1
nts seuls ne pourront rien faire chez nous. S’ils
veulent
rester eux-mêmes, il faut que leurs diversités se fédèrent au service
2
le Prince ! Et quelle est la femme égarée qui ne
voudrait
aimer le Prince de ces Lieux ? — Mais on m’appelle, écoute, la voix v
3
u possèdes ta Vie, et tu possèdes aussi ton Bien.
Veux
-tu davantage ? Voici, l’une des deux pierres sera ta pierre de Mort,
4
ta pierre de Mort, si tu la choisis seule, et ne
veux
plus souffrir. III. Le coup de pistolet Évidemment, je n’aurais
5
ruit. Mais vous connaissez ces couloirs. Et je ne
voulais
pas être mis à la porte ! Naturellement, j’aurais dû pousser la premi
6
llence ! Le résumé de toutes mes erreurs, si vous
voulez
. Je trouve la porte du bureau directorial. J’entre comme un fou et je
7
sait toujours où ses hommes habitent. L’habitude
veut
qu’ils lui envoient leurs bons vœux de Nouvel An, auxquels il répond
8
» est d’empêcher la mobilisation du pays que l’on
veut
envahir. Les partenaires de l’Axe peuvent devenir les maîtres de l’ai
9
e tu ne perdes. Car ce n’est pas le savoir que tu
veux
, mais la divine connaissance du présent. Or cette connaissance est in
10
e jeu-là. Je me sentirais dépossédé. C’est que je
veux
être aimé pour moi-même, tel que je suis et non point tel que me dési
11
omme tout se complique et se retourne ! Celui qui
veut
la gloire, est-ce qu’il manquerait d’orgueil ? Serait-il plus humble
12
c’est dire aussi : je vous aime, puisque je vous
veux
moins vulgaires que vous n’êtes. Celui qui ne veut pas la gloire tell
13
eux moins vulgaires que vous n’êtes. Celui qui ne
veut
pas la gloire telle que la donne une foule à qui la flatte, n’est-ce
14
nne une foule à qui la flatte, n’est-ce pas qu’il
veut
la gloire telle que lui seul serait capable de se la décerner ? L’id
15
érifiable. » Ce serait instructif et amusant. Je
veux
ma gloire, et je ne l’avoue jamais, — je fais le modeste — d’où vient
16
fais le modeste — d’où vient cette pudeur ? Je ne
veux
pas la gloire pour vous éblouir, vous que j’aime et qui me connaissez
17
ue vous ne croyez point par vous-mêmes — et je ne
veux
pas l’erreur. Ou bien veux-je cette erreur-là ? Certes — mais non com
18
vous-mêmes — et je ne veux pas l’erreur. Ou bien
veux
-je cette erreur-là ? Certes — mais non comme une erreur —, je veux ce
19
eur-là ? Certes — mais non comme une erreur —, je
veux
cela. Qu’est-ce donc que « gloire », dont la prononciation, pour peu
20
l ciel, les symphonies ? Je n’ose pas dire que je
veux
être Dieu. Ce serait là, pourtant, ma vérité, la vérité de mon menson
21
Est-ce à cause que mon nom est : mensonge, que je
voudrais
la gloire et ne sais pas pourquoi ? Ou n’ose pas savoir pourquoi… Ce
22
style et de composition. La rhétorique française
veut
qu’un discours, un essai ou un simple article, soient introduits par
23
attitudes. Comment juger ? De la littérature qui
veut
agir dans l’immédiat, ou de celle qui se préoccupe davantage de durer
24
illaise » finale. On peut penser tout ce que l’on
veut
de ces films, du pire au bien ; j’en retiens pour ma part qu’ils nous
25
Ars prophetica, ou D’un langage qui ne
veut
pas être clair (hiver 1944)j Un critique. J’ai lu vos deux dialog
26
celle-ci qu’on me fasse grief de mes écrits. J’y
voudrais
voir la preuve d’une certaine grièveté qu’ils présentent, comme cela
27
manière de se faire comprendre ? Le critique. On
voudrait
être sûr que vous vous comprenez assez. L’auteur. Assez pour quoi ?
