1 iens ! Laissons tout cela et avançons ! La claire vision d’un but commun et d’un péril qui se désigne lui-même comme total (ou

2 out serait avoué, horreur et charme, à travers la vision d’un saint qui vivrait sa vie consacrée dans les rues, les cafés, les

3 qu’il faut toujours commencer par la fin, par la vision totale, par la révélation des fins dernières. On ne peut connaître le

4 m’est curieusement étrangère. Vous parliez d’une vision totale ?… A. L’expression vous apparaît privée de sens ? Mesurez don

5 nts j’ai vu le but. — J’ai cru le voir… C’est une vision illuminante, instantanée, dont la trace ne tarde pas à s’évanouir dan

6 i ou du pressentiment, soutenu par l’espoir d’une vision renouvelée. Voilà le sens, l’orientation de ma démarche, et c’est pou

7 à l’observateur raisonnable. C. Le propre d’une vision pareille, c’est qu’elle est incommunicable, j’imagine ? A. Il vaut m

8 es sept couleurs. C’est pourquoi le langage de la vision ou de la foi, s’il était pur, serait absolument inexplicable, et évid

9 e Colomb partant pour reconnaître une Amérique de vision . Et cette fin, ce terme, ce télos, tous les hiatus, toutes les obscur

10 parabole est une énigme dont le sens est dans la vision . C. Comment expliquez-vous le plaisir que je prends à la lecture de

11 ment qui a cru voir, et qui voudrait retrouver sa vision et la faire pressentir à d’autres hommes. Une vision ne se transmet p

12 ion et la faire pressentir à d’autres hommes. Une vision ne se transmet pas, c’est le contraire d’une carte postale. Il s’agit

13 ns dernier ne puisse être aperçu sous un angle de vision quelconque. Je dis que l’homme qui a vu quelque chose doit parler la

14 ait vu la fin de notre Histoire : l’ampleur de sa vision le sauve. Mais il est des visions moins illustres, qui n’embrassent p

15 l’ampleur de sa vision le sauve. Mais il est des visions moins illustres, qui n’embrassent pas le monde de haut en bas, dans u

16 en bas, dans un fulgurant inventaire. Je parle de visions furtives qui sont à celle de l’apôtre comme le Petit Monde au Grand M

17 Mais l’oubli vient avec le premier doute… Petites visions des hommes de peu de foi, visions de la fin de nos courtes passions :

18 doute… Petites visions des hommes de peu de foi, visions de la fin de nos courtes passions : la possession, la beauté, la puis

19 t surtout pas de leurs experts. Il la tient de sa vision seule et de son courage de lutter pour la joindre. Lénine, sous le ts

20 mation d’abord, vous m’entendez, mais de sens, de vision , d’ouverture de l’esprit… Forçant à peine, je dirais : c’est d’abord

21 n d’abord, qu’on m’entende bien, mais de sens, de vision , d’ouverture de l’esprit… Forçant à peine, je dirais : c’est d’abord

22 fut lui aussi un poète, en prose et en action, en vision créatrice. 13. Saint-Exupéry, l’auteur de Vol de Nuit et de Terre d