien de quoi l’on parle
166
a question de l’Autre. C’est la seule. On ne peut
plus
l’éviter depuis que la Bombe nous menace et nous tente à la fois. Et
167
nous tente à la fois. Et voilà bien le progrès le
plus
sensationnel du siècle. — Un progrès ? — Oui, j’appelle ainsi tout ce
168
ns, et j’ai quelques raisons de prendre la France
plus
au sérieux, plus au tragique, que les chiffres stupides n’y inviterai
169
ues raisons de prendre la France plus au sérieux,
plus
au tragique, que les chiffres stupides n’y inviteraient. Je m’interro
170
ment ? Mais partir, ou rester, ne le sont pas non
plus
, apparemment, puisqu’on pose le problème. Supposez que nous soyons li
171
endre contemporain d’un monde qui change beaucoup
plus
vite que Jules Verne n’a pu le rêver. C’est cela, et c’est aussi le c
172
c changé de sens. Il a perdu son aura dramatique.
Plus
question de couper les ponts, de brûler les pénates, et autres rites
173
ît, ce qui peut naître parmi nous, c’est un amour
plus
large de l’humain, une conception de la fidélité qui ne soit plus exc
174
humain, une conception de la fidélité qui ne soit
plus
exclusive de la curiosité, un accueil plus ferme et plus souple de la
175
e soit plus exclusive de la curiosité, un accueil
plus
ferme et plus souple de la diversité des êtres et des coutumes. Aimez
176
clusive de la curiosité, un accueil plus ferme et
plus
souple de la diversité des êtres et des coutumes. Aimez votre terre e
177
s une autre civilisation. Une impression beaucoup
plus
forte que celle qu’éveillent en nous les livres ou même le cinéma. Un
178
antent dans la rue, vous posent les questions les
plus
indiscrètes, entrent chez vous sans frapper, vous déclarent sans amba
179
n Europe, par contre, les liaisons, si elles sont
plus
rares, sont plus solides et profondes. Outre-Atlantique, on est très
180
tre, les liaisons, si elles sont plus rares, sont
plus
solides et profondes. Outre-Atlantique, on est très camarade ; tout c
181
u contraire, ce pays est celui des contrastes les
plus
violents. ⁂ Pensez-vous qu’à l’issue de cette dernière guerre, on pui
182
ves. Le problème France-Allemagne n’a aujourd’hui
plus
grande importance ; il a cédé le pas au problème Amérique-URSS. Et qu
183
gens voudraient faire la guerre à la Russie sans
plus
attendre, en se servant de la bombe atomique, etc. Moscou, qui a touj
184
on scientifique, par opposition à la civilisation
plus
littéraire, philosophique ou juridique de l’Europe. Dans les écoles a
185
res à leur organisme. Tout le monde a, là-bas, le
plus
grand respect pour les experts en n’importe quoi. Au point de vue lit
186
ument ! Ce que je souhaite, c’est qu’on envoie le
plus
grand nombre possible d’Européens outre-Atlantique pour y vivre une o
187
t descendantes. Tout peut encore se renverser, et
plus
d’une fois, dans les destins de collectivités aussi complexes que cel
188
e la crise de nerfs, du « nervous break down » le
plus
caractérisé ! L’Européen, que vingt siècles d’histoire accoutumèrent
189
cette pensée-là, il aura fait une révolution bien
plus
grande que la Renaissance. Il semble que la dernière guerre a beaucou
190
ysan normand et le boutiquier de Lyon ne pourront
plus
boucler leurs comptes parce que les Noirs se seront révoltés en Carol
191
arlem ; et les mineurs du pays de Galles n’auront
plus
de viande pendant des mois, parce que les péons d’Argentine se seront
192
moins tout voir et comprendre. Les problèmes les
plus
angoissants de nos compagnons de planète restent pour nous terres inc
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çais, ceux que je vois manifester le sentiment le
plus
direct et le plus contagieux de la planète sont précisément deux poèt
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vois manifester le sentiment le plus direct et le
plus
contagieux de la planète sont précisément deux poètes : le Saint-John
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l’idée que vous, et qui pensez, un jour ne serez
plus
, un jour serez un mort. Si « macabre » désigne assez bien l’étrangeté
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s se dire de sa propre mort, de la mienne. Et non
plus
, à mon sens, de la méditation que je poursuis entre ces phrases, dans
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eindre assez facilement d’en rire. Elle n’est pas
plus
forte que moi. Peut-être même n’est-elle qu’une ruse cousue de fil bl
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rt avec une rapide angoisse — nous y pensons bien
plus
que nous n’osons le croire, sans doute ne pensons-nous qu’à elle — ma
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use de toutes ses forces de la « réaliser », bien
plus
, s’applique à la disqualifier, à la rendre abstraite et lointaine, à
