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ces Lieux ? — Mais on m’appelle, écoute, la voix
venait
du parc ? — Es-tu bien sûr que c’était une voix ? Ils y couraient. La
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dit-elle. — Dans tes voiles. — Tu les as pris. —
Viens
dans mes bras, ma fille. II. Le marché de l’aube — Choisis la p
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. Tout un hiver, il vécut de ce feu. Le printemps
vint
. — Aurai-je encore besoin du feu ? Je reprendrai ma pierre et me repo
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t et me dit à voix basse : — Puisque Monsieur est
venu
, et puisque Monsieur demande si elle est ici, elle y est évidemment.
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urellement, j’aurais dû pousser la première porte
venue
, sans y penser, et je serais sorti comme j’étais entré. Mais le fait
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e avait de la fièvre.) Je suis là parce que tu es
venu
, tout simplement. Nous étions couchés chez nous. Je ne sais combien d
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impérieuse tendresse. De plus près encore, l’œil
vient
à perdre toute expression, regard absolu de l’angoisse. Si l’un s’éca
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e la décerner ? L’idée moderne de la gloire nous
vient
, dit-on, de la Renaissance. Glorieux est celui qui s’affirme en diffé
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je ne l’avoue jamais, — je fais le modeste — d’où
vient
cette pudeur ? Je ne veux pas la gloire pour vous éblouir, vous que j
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iation, pour peu d’emphase que j’y prête, me fait
venir
les larmes aux yeux ? Gloire et lumière, gloire ou mystère, gloire et
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te naturelle de respirer et de penser, d’aller et
venir
, et d’entretenir nos soucis, nos plaisirs personnels… Combien de temp
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ble est si profond, peut-être si normal, que j’en
viens
à me demander si toutes nos crises ne seraient pas machinées par nous
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he. Il n’est plus d’autre issue que la nuit, mais
viendra-t
-elle après ma mort ou avec elle ? Si c’est avant, où aller, où rester
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e ou faire qui s’accorde à ces temps ? « Une nuit
viendra
, pendant laquelle personne ne peut agir. » C’est quelque part dans l’
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errer nos secrets, pour d’autres qui peut-être ne
viendront
jamais ? Car la carte des pays libres, hier encore presque aussi vast
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uin 1940, on entendait répéter constamment : « Je
viens
d’écouter la radio. Rien de nouveau, toujours les mêmes histoires, pa
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« commencer par le commencement ». Descartes qui
vient
d’assimiler sans sourciller la simplicité d’un objet avec l’aisance à
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sans doute le rôle du langage parabolique… De là
vient
son obscurité. Parler en paraboles, c’est tenter d’exprimer un fait o
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oire à partir d’une vertèbre isolée. Mais l’oubli
vient
avec le premier doute… Petites visions des hommes de peu de foi, visi
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t pouvoir vivre impunément, jusqu’à ce que Hitler
vînt
en prendre avantage. Devant un monde à reconstruire, les grandes ques
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s défendre et illustrer dans une série d’écrits à
venir
: il est temps que la pensée politique rejoigne la psychologie contem
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sse au moins autant qu’elle nous attire. Pourtant
viendra
la paix, bientôt. Et ce sera peut-être pour des siècles. (Il y aura t
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à l’Europe. Mais on sait que le peuple tzigane ne
vint
en Europe qu’en 1417 sous la conduite du « Duc d’Égypte » ; et qu’on
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dépouillé de la Raison. La terreur dans les arts
vint
au siècle suivant. Elle aussi fit la chasse aux « ci-devants » : genr
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té sans condition. Quelques phénomènes extérieurs
viendront
précipiter sa fin. Son sort se trouvait lié, dès sa naissance, aux co
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se à l’improviste, comme au coin d’un bois… Il me
vient
une image dont la netteté pourra faire excuser le prosaïsme : le coup
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andis que je parlais ainsi, une espèce de gêne me
vint
, le sentiment de mal tomber. Il me sembla que mes propos touchaient m
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tait était un grand banquier, ami des lettres. Il
vint
m’attendre au débarqué de l’avion et me conduisit à sa demeure. C’éta
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monde en est à peu près là, que la pensée ne peut
venir
qu’à la remorque d’événements qui n’ont cure de ses arrêts. C’est que
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de vrai, c’est dans ce pays que la première Bombe
vient
d’être construite. Exagérée sans doute et dépassant la mesure de ce q
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la nuit ? » La sentinelle a répondu : « Le matin
vient
et la nuit aussi. » Je n’ai pas fini d’aimer ce cri. Les citations de
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œil ouvert sur l’Europe. C’est toujours de là que
vient
l’initiative. Ce qu’ils ont de plus que nous, c’est un grand art du r
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. Ma nature crie à l’utopie devant ma mort. De là
vient
que l’humanité, dans son ensemble, résiste instinctivement à la pensé
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l’effort entier de notre vie la neutralise. D’où
vient
alors cette prise de conscience, d’une menace, mais aussi de l’incapa
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rouve l’homme à penser concrètement sa fin ? D’où
vient
qu’imperceptible encore au plus grand nombre, à tous les lettrés sans
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a phrase, me jetant dans mon jugement ? S’il nous
vient
à l’idée de penser notre mort, c’est la Mort en nous qui se pense, c’
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e la mort n’est pas le jouet du vertige. Le temps
vient
où les hommes n’auront plus à se défendre, mais seulement à se révéle
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heureuses, par l’effet de quelque pitié. Un homme
vint
, comme viennent les somnambules, le corps en paix, mais le visage aff
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ar l’effet de quelque pitié. Un homme vint, comme
viennent
les somnambules, le corps en paix, mais le visage affreusement nu. Il
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l’éternité. « Mais l’Esprit et l’Épouse disent :
Viens
. Et que celui qui entend dise : Viens ! à celui qui porte avec soi la
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se disent : Viens. Et que celui qui entend dise :
Viens
! à celui qui porte avec soi la rétribution de nos œuvres » — elle es
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ence l’œuvre du Pardon. « Et que celui qui a soif
vienne
, que celui qui veut prenne de l’eau de la vie, gratuitement. » Car ma
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t, dans l’Histoire, cette relation que le premier
venu
peut détecter dans sa conscience, et sans autre instrument qu’un peu
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tière, comme autrefois, en attendant que la Bombe
vienne
volatiliser leurs centres vifs en une seconde, négligeant les armées
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que l’Amérique encore me tient par tout ce que je
viens
d’y vivre en six années, livrons-nous au petit jeu de société mondial
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des fantômes… Je crois bien que cette image m’est
venue
à cause d’une conversation entendue sur le pont cette nuit même. L’he