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nse. Je pensais que le mieux serait de m’en aller
sans
bruit. Mais vous connaissez ces couloirs. Et je ne voulais pas être m
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ent, j’aurais dû pousser la première porte venue,
sans
y penser, et je serais sorti comme j’étais entré. Mais le fait est qu
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l’urgent problème de la défense de la démocratie,
sans
toutefois tomber dans une mobilisation totalitaire. Voici les faits :
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si petites que les troupes peuvent être déplacées
sans
l’aide des voies ferrées. La seconde phase du « blitzkrieg » est la t
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partant du Gothard. Les Suisses pourraient tenir,
sans
espérer toutefois une victoire, mais ils sauveront du moins l’honneur
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l’exil ne pourront être évités si nous gémissons
sans
lutter. » La liberté individuelle ne pourra survivre dans un État qui
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l est une manière imaginable de parler de l’amour
sans
malice : c’est de former quelques rythmes de phrases où l’indicible j
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est chose du silence. Cela dont je ne puis parler
sans
l’offenser dans sa grandeur, c’est ce qui m’enflamme à parler. Rien n
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, mais il semble que l’âme s’extériorise et tombe
sans
fin dans le regard unique. Durant certaines secondes, elle dépasse le
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e le temps, s’approche des bords d’une immobilité
sans
fond où elle se penche… Maintenant un seul œil est visible dans ce vi
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charme du désir est celui du silence : il éloigne
sans
fin le terme. Tu n’entends que ce qui s’interrompt. Tu ne sais rien q
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dément ambiguë, vis-à-vis de la gloire, n’est pas
sans
entretenir les plus curieux malentendus entre un auteur et ses lecteu
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r les autres, et mon existence est perdue, perdue
sans
retour ; depuis que je vis pour moi, je vis pour moi, je suis plus ca
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-voix : « Je suis le serviteur du public, cela va
sans
dire. » C’est à cela qu’on donne la gloire. Et ceux qui ne la briguen
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goisse. Angoisse est le nom du secret que je sers
sans
oser le servir, parce que je sais que son nom est mensonge, et que c’
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lusion rapide, où suis-je ? Déjà tout recommence,
sans
relâche, et cet acharnement des choses contre moi, voulant quoi, sans
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acharnement des choses contre moi, voulant quoi,
sans
relâche ? voulant ma mort à moi. C’est sérieux, cette fois-ci ça y es
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vivre un jour dans une fermette aux volets pâles,
sans
adresse, au ras de la plaine. Un peu avant la sortie du village, la r
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. Le peuple anonyme, le peuple unanime, le peuple
sans
vedettes et le voici enfin devenu la vraie vedette, malgré lui, de la
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dont j’aie vécu la vie. Seulement, il est sérieux
sans
pose, avec pudeur, préférant affecter la blague et le scepticisme plu
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système conventionnel ! A. Notre langage courant
sans
aucun doute. Et plus rigoureusement encore notre langage intellectuel
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s « mal compassées » ? L’application d’une raison
sans
parti pris à ce monde tel qu’il est donné, n’a-t-elle pas pour effet
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vidées de leurs sens particuliers. Ce procédé est
sans
danger quand il est appliqué par les savants, la science légale n’éta
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est entendu, qu’une manière de parler du réel, et
sans
cesse corrigée par les faits. Mais où je crie à la tricherie, c’est q
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e commencement ». Descartes qui vient d’assimiler
sans
sourciller la simplicité d’un objet avec l’aisance à le connaître — c
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e dans vos propos : je vois que vous allez passer
sans
crier gare à des propositions théologiques. Souffrez alors que je m’a
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lors que je m’avoue incompétent, et que j’assiste
sans
vous interrompre davantage aux développements d’une pensée qui m’est
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oute l’ampleur de ma déraison. Laissez-moi parler
sans
contrainte mon sabir eschatologique. Je disais donc que la déduction
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able, et évident. Il n’y aurait plus qu’à méditer
sans
fin cette forme significative du tout, et de chaque partie dans le to
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i ses prophéties sont décevantes et ses paraboles
sans