200
nt sa fin ? D’où vient qu’imperceptible encore au
plus
grand nombre, à tous les lettrés sans esprit, la pensée de la catastr
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La grandeur ? Nous avons détruit toute mesure, et
plus
rien n’est grand ni petit, mais toute chose sans répit nous provoque
202
e sont des idéaux de ligues, des mots qu’on n’ose
plus
employer qu’au dessert. La richesse ? Voici qu’elle n’est plus à la p
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qu’au dessert. La richesse ? Voici qu’elle n’est
plus
à la portée des mains humaines, elle n’est plus qu’un symbole chiffré
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t plus à la portée des mains humaines, elle n’est
plus
qu’un symbole chiffré désignant des puissances lointaines. Toutefois,
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à son tour se trouble ; il faiblit, il ne couvre
plus
toute l’étendue de la conscience humaine… Car notre volonté n’est plu
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de la conscience humaine… Car notre volonté n’est
plus
de conquérir, mais seulement d’assurer la vie du plus grand nombre co
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de conquérir, mais seulement d’assurer la vie du
plus
grand nombre contre les créations catastrophiques des Héros ou des gr
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sécurité d’abord. Nous apprenons à vivre, et non
plus
à mourir : cet effort est contre nature. Il naît au déclin de la vie,
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du vertige. Le temps vient où les hommes n’auront
plus
à se défendre, mais seulement à se révéler tels qu’ils sont, où qu’il
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à se révéler tels qu’ils sont, où qu’ils soient.
Plus
d’évasions spirituelles. L’homme fuyant la Terre où le diable sévit,
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fugie sur les hauteurs et découvre que Dieu y est
plus
dangereux encore, d’une autre sorte, fulgurante. Péripétie La s
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rts et s’attendaient à l’éclat d’une lueur encore
plus
vive. Par degré le Grand Jour éclatait, toujours plus vaste et blanc
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vive. Par degré le Grand Jour éclatait, toujours
plus
vaste et blanc dans l’univers entier. Ils se sont tout d’abord sentis
214
u’on n’imagine. La procédure était, en effet, des
plus
simples. — Témoignez, disait-on, de la vie que vous possédez. Quel es
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t-on, de la vie que vous possédez. Quel est votre
plus
vrai désir ? Les sages répondaient : — Nul ne possède vraiment que ce
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a mort, mais les uns renaissaient au sein de leur
plus
grande frayeur, les autres sous les traits consolés du Désir. La plup
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des lunettes bourrues au-dessus du sourire de la
plus
fervente ironie ? Qu’est-ce qu’il grommelle sous son chapeau de paill
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moment du choix qu’on lui impose maintenant, bien
plus
violent qu’il n’a jamais osé l’imaginer. Car, dit-il, au sein d’un te
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et jusqu’assez haut dans les cieux, en sorte que
plus
haut, régnant seul et purifié, l’on put entendre le choral d’une angé
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que l’honneur du pays est en jeu, qu’on ne cédera
plus
d’une ligne, etc. ? Pour tout dire, pas de voisins, donc personne à q
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itables éléments de désordre ; et que l’utopie la
plus
dangereuse était la théorie de la souveraineté sans limites des natio
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auvais, jusqu’ici, parce que c’est de beaucoup le
plus
courant. Essayons de les distinguer. Ce qu’il y a de précieux dans le
223
nsez-vous pas que si le gouvernement français n’a
plus
rien d’autre à faire qu’administrer le pays, il sera un meilleur gouv
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e note seulement qu’on prend parti sans en savoir
plus
que moi, et à cause de trois syllabes. Et que l’on confond socialisat
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u’est la comparaison des peuples deux à deux. Jeu
plus
sérieux d’ailleurs qu’il n’y paraît. Car l’une des grandes questions
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t suivies, attentives et agissantes. Personne n’a
plus
, et mieux écrit sur l’amitié que les moralistes français, de Montaign
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it tous les jours pendant quelques semaines, puis
plus
du tout pendant un an. Et quand on se rencontre par hasard, on ne se
