1 1941, Articles divers (1941-1946). Trois paraboles (1er octobre 1941)
1 y est évidemment. Mais je rappelle à Monsieur la règle du club : Ni Questions Ni Réponses. Je ne savais plus que dire, parce
2 1942, Articles divers (1941-1946). La leçon de l’armée suisse (4 mars 1942)
2 isse, l’ennemi aurait à développer une attaque en règle . Il ne serait nullement question d’avancer rapidement comme dans les
3 1943, Articles divers (1941-1946). Rhétorique américaine (juin-juillet 1943)
3 er » étrangement efficace. La connaissance de ses règles techniques permet de pénétrer certains secrets de la littérature cont
4 1944, Articles divers (1941-1946). Ars prophetica, ou D’un langage qui ne veut pas être clair (hiver 1944)
4 aux formes du langage courant. A. Prenons la 3e règle de sa méthode : « Conduire par ordre mes pensées en commençant par le
5 1945, Articles divers (1941-1946). Les règles du jeu dans l’art romanesque (1944-1945)
5 Les règles du jeu dans l’art romanesque (1944-1945)i La rhétorique est l’art
6 e voudrais désigner par rhétorique l’ensemble des règles du jeu dans l’art. Feraient partie de la rhétorique des éléments auss
7 éfaces, finales, épilogues et points d’orgue ; la règle des trois unités ; les transitions, récitatifs, coups de théâtre et c
8 grandes époques. Artiste était celui qui, de ces règles , savait tirer sa liberté. L’inspiration passait par ces canaux et se
9 it par ces canaux et se communiquait par eux. Les règles étant connues, amateurs et critiques disposaient d’une mesure commune
10 e sont-elles devenues.) Mais dès l’instant où les règles d’un jeu cessent d’être respectées comme absolues, qui pourrait désig
11 n’a plus aucun charme. Si vous vous soumettez aux règles des échecs, déplacer un seul pion du noir au blanc devient un acte pa
12 ent, si vous avez inventé quelque chose. Ôtez les règles , et ce même déplacement devient le type du geste indifférent. Dans le
13 utes époques, la rhétorique au sens large, et ses règles , sont strictement non arbitraires. Elles traduisent des relations con
14 s demandent alors un « art vivant ». Comme si les règles d’un jeu devaient être vivantes ! Plus personne ne pourrait jouer2. L
15 ssionnant qu’à la mesure de la fixité même de ses règles indiscutées. L’art consistait jadis à donner sens aux propositions de
16 dis à donner sens aux propositions de la vie. Ses règles émergeaient de la nature profonde, elles prolongeaient la nature natu
17 es procédés d’avertissement retenaient encore une règle élémentaire : marquer le début du jeu par un signal convenu, isoler d
18 els « préoccupés qu’ils sont, au nom des vieilles règles , de commencer et de finir le jeu avec les mêmes cartes », échouent à
19 entre ces limites spatiales et temporelles, à des règles indiscutées. Le roman policier passionne dans la mesure même où il ti
20 sionne dans la mesure même où il tient compte des règles , soit pour les appliquer avec une perfection classique, soit pour y i
21 quelque ingénieuse variation. La fixité même des règles fondamentales permet de mesurer l’invention de chaque auteur, et les
22 u raffinement ou à la complication croissante des règles . (Le lecteur de romans policiers devient très vite un spécialiste.) E
23 , Amsterdam, 1939. i. Rougemont Denis de, « Les règles du jeu dans l’art romanesque », Renaissance, New York, 1944–1945, p.