28
gue mal les passages, vous changez de ton et l’on
voudrait
savoir que vous le savez… Il me semble que vous manquez de méchanceté
29
A. C’est justement ce parti pris de clarté que je
voudrais
proposer maintenant à votre réflexion méfiante. Si vous le permettez,
30
e la fin de toute pensée. C. Restons, si vous le
voulez
, sur le plan du langage. N’est-ce pas la cohérence des raisons et à l
31
im, on les ouvre. C. Encore une petite question,
voulez
-vous ? Qui a le droit de parler en paraboles, et d’être obscur à la m
32
elque chose, ou simplement qui a cru voir, et qui
voudrait
retrouver sa vision et la faire pressentir à d’autres hommes. Une vis
33
nis de, « Ars prophetica, ou D’un langage qui ne
veut
pas être clair », Hémisphères, New York, hiver 1944, p. 3-9.
34
nt remis au service de l’homme qui crée et qui se
veut
responsable ? Si nous choisissons la seconde voie, la doctrine du per
35
gissent contre l’homme. Or l’individu, sur lequel
voulait
se fonder la démocratie d’un siècle dernier, et le soldat politique s
36
ècle dernier, et le soldat politique sur lequel a
voulu
se fonder le totalitarisme de ce siècle, ne sont pas des hommes compl
37
ecte la diversité des vocations ; — là où l’homme
veut
être total, l’État ne sera jamais totalitaire. Un certain nombre de m
38
Ces remarques m’amènent à une proposition que je
voudrais
défendre et illustrer dans une série d’écrits à venir : il est temps
39
inctif, comme ils disent. Et c’est tout ce que je
voulais
leur faire dire. (Il leur reste à me traiter de défaitiste.) Une poli
40
e — Taro ou Rota — et le nom de Dieu — Jahvé). On
voudrait
conseiller au lecteur de détruire radicalement tout jeu de ce genre s
41
lichés. J’en parlerai dans un tout autre sens. Je
voudrais
désigner par rhétorique l’ensemble des règles du jeu dans l’art. Fera
42
’introduction et de sortie3, le romancier moderne
veut
créer l’illusion du réel quotidien. Pourtant il ne dispose que de mot
43
st ne signifie presque rien. Or, c’est elle qu’on
veut
reproduire en multipliant les observations exactes et les personnages
44
dépit de son nom, ne souffre pas l’instantané, il
veut
la pose… Tandis que je parlais ainsi, une espèce de gêne me vint, le
45
clavage d’État par nécessité matérielle ? On m’en
voudra
de ces questions, parce qu’elles ne paraissent comporter que des répo
46
sdites. « Une » : Ils peuvent dire tout ce qu’ils
veulent
à leurs voisins ; « deux » : ils reçoivent gratuitement les secours d
47
rs « exagérer » les traits ou phénomènes que l’on
veut
dégager. Admettons que les armées retiennent une bonne partie de leur
48
ement mélangée. En général, les hommes d’affaires
voudraient
que ce monde lointain s’ouvre. Le président de la Chambre de commerce
49
ie tenir des discours capitalistes… D’autres gens
voudraient
faire la guerre à la Russie sans plus attendre, en se servant de la b
50
et qu’elle illustre encore aux yeux du monde. Je
veux
parler de la « mémoire » et de l’« expérience historique », qui est c
51
vie, et fatalement se retourne contre elle. Nous
voulons
échapper au temps, à sa menace, mais c’est peut-être le meilleur ou l
52
’il peut donner. Demandez-moi plutôt pour quoi je
veux
mourir. Et c’était bien ce qu’on faisait. Ainsi tous connurent la mor
53
ontrait ; et son désir ainsi fut exaucé. Un autre
voulait
vivre abondamment au sein d’une perpétuelle pauvreté. Devint soleil.
54
grommelle sous son chapeau de paille ?14 « Qu’il
voudrait
subsister dans ce moment du choix qu’on lui impose maintenant, bien p
55
. « Et que celui qui a soif vienne, que celui qui
veut
prenne de l’eau de la vie, gratuitement. » Car maintenant tout est pa
56
entez ici l’humanité. Notre condition malheureuse
veut
que nous ne sachions imaginer le bien que par contraste avec un mal d
57
êtes servie. II. L’État-nation Non, je n’en
veux
pas un instant à votre ami le colonel. Dites-lui que je respecte la c
58
ationaliser ». On n’ose pas dire « étatiser ». On
veut
encore tirer parti du prestige qui s’attache à l’idée de nation… En f
59
t entrée dans la voie de l’étatisme parce qu’elle
veut
la justice sociale, et que cela n’a rien à voir avec la préparation à
60
st pas simple. Et cela va peut-être choquer ? Que
voulez
-vous, j’ai deux amours. Or l’amour rend parfois plus lucide que l’êtr
61
ine fabuleuse . J’y travaille depuis vingt ans et
voudrais
la voir sortir pour mon quarantième anniversaire. D’autre part, quelq