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mien passa souvent pour être de « gauche », comme
si
je croyais encore aux vaines distinctions qui chatouillent les politi
2
ui compte, et c’est cela qui unit. Pour le reste,
si
sérieux soit-il, on en reparlera plus tard. Faisons d’abord en sorte
3
i, l’une des deux pierres sera ta pierre de Mort,
si
tu la choisis seule, et ne veux plus souffrir. III. Le coup de pis
4
-on. Bref, je suis entré, c’était juste pour voir
si
par hasard elle était là. Vous savez que c’est compliqué, ce bâtiment
5
ue Monsieur est venu, et puisque Monsieur demande
si
elle est ici, elle y est évidemment. Mais je rappelle à Monsieur la r
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par excellence ! Le résumé de toutes mes erreurs,
si
vous voulez. Je trouve la porte du bureau directorial. J’entre comme
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intenant, je ne puis plus poser de questions. Car
si
vous me dites que c’est une vraie balle que j’ai dans le cœur, il est
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dans le cœur, il est évident que je suis mort. Et
si
vous me dites que la balle n’est pas plus réelle que ce qui s’est pas
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soit. Laissez-moi donc seul. C’est mon ordre. Et
si
vous ne me croyez pas, je vais tirer ! b. Rougemont Denis de, « T
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us êtes 500 000 hommes, et vous tirez bien ; mais
si
nous vous attaquions avec un million d’hommes, que feriez-vous ? » —
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es, en proie à des luttes sociales ou politiques,
si
les soldats démobilisés avaient le droit d’emporter chez eux leurs ar
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civile. L’insuffisance technique résultant d’une
si
brève période de service est compensée par un entraînement annuel. La
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es et pour barrer le paysage des gorges étroites.
Si
l’ennemi est trop puissant, des renforcements sont demandés aux voisi
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a été mobilisée depuis 1939 et les distances sont
si
petites que les troupes peuvent être déplacées sans l’aide des voies
15
, ni la guerre, ni l’exil ne pourront être évités
si
nous gémissons sans lutter. » La liberté individuelle ne pourra survi
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me, mais rien non plus n’est dit que par l’amour,
si
toutefois quelque chose est vraiment dite. La Fable nous apprend à sa
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re toute expression, regard absolu de l’angoisse.
Si
l’un s’écarte à ce moment, les voici vacillants comme hors d’eux-même
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dit le prince André — et qu’est-ce que la gloire,
si
ce n’est aussi l’amour du prochain, le désir de lui être utile et de
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re : elle confère le droit d’être banal. Tant pis
si
beaucoup en abusent… Hypothèse : l’expérience intime de la gloire pr
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nité, ou bien ils croient que ce serait naïf ; et
si
l’on avoue son orgueil, ils croient que c’est par vanité. Je suis hom
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ent d’essayer de faire croire qu’on n’en a point.
Si
l’on condamne sa propre vanité, le mieux pour s’en débarrasser serait
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qui me connaissez. Vous savez ce que je suis, et
si
vous appreniez un jour que j’ai de la gloire, que sauriez-vous alors
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ui qui dit Je suis. Ce sera Dieu, ou ce sera moi.
Si
c’est moi, ce ne sera rien. Si c’est Dieu, je ne serai rien. Si Dieu
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u, ou ce sera moi. Si c’est moi, ce ne sera rien.
Si
c’est Dieu, je ne serai rien. Si Dieu me tue, il sera tout, et tout s
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ce ne sera rien. Si c’est Dieu, je ne serai rien.
Si
Dieu me tue, il sera tout, et tout sera. Ainsi, ô Dieu, délivrez-moi
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c’était très loin dans le passé, dans la légende,
si
loin que nul, en vérité, ne l’avait vu. Mais déjà, pour beaucoup d’en
27
rovoqué pour montrer de quoi l’on est capable est
si
profond, peut-être si normal, que j’en viens à me demander si toutes
28
e quoi l’on est capable est si profond, peut-être
si
normal, que j’en viens à me demander si toutes nos crises ne seraient
29
peut-être si normal, que j’en viens à me demander
si
toutes nos crises ne seraient pas machinées par nous-mêmes, dans notr
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mais viendra-t-elle après ma mort ou avec elle ?
Si
c’est avant, où aller, où rester, où demeurer quand tout s’en va, et
31
er, où demeurer quand tout s’en va, et que penser
si
je ne puis — rien dire ou faire qui s’accorde à ces temps ? « Une nui
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lus proche. Nulle part au monde la vie n’apparaît
si
discrète, si pacifique et séculaire. Ce pays-là n’est qu’amitié des t
33
ulle part au monde la vie n’apparaît si discrète,
si
pacifique et séculaire. Ce pays-là n’est qu’amitié des tons et des li
34
l’Europe 1943 Je ne savais pas que tout était
si
près là-bas. J’étais baigné. J’étais fondé. Et je marchais parmi les
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s proposer maintenant à votre réflexion méfiante.