fruit, il n’en est pas moins un prophète. Mais alors on le jugera sel
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ais un prophète des choses d’ici-bas, un prophète
sans
mission divine, quelle défense osera-t-il produire qui ne soit pas au
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liste, non le pays réel. Que faire contre ce mal,
sans
capitaux énormes ? Les personnalistes organisèrent des « clubs de pre
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nt inquiétant. Mais les personnalistes mesuraient
sans
illusions les obstacles qui leur barraient encore la route. Ils souff
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guère bon, mais l’autre est pire, et j’ai choisi
sans
hésiter jamais. On peut appeler le premier démocrate et le second tot
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tinctes de son être l’attaquent avec une férocité
sans
précédent. Il devient aliéné, c’est-à-dire qu’il devient la proie d’u
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aissables : les lois sont suspendues, les budgets
sans
limites, les passions collectives déchaînées, le déguisement de rigue
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siège, état de grâce. Et les trois ne sont point
sans
rapports. Comme la fête chez les primitifs, la guerre est le « grand
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ous. Et quand nous l’aurons tué, il nous occupera
sans
coup férir si nous n’admettons pas qu’il est une part de nous, la par
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ns de lutter contre les signes extérieurs du mal,
sans
essayer d’en modifier les causes dans nous-mêmes11. Mais ceci pose un
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des coutumes nouvelles (en ceci protestant, mais
sans
la foi). Or les coutumes religieuses quelles qu’elles soient, sacrifi
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usion. Le Fou, dans ce sens, est la passion subie
sans
résistance, la vie vécue au niveau animal. Rien n’a été appris ou gag
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le libérée de l’illusion, et poursuivant sa route
sans
craindre les dangers que court l’homme collectif ou purement instinct
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Cette figure solitaire montre un vagabond errant
sans
but, avec la démarche d’un fou… et un regard qui perce toutes choses
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he d’un fou… et un regard qui perce toutes choses
sans
s’arrêter à aucune. (Le Fou) exprime le type du pèlerin-sage (selon l
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surhumaines ? En passant à travers eux tous, mais
sans
être pris par un seul… Ayant accompli son être dans la coïncidence de
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et le Saint-Esprit ! » — la plupart d’entre vous,
sans
plus d’enquête, le conduiraient tranquillement à l’asile. C’est pourq
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n qui ne professe aucune profession, un spirituel
sans
emploi, un vagabond cosmique. Prenons bien garde à la manière dont no
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érées dans toute la variété des arts, ne sont pas
sans
correspondances avec les formes régulières dont le rêve compose ses d
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. » Cette proposition des plus étranges est reçue
sans
le moindre étonnement par la critique moderne et par le grand public.
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ient, ils seront toujours trop courts pour imiter
sans
conventions le décousu de la vie réelle. Avouer l’ambition d’écrire u
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et pour avoir poursuivi la chimère d’une liberté
sans
condition. Quelques phénomènes extérieurs viendront précipiter sa fin
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le Destin. Il n’y aurait jamais de coup de fondre
sans
ce désir que vous entretenez par vos romans… Mais ce n’est pas assez
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ant ? — Bonne idée », fait-elle d’une voix basse,
sans
me regarder. Nous voici attablés devant des sandwiches au caviar roug
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un mensonge dans leur vie intime. J’ai tout avoué
sans
me chercher d’excuse. Et comme elle se taisait encore, je lui ai dema
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ous ceux dont l’œuvre n’est pas ce lieu de combat
sans
merci où quelque chose qu’il ne peut plus fuir attaque l’auteur et to
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ière libérale, ou un capital bien placé. Cerveaux
sans
mains ! et qui jugent de haut, mais de loin, et toujours après coup,
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n, et toujours après coup, la multitude des mains
sans
cerveau qui travaillent sans fin par le monde, peinant peut-être en p
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multitude des mains sans cerveau qui travaillent
sans
fin par le monde, peinant peut-être en pure perte, si ce n’est pour n
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tre perte à tous. Or, ces gens forment l’opinion,
sans
aucun doute, et ils le savent. Toute l’opinion du monde en est à peu
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Or nous ne pourrons jamais la recevoir d’autrui.
