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vant un comptoir où l’on désigne les plats de son
choix
, — je déjeune avec des étudiants et leurs amies, des professeurs auss
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’en parler. Mais les intellectuels ? Ils n’ont de
choix
qu’entre le journalisme et le professorat. Or je répugne à l’un autan
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d Karl Jaspers déclarait que l’Europe n’a plus de
choix
qu’entre la balkanisation et l’helvétisation. Je suppose que Jaspers
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n (9 janvier 1948)u Les uns nous disent que le
choix
est fatal entre l’URSS et les USA, et les autres refusent le choix pa
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ntre l’URSS et les USA, et les autres refusent le
choix
parce qu’il mènerait fatalement à la guerre. Pour les premiers, l’Eur
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eul remède : nous fédérer Que devient alors ce
choix
que certains nous proposent ou que d’autres déclarent noblement décli
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nt noblement décliner ? En fait, il n’y a plus de
choix
possible. Car la Russie, en refusant de collaborer, en essayant de sa
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nous aider que si nous existons d’abord. Le seul
choix
qui nous reste ouvert, c’est donc celui de l’Europe elle-même. La seu