Si
vous le permettez, je m’offrirai le ridicule de défendre mon propre p
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le qu’impose la fin de toute pensée. C. Restons,
si
vous le voulez, sur le plan du langage. N’est-ce pas la cohérence des
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dités logiques ? Voyez Kafka… Je me demande alors
si
le cartésianisme ne nous a pas trompés une fois pour toutes, à l’orig
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e passer, par une espèce de symbolisme abstrait —
si
j’ose dire — à la formule mathématique ; d’autre part, et voilà qui e
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le mesure. C. J’avoue que je vous suivrais mieux
si
vous pouviez me montrer chez Descartes un exemple de ce recours aux f
40
. Je ne puis marcher que dans la confusion. Mais,
si
je marche cependant, c’est qu’à certains moments j’ai vu le but. — J’
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s, en phrases liées par voie de conséquence. Mais
si
je parle en paraboles, je n’ai souci que d’une certaine orientation.
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bien sûr ! Personne n’a aucun droit de ce genre,
si
l’on nomme droit la garantie formelle d’un usage. Mais il arrive asse
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a langue des prophètes et composer des paraboles.
Si
ses prophéties sont décevantes et ses paraboles sans fruit, il n’en e
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de l’homme qui crée et qui se veut responsable ?
Si
nous choisissons la seconde voie, la doctrine du personnalisme s’impo
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de l’atelier. Il était éditeur de son métier, et
si
peu adroit de ses mains qu’il assurait être le seul officier de réser
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uerre, je trouve très peu d’accord autour de moi.
Si
j’essayais de m’entendre d’abord ? Et de comprendre, s’il se peut, la
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tic. Tentons d’en indiquer les premiers éléments.
Si
cette génération n’a pas le courage de s’avouer plus profondément qu’
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us l’aurons tué, il nous occupera sans coup férir
si
nous n’admettons pas qu’il est une part de nous, la part du diable da
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n de ces monstres. Nous en verrons bien d’autres,
si
nous nous contentons de lutter contre les signes extérieurs du mal, s
50
liger ces forces, elle ne peut pas les enchaîner.
Si
elle détruit tous les moyens connus de les apprivoiser, et prohibe la
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de nous. Imaginons une similitude assez exacte :
si
nos animaux domestiques se révoltaient soudain, nous attaquaient, exi
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: « Avouez tout de même que nos régimes actuels,
si
imparfaits qu’ils soient, sont un moindre mal. » Et certes, en politi
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de moindres maux. Mais la question est de savoir
si
le prétendu moindre mal que l’on défend n’est pas simplement un premi
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des jeux qu’on trouve aujourd’hui en circulation (
si
l’on peut dire, car leur vente est interdite dans de nombreux pays),
55
u de cartes moderne. C’est un abus inqualifiable,
si
l’on sait que l’interprétation de chaque lame ou arcane majeur peut ê
56
e ce genre sur lequel il pourrait mettre la main,
si
l’on ne craignait de donner à ces contrefaçons la valeur tout acciden
57
t symbole dans le Tarot, jusqu’au moindre détail,
si
le dessin est exact. Et ces symboles, à l’examen d’une attention qui
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nt tout comme un moyen de divination de l’avenir.
Si
l’on en croit les plus récents travaux, ceux en particulier du profes
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erses traditions : Vue sous un certain angle (
si
l’on place l’arcane à la fin du jeu) cette carte est une image de l’i
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iot ou un simple d’esprit. C’est ce qu’il paraît.
Si
quelque étranger aux habits sales et déchirés, au regard bizarre, ent
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erge, maison de Mercure. On y considère la santé,
si
l’absent se porte bien… On demande quant à la femme si elle est impud
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absent se porte bien… On demande quant à la femme
si
elle est impudique. Figure. Elle représente une roue sur son axe, el
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le gagnant ? Tricher même n’a plus aucun charme.