Sans
elle les autres libertés ne comptent guère. Par elle seule, elles peu
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contre toutes les « nécessités » qui s’y opposent
sans
relâche. Et cette lutte est toujours possible. Cette Résistance ne fa
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chez beaucoup de bons esprits, mais une paralysie
sans
précédent s’est emparée des volontés. Vous-même, je le sens, je ne vo
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parade à la Bombe, selon l’axiome des militaires,
sans
oublier que leur expérience démontre qu’on ne pare jamais qu’un certa
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he des « éléments d’ordre » aussi énigmatique, et
sans
témoins. Je reconnais volontiers que ce processus peut se poursuivre
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s exagériez. Savez-vous que beaucoup l’ont pensé,
sans
vous le dire ? Il est bien naturel que l’événement d’Hiroshima nous a
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s libres de circuler à notre guise. Je répondrais
sans
hésiter : il ne s’agit ni de choisir une terre et ses morts contre le
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questions les plus indiscrètes, entrent chez vous
sans
frapper, vous déclarent sans ambages le montant de leur revenu. Cinq
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s, entrent chez vous sans frapper, vous déclarent
sans
ambages le montant de leur revenu. Cinq minutes après avoir fait votr
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utres gens voudraient faire la guerre à la Russie
sans
plus attendre, en se servant de la bombe atomique, etc. Moscou, qui a
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itions instrumentales. Il s’imagine qu’il invente
sans
cesse. Il ne croit qu’à l’actualité, aux nouvelles toutes chaudes, à
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des idées qui détruisent l’homme, l’on rencontre
sans
trop d’effroi l’idée de l’homme détruit ; l’idée de l’homme qui pense
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qu’elles sont absolument tragiques, c’est-à-dire
sans
appel. Ontologie de la fin Pour que nous apparaisse parfois l’ét
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laindre l’arrière-pensée, l’impuissance à choisir
sans
retour. Vivre est impur, qu’on sache ou non où va la vie, et c’est po
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e encore au plus grand nombre, à tous les lettrés
sans
esprit, la pensée de la catastrophe s’acclimate lentement parmi nous
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yeux de ceux qu’une réalité nouvelle illuminait.
Sans
la vie, que dire de la mort ? Et sans la Fin, que dire de la durée ?
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illuminait. Sans la vie, que dire de la mort ? Et
sans
la Fin, que dire de la durée ? Mais tout se mêle encore confusément.
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plus rien n’est grand ni petit, mais toute chose
sans
répit nous provoque à la dépasser. La liberté ? Nous avons encombré l
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oursuivre leur discours, pénétrant dans l’horreur
sans
mémoire ? Il faut croire, aujourd’hui, que cela se peut. Cela s’est p
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utable, s’arrêtait un peu en avant, les regardait
sans
indulgence, puis se remettait à marcher, conservant la même proximité
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t qui menace d’être insoutenable : il nous trouve
sans
préparation. L’on ne s’était défendu que de l’autre côté, du côté de
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étrangères nous paraît comme puni et humilié ; et
sans
ministère de la Guerre, il nous paraît dépourvu de sérieux. Or, le go
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rait bien faire de ses dix doigts… Pas de nations
sans
guerres avec d’autres nations. Je perdrais mon temps et le vôtre à fo
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premier venu peut détecter dans sa conscience, et
sans
autre instrument qu’un peu de sincérité. Les nations produisent les g
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, les guerres produisent les nations, et les unes
sans
les autres ne seraient pas imaginables. Si vous me dites maintenant q
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— car il supposerait une sorte de nation unique,
sans
voisins, donc sans guerre possible — cela revient à dire que c’est la
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it une sorte de nation unique, sans voisins, donc
sans
guerre possible — cela revient à dire que c’est la paix elle-même que
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us dangereuse était la théorie de la souveraineté
sans
limites des nations. C’était trop simple. Un colonel de cavalerie à q
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ocialisation, je note seulement qu’on prend parti
sans
en savoir plus que moi, et à cause de trois syllabes. Et que l’on con
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urieuse impatience du génie français : il invente
sans
relâche, et cent fois plus que le génie américain ; mais aussitôt il
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ationale ! » s’écrie un personnage de Giraudoux —
sans
parler des débats sur la laïcité ou les écoles confessionnelles. L’Am
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Je ne parle pas du héros, mais du troupier moyen,
sans
opinion.) Il pense qu’il faut ce qu’il faut, et qu’il faut cela, et q
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purser, nous n’avons plus devant nous qu’un océan
sans
douanes ! Dix jours vierges, dix jours durant lesquels on peut imagin
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e la gauche, lui répondit avec un demi-sourire et
sans
retirer son mégot, que de l’autre côté on savait tout cela, et qu’au