1
Le marxisme ne fait pas exception à cette règle,
comme
on s’en convaincra par la lecture des écrits du jeune Marx sur la dia
2
logique, qu’on le veuille ou non, qu’on l’admette
comme
Bergson vers la fin de sa carrière, qu’on cherche à le camoufler comm
3
fin de sa carrière, qu’on cherche à le camoufler
comme
Heidegger, ou qu’on préfère l’ignorer comme Dewey. 3. Les rapports e
4
ufler comme Heidegger, ou qu’on préfère l’ignorer
comme
Dewey. 3. Les rapports entre la théologie et la littérature ne sont
5
ens se mettent à faire de la critique littéraire,
comme
il arrive qu’on en lise sous leur nom dans les revues de pensée relig
6
us d’amateurs qui cherchent à parler des livres «
comme
tout le monde » et à faire oublier leur « spécialité ». Mon idée sera
7
portun de parler d’un livre, j’attends, à la fois
comme
fidèle et comme écrivain, qu’il en parle en théologien, et non pas en
8
d’un livre, j’attends, à la fois comme fidèle et
comme
écrivain, qu’il en parle en théologien, et non pas en homme cultivé,
9
ns de la paroisse de campagne, trop souvent prise
comme
prétexte chez les protestants, va-t-on laisser certaine élite intelle
10
vais art du dernier siècle ? Au lecteur convaincu
comme
moi de la nécessité de rétablir des ponts entre la théologie et les l
11
urante qui consiste à ne prendre en considération
comme
auteurs « chrétiens » ou « religieux » que ceux qui parlent de Dieu e
12
is. Pour l’observateur non prévenu, tout se passe
comme
si le désir de Tantale suffisait à repousser les objets qu’il désire,
13
paysage imaginaire, cette composition simplifiée
comme
un arcane du Tarot et non moins chargée de symboles : un corps, une e
14
table divine. Les liqueurs d’immortalité sont ici
comme
des signes de la Grâce, dont un homme chercherait à s’emparer par sub
15
la mise à mort du fils, offert ensuite aux dieux
comme
nourriture meilleure, il est surprenant d’observer qu’elle invertit e
16
À cette double infraction aux grâces de l’esprit (
comme
je voudrais nommer les lois spirituelles), répond un châtiment dont o
17
néral un caractère de revanche pure et simple, et
comme
automatique. C’est autant dire que dans le monde païen, l’homme reste
18
et le Royaume convoité s’éloignera tout aussitôt,
comme
la branche chargée de fruits. Si un homme veut la Vie éternelle par s
19
ant deux semaines viennent d’avoir lieu à Genève,
comme
on sait, des « Rencontres internationales » placées sous l’égide de L
20
a de l’Université, a obtenu le plus grand succès,
comme
celle, par ailleurs, du romancier français Georges Bernanos, tous deu
21
et provoqué dans la salle des mouvements divers,
comme
on dit. C’est comme cela qu’existe l’esprit européen : dans la libre
22
salle des mouvements divers, comme on dit. C’est
comme
cela qu’existe l’esprit européen : dans la libre discussion, nous con
23
l’adversaire est méchant, puisqu’il ne pense pas
comme
lui. Des entretiens, tels qu’ils viennent d’avoir lieu à Genève, euss
24
ne le ton, la France qui est un pays de dialogue,
comme
aime à répéter André Gide. Quand cesse le dialogue, c’est le totalita
25
: son mari, le lieutenant McCullers, est signalé
comme
le premier Américain blessé lors du débarquement en Normandie. Aujour
26
lle ne tend jamais vers la formule ou le système,
comme
elle ferait irrésistiblement chez un Français. (« Trouver le lieu et
27
lications, de rythmes, de certitudes à embrasser.
Comme
cette Mick, jeune fille pauvre de 15 ans, qui cherche la musique dans
28
it de parler ici d’une « expérience romanesque »,
comme
nous parlons depuis vingt ans d’une « expérience poétique ». L’exempl
29
citera souvent telle phrase d’un héros de Malraux
comme
si elle exprimait la pensée de Malraux, au lieu de n’être qu’un accor
30
d’intrigue, et pourtant une construction serrée,
comme
celle d’un motet à cinq voix qui se signalent et se posent une à une,
31
ouvants, avec quelques éclats de beauté insolite (
comme
la promenade de Baby) qui finissent tous dans un geste mortel, coupan
32
es de plaine et d’océan de nuit où rien ne bouge.