Si
vous vous soumettez aux règles des échecs, déplacer un seul pion du n
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enses ; les témoins avertis sauront immédiatement
si
vous avez bien ou mal fait, si vous avez risqué à bon escient, si vou
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ront immédiatement si vous avez bien ou mal fait,
si
vous avez risqué à bon escient, si vous avez inventé quelque chose. Ô
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n ou mal fait, si vous avez risqué à bon escient,
si
vous avez inventé quelque chose. Ôtez les règles, et ce même déplacem
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ions pures de l’imagination. Et l’on ne sait plus
si
le roman est une pseudo-science ou un faux art. Regardons de plus prè
68
certains demandent alors un « art vivant ». Comme
si
les règles d’un jeu devaient être vivantes ! Plus personne ne pourrai
69
isir extrême : Peau d’âne va lui être conté. Mais
si
vous alliez dire au même enfant, avant de lui raconter la même histoi
70
ienne pour faire crédit à celle de l’écrivain que
si
, d’abord, il renonçait à démontrer, et m’entraînait par d’autres char
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cela ? Et d’ailleurs, comment le pourraient-ils ?
Si
longs qu’ils soient, ils seront toujours trop courts pour imiter sans
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besoin de lire des fables ne s’éteindra pas pour
si
peu ; et moins encore, le besoin d’en conter. L’imaginaire, délivré d
73
e craie tirée devant son bec. Ce serait trop bête
si
ce n’était trop beau. Mais rien ne sert de n’y pas croire. C’est un f
74
oujours : « Ô toi que j’eusse aimée ! » Mais non,
si
c’était vrai, j’aurais su t’arrêter. Le monde entier en eût été chang
75
elles. Très facile que de les persuader, une fois
si
bien intéressées ! Car rien ne flatte comme l’idée que l’on va vivre
76
anap, ce sont des officiants… Tout se passe comme
si
les deux amants se trouvaient désignés non par un sort aveugle, mais
77
Vous non plus… » Je poursuis non sans peine : « —
Si
nous allions prendre quelque chose dans un restaurant ? — Bonne idée
78
e rencontre, ne perd-il pas un peu de son mystère
si
l’on songe que la femme du banquier était lectrice de romans — et san
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in par le monde, peinant peut-être en pure perte,
si
ce n’est pour notre perte à tous. Or, ces gens forment l’opinion, san
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situation n’est pas mauvaise. J’ignore d’ailleurs
si
ce progrès doit être attribué à moins de fanatisme de la part des mas
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comporter que des réponses amères et humiliantes,
si
l’on reste au niveau des faits, des dures nécessités, des ruines. Or
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ble. Cette Résistance ne fait que commencer. Mais
si
nous décidons que les obstacles à l’exercice de notre liberté sont fa
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lement, c’est du courage. Car nous sommes libres,
si
nous sommes prêts à payer le prix de la liberté, qui sera toujours :
84
. D’où il résulte, entre autres conséquences, que
si
vous tirez devant vous avec une arme assez puissante, vous recevrez l
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os voisins nous atteindra bientôt nécessairement,
si
nos moyens passent à l’échelle planétaire. La flèche servait à la gue
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se reflètent. Le microcosme répond au macrocosme.
Si
notre siècle arrive à digérer et intégrer cette pensée-là, il aura fa
87
es Français eussent mieux mangé, en 1944 et 1945,
si
les cargos alliés n’avaient été trop occupés dans le Pacifique. Les A
88
perfides ou flatteuses qui perdent pointe et sens
si
l’on se déplace un peu, disons à quelques heures d’avion. Ce n’est ri
89
d’abord une question de poésie. Est-ce un hasard
si
, parmi tous nos écrivains, ceux que je vois manifester le sentiment l
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de lignes pures, parce que nos choix ne sont pas
si
francs, et que nos chefs savent à peine ce qu’ils jouent. Une espèce
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on et son régime, tôt ou tard. Il est évident que
si
l’on continue à penser comme on pense aujourd’hui, cela finira dans l
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gouvernement mondial ». Est-ce qu’on lui demande
si
elle est prête pour la mort ? L’humanité, ce sont des gens comme vous
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quences fâcheuses, pour nous-mêmes, de nos actes.
Si
l’emploi de la Bombe est décisif, il n’y a pas de punition à redouter
94
s qu’on nomme des comités pour la retenir ! Comme
si
elle était tombée du ciel, animée de mauvaises intentions ! C’est d’u
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parle ? Contrôler cet objet inerte ? C’est comme
si
tout d’un coup l’on se jetait sur une chaise pour l’empêcher d’aller
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our l’empêcher d’aller casser les vases de Chine.
Si
on laisse la Bombe tranquille, elle ne fera rien, c’est clair. Elle s
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’est cela, et c’est aussi le cauchemar des visas.
