1
antiques contraints par les dimensions mêmes de l’
État
au classicisme véritable, celui qui exprime le tout en disant le moin
2
monde ont une fin — la faiblesse fatale de notre
État
: cette habitude de nous sentir en règle, donc de nous croire protégé
3
llectives calculées sur la base de statistiques d’
État
. Cependant, à peine libérées des dogmes religieux, ces masses et ces
4
n’emprunte pas les haut-parleurs contrôlés par l’
État
ou par le parti au pouvoir, qui sont la radio et la presse. Seuls ces
5
enferme aujourd’hui dans la cage du parti ou de l’
État
. À vrai dire, il ne l’a pas volé. Le bon moyen d’éviter ces excès d’e
6
ès d’engagement dans le Parti, d’oppression par l’
État
, ce n’est pas du tout de prêcher ce qu’on appelle un « individualisme
7
ue, ce scepticisme, s’applique aux mystiques de l’
État
et du Parti divinisé, aux idéaux purement profanes et séculiers que n
8
urs pouvoirs temporels, justement contestés par l’
État
. Puis elles eurent à défendre leurs pouvoirs spirituels, certains Éta
9
nt à défendre leurs pouvoirs spirituels, certains
États
s’étant laissé aller à les revendiquer injustement. Les docteurs de l
10
s et les Églises ; qu’il a brusquement mis à nu l’
État
minoritaire des chrétiens ; qu’il les a attaqués de front au nom des
11
t cette démission de la pensée et de la morale, l’
État
se voit forcé d’étendre ses pouvoirs, à coups de décrets si généraux
12
sse, ont presque tué, laissant le champ libre à l’
État
et à ses réglementations, souvent utiles, mais qui ne sont jamais règ
13
, mais l’on doutait de la possibilité de créer un
État
fédéral. Comme je l’ai dit dans ma conférence de mardi soir, ce qui é
14
ques, et de je ne sais combien de « races » en un
État
qui les respecte, cette union prend l’allure à la fois d’un antiracis
15
ulté la constitution de 1848, véritable base de l’
État
fédératif moderne. C’est pourquoi la Suisse ne verra jamais sans une
16
seulement dans le mode d’élection du Conseil des
États
, mais surtout, et d’une manière beaucoup plus efficace, dans les cout
17
dirigés par une assemblée des gouverneurs des 48
États
, ni la Suisse par les délégués des 22 cantons. Ce serait impraticable
18
x fédérations sont gouvernées, au-dessus de leurs
États
, et en dehors d’eux, par un exécutif et un législatif issus des peupl
19
s habitudes de mensonge en service commandé par l’
État
. Ce qui dégrade l’esprit, ce n’est pas le fait que les mauvais romans
20
ais là s’arrête la ressemblance. Car en Russie, l’
État
justifie ces scandales au nom de la dialectique marxiste : c’est ains
21
on lutte ouvertement contre elle, l’opinion et l’
État
s’unissent pour la réduire, et cela au nom d’un idéal qui ne change p