Comme
il n’y a pas de place en Suisse pour un véritable voyage, on s’en tir
33
elles étaient vides. En troisième on retrouvait,
comme
j’ai dit, les gens bien, gracieusement mêlés au peuple souverain de l
34
protégés par toutes les lois divines et humaines,
comme
si le monde où nous vivons était fait à notre mesure, comme si l’huma
35
e monde où nous vivons était fait à notre mesure,
comme
si l’humanité où nous plongeons se conformait aux règles de la bonne
36
e ; et notre âme un cloaque de crimes potentiels,
comme
l’ont dit Freud, Shakespeare et les Pères de l’Église. Ici pourtant l
37
au monde. Tout se passe en somme, inconsciemment,
comme
si notre système de sécurité devait être à chaque instant vérifié, mi
38
! mais il faut y être pour sentir et pour réagir
comme
je le dis. Dès que je m’éloigne un peu, l’indulgence me reprend. Tout
39
entique usager de cette classe n’est pas curieux,
comme
les gens des troisièmes, des menus incidents du trajet. On sent bien
40
e. Des jeunes femmes aux moues insolentes, vêtues
comme
des réclames de magazines, discutent avec un accent révoltant le prix
41
enfants voient juste. Ces gens traversent le pays
comme
s’il n’existait pas, ils vont plus loin. Confirmation de la sentence
42
étendue réelle, sous nos yeux. On doit considérer
comme
liquidée, au sens le plus récent de ce terme, l’illusion d’une chréti
43
n le titre du fameux essai de Novalis. Les masses
comme
les élites échappent aux Églises. Elles ne croient plus qu’en l’ici-b
44
aussi a changé de camp. Tartuffe n’est plus dévot
comme
jadis, il n’est plus même de droite comme hier, il est de gauche, ou
45
s dévot comme jadis, il n’est plus même de droite
comme
hier, il est de gauche, ou « dans la ligne », il se range au nouveau
46
es d’apparente loyauté au parti le plus menaçant,
comme
autrefois Descartes en donnait à l’Église, afin de s’éviter, disent-i
47
ublié qu’il y eût un problème juif. Tout se passe
comme
si l’écrasement du foyer même de ce mal infernal n’avait eu pour effe
48
ée d’une révolution à main armée se voit acceptée
comme
fatale, se voit nourrie de nos passivités. Voilà ce qu’on nous prépar
49
passivités. Voilà ce qu’on nous prépare à droite
comme
à gauche, avec cette minutie sourde et aveugle aux indications du rée
50
défaillances internes, elle se voit confirmée et
comme
objectivée par la rapide élévation de deux empires extraeuropéens. Ce
51
sur elle-même. Il y a plus. Nous voyons l’Europe
comme
vidée, au profit de ces deux empires, de certaines ambitions, de cert
52
sins où elle s’est transplantée. Et tout se passe
comme
si l’excès où ils la portent et l’abus qu’ils nous semblent en faire
53
ont fait fortune en Amérique, venaient d’Europe ;
comme
en venaient le matérialisme dialectique, la technique révolutionnaire
54
outume, qui triomphent dans l’empire des Soviets.