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ançais donne l’impression qu’il ne changerait pas
plus
de parti que de passé. Comment ils inventent Un ingénieur franç
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clare que son pays vient de construire l’avion le
plus
rapide du monde. L’industrie française a tenu le coup, elle se remont
230
t qu’elle bat déjà l’américaine sur le terrain le
plus
favorable à cette dernière. Mais tout compte fait, l’avion le plus ra
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cette dernière. Mais tout compte fait, l’avion le
plus
rapide du monde n’existe qu’à un seul exemplaire. Et pendant qu’on le
232
’Amérique a produit quelques milliers d’appareils
plus
lourds et plus lents, qui n’ont d’autre avantage que de fonctionner s
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duit quelques milliers d’appareils plus lourds et
plus
lents, qui n’ont d’autre avantage que de fonctionner sur toutes les g
234
français : il invente sans relâche, et cent fois
plus
que le génie américain ; mais aussitôt il généralise son invention, s
235
ction standardisée. C’est que l’Européen s’ennuie
plus
vite et supporte moins de s’ennuyer. Tandis que l’Américain se conten
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de s’ennuyer. Tandis que l’Américain se contente
plus
longtemps des mêmes idées, des mêmes types d’appareils, parce qu’il l
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érieux, c’est même à mon avis l’espèce d’homme la
plus
sérieuse de la planète. Cependant ses chansons, son théâtre d’avant-g
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tion, humains ou commerciaux, le font passer pour
plus
léger que l’air. Il a fallu le général de Gaulle et les récits de la
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qu’il est en réalité, et neuf fois sur dix, bien
plus
près du Méridional par son goût de l’exagération — Tartarin serait bi
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ar contre, les cottages américains ont infiniment
plus
d’originalité, de diversité et d’élégance, que les maisons bourgeoise
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Comment ils se battent Voici le contraste le
plus
profond entre l’Ancien et le Nouveau Monde : leur manière de réagir à
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s qu’elle règne sur notre inconscient, résidu des
plus
solennelles traditions religieuses de l’Occident. C’est pourquoi les
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z-vous, j’ai deux amours. Or l’amour rend parfois
plus
lucide que l’être aimé ne le souhaite. ab. Rougemont Denis de, «
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ocles de nos patries ! Monuments que l’on ne voit
plus
, mais qui renvoient l’écho familier de nos pas. Et ces rues qui tourn
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du temps de notre enfance, et notre possession la
plus
tenace, il nous réduisait au silence. La force était chanson fredonné
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tinent, dernier symbole d’une liberté qui ne peut
plus
vivre que sous la cuirasse. Hâtons-nous, car tout peut périr. Nous qu
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apiers enfin déposés chez le purser, nous n’avons
plus
devant nous qu’un océan sans douanes ! Dix jours vierges, dix jours d
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e, nous n’y avons passé, si je compte bien, guère
plus
de 22 heures, mais le total normal est d’au moins 30, m’affirme-t-on,
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demande à chaque pas de prouver son identité. Or
plus
il en proteste et moins il s’en assure. Plus il la chiffre et moins i
250
. Or plus il en proteste et moins il s’en assure.
Plus
il la chiffre et moins il la ressent. Et plus il la démontre à coups
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re. Plus il la chiffre et moins il la ressent. Et
plus
il la démontre à coups de documents, moins il se reconnaît dans le po
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sur Londres. » Et c’est peut-être la nouvelle la
plus
importante de la guerre. Car tout tient aux Anglais, et si ce bulleti
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tte guerre, lorsqu’on a remarqué qu’elle n’oppose
plus
que deux nations : l’une qui ne sait pas vaincre, mais qui gagne, et
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atue… Je n’ai jamais eu la sensation d’un paysage
plus
étranger, mais plus étrangement accueillant. Tous ces arbres si riche
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eu la sensation d’un paysage plus étranger, mais
plus
étrangement accueillant. Tous ces arbres si riches, touffus et un peu