Si
cette folie furieuse et inutile ne régnait pas sur le monde d’après-g
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c, allez voir, et aimez. Puis choisissez. Revenez
si
le cœur vous en dit. Mais je sais bien qu’il y a les visas. N’accepto
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font crédit. En Europe, par contre, les liaisons,
si
elles sont plus rares, sont plus solides et profondes. Outre-Atlantiq
100
est-ce que nous avons bien pu libérer ça ? C’est
si
petit ! » Par souci de précision, j’ajouterai que je ne connais que l
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ais que l’Amérique la moins éloignée de l’Europe.
Si
de New York vous passez dans le Middlewest, ou en Californie, ou à La
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s. La conscience politique de la classe ouvrière,
si
vivante chez nous, est presque inexistante là-bas. Les grèves peuvent
103
est revenu. Il nous est revenu de la lointaine et
si
proche Amérique, emportant avec lui, pour nous le communiquer avec la
104
. D’où il résulte, entre autres conséquences, que
si
vous tirez devant vous avec une arme assez puissante vous recevrez le
105
os voisins nous atteindra bientôt nécessairement,
si
nos moyens passent à l’échelle planétaire. La flèche servait à la gue
106
se reflètent. Le microcosme répond au macrocosme.
Si
notre siècle arrive à digérer et intégrer cette pensée-là, il aura fa
107
es Français eussent mieux mangé, en 1944 et 1945,
si
les cargos alliés n’avaient pas été trop occupés dans le Pacifique. L
108
perfides ou flatteuses qui perdent pointe et sens
si
l’on se déplace un peu, disons à quelques heures d’avion. Ce n’est ri
109
d’abord une question de poésie. Est-ce un hasard
si
, parmi tous les écrivains français, ceux que je vois manifester le se
110
ez, un jour ne serez plus, un jour serez un mort.
Si
« macabre » désigne assez bien l’étrangeté de la mort des autres, cel
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le fatigue ne m’inclinerait à renoncer. Pourtant,
si
tout s’arrête avant midi, pour moi ? Je ne sens pas que l’idée soit t
112
e le naturel se refuse à prendre au sérieux ? Car
si
nous restons impuissants à penser notre mort dans le vif, ce phénomèn
113
es seules dont l’intérêt grandisse avec le temps,
si
l’on admet que le temps va toujours dans le même sens : vers sa fin.
114
ort bien plutôt qu’il ne nous avertit de son but.
Si
l’homme savait un jour ce qu’il en est de son destin et de sa liberté
115
s futures. Signe évident que nous les redoutons. (
Si
le temps, désormais, travaillait contre nous ?) Et le monde entier s’
116
r voir ? Seul, d’ici, je m’étonne : ce monde peut
si
facilement glisser, tout se trouver changé, et les hommes poursuivre
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unes sans les autres ne seraient pas imaginables.
Si
vous me dites maintenant que c’est mon gouvernement mondial que vous
118
’est-à-dire, soyons francs, le comble de l’ennui,
si
ce n’est pas une « utopie dangereuse »… À propos de cette dernière ex
119
grer des projets de paix ? Pour qui sont-ils donc
si
dangereux ? Avez-vous également remarqué que les militaires qui prenn
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l’union sacrée du genre humain ? Eh bien, madame,
si
j’ose le dire : vous êtes servie. II. L’État-nation Non, je n’e
121
ur culture, et d’habiter paisiblement leur terre,
si
la France renonce un beau jour, en même temps que toutes les autres n
122
s Affaires étrangères ? Et ne pensez-vous pas que
si
le gouvernement français n’a plus rien d’autre à faire qu’administrer
123
ses yeux un stade atteint et dépassé, c’est comme
si
tous les avions de série étaient déjà faits ; il en est fatigué d’ava
124
ique et anarchiste, on vous laissera entrer. Mais
si
vous dites sous la foi du serment, que vous ne l’êtes pas, et que vot
125
tembre 1946)ah Je ne savais pas que tout était
si
près, là-bas. J’étais baigné. J’étais fondé. Et je marchais parmi les
126
ce. Secondés par la chance, nous n’y avons passé,
si
je compte bien, guère plus de 22 heures, mais le total normal est d’a
127
avec des armes fournies par certains ministères.
Si
j’en crois ces deux ex-adversaires, leurs astucieux préparatifs de gu
128
ante de la guerre. Car tout tient aux Anglais, et
si
ce bulletin dit vrai, les Anglais tiennent. L’autre jour à Lisbonne u
129
la nature américaine, à la voir la première et de
si
près, avant les gratte-ciel, la statue… Je n’ai jamais eu la sensatio
130
ais plus étrangement accueillant. Tous ces arbres
si
riches, touffus et un peu fous ! Et ces maisons coloniales espacées,
131
un peu fous ! Et ces maisons coloniales espacées,
si
intimes semble-t-il derrière leurs grands portiques. Et comme on aime