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Rhétorique
américaine (juin-juillet 1943)f g L’Amérique m’a fait prendre cons
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clut pas une poésie très drue, et qui possède une
rhétorique
, un « art de persuader » étrangement efficace. La connaissance de ses
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e ce pays. Secrets de style et de composition. La
rhétorique
française veut qu’un discours, un essai ou un simple article, soient
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i créent une atmosphère ou orientent l’esprit. La
rhétorique
américaine écarte ces prudences et ces cérémonies. Elle considère com
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ance naît la Liberté. f. Rougemont Denis de, «
Rhétorique
américaine », Fontaine, Alger, juin–juillet 1943, p. 15-17. g. L’édi
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ut y voir une garantie contre les illusions de la
rhétorique
flamboyante. Le romantisme a pu s’impatienter d’une allure aussi scru
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s du jeu dans l’art romanesque (1944-1945)i La
rhétorique
est l’art de persuader. L’ignorance ou l’abus en ont fait aujourd’hui
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it aujourd’hui l’art de parler pour ne rien dire.
Rhétorique
est devenue synonyme d’éloquence creuse et de clichés. J’en parlerai
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dans un tout autre sens. Je voudrais désigner par
rhétorique
l’ensemble des règles du jeu dans l’art. Feraient partie de la rhétor
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s règles du jeu dans l’art. Feraient partie de la
rhétorique
des éléments aussi divers que les lois de composition d’un tableau, e
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que ne sait plus juger d’une œuvre. Elle tient la
rhétorique
et ses figures pour arbitraires, artificielles, non contraignantes. (
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Dans le principe, et dans les hautes époques, la
rhétorique
au sens large, et ses règles, sont strictement non arbitraires. Elles
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r nos œuvres d’art. Au surplus, les figures de la
rhétorique
considérées dans toute la variété des arts, ne sont pas sans correspo
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llemands l’ont soupçonné : Jean-Paul invoque la «
rhétorique
des rêves ». Mais c’est Baudelaire qui touche le vrai point, lorsque,
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n’hésite pas à nous parler des artifices d’une «
rhétorique
profonde ». Au milieu du xviiie siècle, trois phénomènes curieux so
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ux sollicitent l’attention : l’enseignement de la
rhétorique
entre en décadence, cependant que le journalisme fait son apparition,
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on. Mais elle alla plus loin. Elle déclara que la
rhétorique
en tant que telle était mauvaise, insincère, et contraire à l’inspira
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rveille ces brèves indications sur l’office de la
rhétorique
et le danger de l’écarter à la légère. L’origine du roman est dans le
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et non plus ce qu’il a inventé ? L’abandon de la
rhétorique
entraîne deux séries de conséquences qui se révèlent également ruineu
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ar une décision de l’esprit ou par un artifice de
rhétorique
, telle est la source impure du roman-fleuve. La longueur des ouvrages
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re le seul genre défini, obéissant aux lois d’une
rhétorique
précise. C’est un jeu, et un jeu serré, qui ne tolère aucune faibless
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ciers devient très vite un spécialiste.) Et cette
rhétorique
ne manquera pas d’exercer son pouvoir créateur de communauté : des cl
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ions, raccourcis et miracles qui constituaient la
rhétorique
des contes. Il ne rejoindra le sens vrai de nos vies qu’en se livrant
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cante. 1. La dialectique de la Terreur et de la
Rhétorique
forme le sujet du grand livre de Jean Paulhan, publié en France sous