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térature (1946)b 1. Il faut tenir la théologie
chrétienne
pour la mère de la pensée occidentale, de même que l’Église, par son
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a radio sur les masses, tandis que la prédication
chrétienne
semble réduite, dans la cité, aux proportions d’un chuchotement inter
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et principal de formuler et de critiquer le dogme
chrétien
dans l’Église, elle est en droit de laisser à d’autres le soin d’appl
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ste à ne prendre en considération comme auteurs «
chrétiens
» ou « religieux » que ceux qui parlent de Dieu et traitent de sujets
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L’opportunité
chrétienne
(1947)d Depuis des siècles, depuis la Renaissance, le christianism
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lles : sans le savoir, sans oser se l’avouer, les
chrétiens
devenaient, en Europe comme ailleurs, une minorité doucement persécut
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’il a brusquement mis à nu l’État minoritaire des
chrétiens
; qu’il les a attaqués de front au nom des principes non chrétiens (c
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les a attaqués de front au nom des principes non
chrétiens
(comme le nationalisme) qu’ils croyaient pouvoir tolérer ; qu’il a ét
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ttre en doute la vérité et la validité des dogmes
chrétiens
. L’ère des argumentations « scientifiques » contre la Genèse, la Créa
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t enfin un fait que les trois grandes confessions
chrétiennes
ont retrouvé depuis une ou deux décades le courage de réaffirmer leur
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elles, dans notre temps, c’est poser aux Églises
chrétiennes
un dilemme très net : il ne leur reste plus qu’à s’endormir, ou bien
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jamais règles de vie. Je voudrais une sociologie
chrétienne
pour le siècle. 2° Que l’Église offre un type de relations culturelle
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ficace moralité bourgeoise, avec laquelle trop de
chrétiens
confondent aujourd’hui la vertu ; et qu’elle restaure chez les fidèle
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nelle, seul fondement d’une morale spécifiquement
chrétienne
. « Soyez bien sages » nous disaient les prédicateurs depuis deux sièc
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au xxe siècle, resterait une pure utopie si les
chrétiens
s’en remettaient aux Églises pour le réaliser. Les Églises comme corp
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isés ne peuvent que soutenir et encadrer l’action
chrétienne
. Celle-ci se fera, comme elle s’est toujours faite, par des personnes
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raham ». d. Rougemont Denis de, « L’opportunité
chrétienne
», La Troisième heure, New York, 1947, p. 12-15.
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les termes de votre questionnaire. La conception
chrétienne
de l’amour ? Je demande à voir ce qu’on entend par là. Si on la confo
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ais il est hasardeux de parler de la « conception
chrétienne
de l’amour » comme d’une chose bien connue et qui va de soi. Avant de