1
ba dans « la réalité », coupa ses ailes et se fit
romancier
ou paysagiste d’après nature. Le sociologue et le photographe l’obser
2
le aux artifices de la fabulation. Maintenant, le
romancier
prétend décrire. Il s’excuse d’imaginer. Il ambitionne de conformer s
3
e l’expression. Mais que se passe-t-il lorsque le
romancier
nous fait savoir qu’il a mis dans son livre ce qui est, et non plus c
4
ces qui se révèlent également ruineuses. 1°) — Le
romancier
moderne a perdu l’autorité magique du conteur. Il s’est privé volonta
5
soler de la vie courante la partie jouée. Mais le
romancier
réaliste ambitionne d’imiter la vie, qui ne commence et ne finit jama
6
n des cérémonies d’introduction et de sortie3, le
romancier
moderne veut créer l’illusion du réel quotidien. Pourtant il ne dispo
7
aine des conséquences indéfinies. L’hésitation du
romancier
moderne à terminer son livre par une décision de l’esprit ou par un a