1 lus qu’en l’ici-bas, qu’en cette vie-ci, qu’en un bonheur cinématographique, ou qu’en une justice instaurée par l’inquisition p

2 d’une Europe qui aurait cédé aux tentations d’un bonheur étranger à son génie, une Europe américanisée — ce serait par goût —

3 usse sera l’homme le plus conforme au standard du bonheur , celui qui réussit, celui qui ne souffre plus parce qu’il s’est parfa

4 s à-coup ; et le produit de cet équilibre sera le bonheur inévitable, obligatoire. Pour nous, la vie résulte d’un conflit perma

5 e d’un conflit permanent, et son but n’est pas le bonheur , mais la conscience plus aiguë, la découverte d’un sens, d’une signif

6 notre sens d’un absolu qui dépasse l’homme et son bonheur , c’est notre sens du transcendant, précisément, c’est notre foi, qui

7 parence d’un calembour, mais qui formule non sans bonheur , je crois, l’attitude d’engagement et de solidarité qui doit ici nous

8 lité ; enfin le mépris des biens terrestres et du bonheur … L’amour-passion ne peut exister que dans une civilisation marquée pa

9 ns terrestres, et religieusement convaincu que le bonheur est le but de la vie : n’est-ce point écrit dans sa Constitution ? So

10 e nos plus beaux romans d’amour. Les obstacles au bonheur des amants, indispensables au développement d’une grande passion, son

11 vrir. Le divorce est pour nous l’enterrement d’un bonheur , pour eux l’acte de naissance d’une vie plus nette, — ou simplement l

12 à l’amour ni au mariage ; affirmation du droit au bonheur comme seule règle ; et peut-être, du fait de l’égalité complète, désa

13 icelle verte le pied cassé de mon petit fauteuil. Bonheur d’écrire et de me sentir libre nuit et jour. Fin mars 1942 Écrit fini

14 plage. 18 août 1942 Peut-être qu’il n’est pas de bonheur plus conscient que celui de l’enfance retrouvée dans une vacance où l