Comme
aussi le respect de la science appliquée qui régit dans ces deux pays
55
pour leur enfant. Car nous pensons à notre Europe
comme
à un « Vaterland », pays des pères, mais l’Amérique, ou la Russie, ne
56
udes de culture périmées, ou peut-être perverses,
comme
le pensent et le disent nos voisins. Je songe à ces enfants, et j’ess
57
onde ? Qu’y perdraient nos enfants ? Alors paraît
comme
dénudée par ces questions une réponse évidente et simple. Elle tient
58
ous compris. C’est un point de vue qui se définit
comme
une position polémique à l’intérieur du champ que l’on observe. Mais
59
usqu’à ce siècle, ne s’est guère sentie et conçue
comme
un tout, comme un corps organisé, c’est surtout parce qu’elle n’avait
60
e, ne s’est guère sentie et conçue comme un tout,
comme
un corps organisé, c’est surtout parce qu’elle n’avait pas l’occasion
61
lle ressent son unité et la définit par contraste
comme
celle d’une conception de l’homme. Esquissons cette comparaison entre
62
oviétique considèrent l’existence de l’opposition
comme
l’indice d’un mauvais fonctionnement, qu’il faut éliminer doucement o
63
t les autres par des moyens un peu moins souples,
comme
on sait, mais les résultats se ressemblent et se ressembleront de plu
64
que ces rencontres seraient un four, ou un flop,
comme
ils disent. La diversité de nos points de vue inquiéterait l’auditeur
65
Europe, et que l’Europe existe au plus haut point
comme
entité spirituelle, dans les diversités qui s’expriment ici, à Genève
66
ur d’homme, traduisant dans la vie de la culture,
comme
dans les structures politiques, les mêmes tensions fondamentales, je
67
ées ni déclenchées par les masses, car les masses
comme
telles n’ont cerveau ni main, ni, par suite, faculté de décision. C’e
68
ct de ses libertés, ou de ses droits individuels,
comme
le firent les requins capitalistes du dernier siècle, il crée dans la
69
sorte, qui se conduit alors vis-à-vis de l’Europe
comme
un groupe absolutisé, comme un vulgaire individu dont la prétendue li
70
vis-à-vis de l’Europe comme un groupe absolutisé,
comme
un vulgaire individu dont la prétendue liberté ne connaît plus aucun
71
rter vis-à-vis de l’Occident, en tant que nation,
comme
le parti le plus irréductible. Le fédéralisme, au contraire, veut uni
72
nté et ces maladies se définissent respectivement
comme
les états d’équilibre ou de relâchement d’une seule et même tension f
73
probable, et c’est là mon espoir, que les Russes,
comme
les Américains, viendront s’enquérir auprès de nous des secrets de no
74
se l’avouer, les chrétiens devenaient, en Europe
comme
ailleurs, une minorité doucement persécutée. Cette persécution à coup
75
qués de front au nom des principes non chrétiens (
comme
le nationalisme) qu’ils croyaient pouvoir tolérer ; qu’il a été abatt
76
isent de moins en moins — et non de plus en plus,
comme
au siècle passé — à mettre en doute la vérité et la validité des dogm
77
naïveté ; tendre une perche à ceux qui se noient.
Comme
laïque se tenant dans l’Église, et voyant au-dehors ses chances d’act
78
lise offre un type de relations humaines viables,
comme
elle le fit aux siècles sombres, avant la floraison du Moyen Âge, qui
79
e et arriérée — académique — dans les arts sacrés
comme
vis-à-vis de la culture vivante, laissant celle-ci désorientée. Il s’
80
un esprit réellement international, ou « global »
comme
disent les Américains, s’instaure sur notre planète, ce ne sera qu’au
81
ttaient aux Églises pour le réaliser. Les Églises
comme
corps organisés ne peuvent que soutenir et encadrer l’action chrétien
82
t encadrer l’action chrétienne. Celle-ci se fera,
comme
elle s’est toujours faite, par des personnes et par des petits groupe
83
es petits groupes ; par quelques « fous de Dieu »
comme
saint François d’Assise ; par des gens de peu réunis dans une chambre
84
trop grand… Peut-être même par des petites revues
comme
celle-ci ? 2. Kierkegaard veut dire par là : « l’incomparable, l’un
85
es sexes. Si vous tenez entre vos mains ce texte,
comme
un graphologue intuitif tient une lettre à peine regardée, et que vou
86
tez de formuler ce qu’il évoque dans votre esprit
comme
type de civilisation, j’imagine que vos conclusions ne seront point t
87
mœurs sexuelles de l’Europe peuvent être définies
comme
un jeu très complexe opposant un ensemble de règles sociales communém
88
, semble-t-il, l’une faite de vices et de vertus,
comme
chez nous, mais l’autre étant un « sport » d’une nature différente, —
89
chaque être. Il suppose un objet irremplaçable et
comme
prédestiné par un acte divin. Ces lignes, écrites en Amérique, trahi
90
ment de la conscience et de la densité de la vie.
Comme
on demandait à une Américaine intelligente si le suicide par amour ex
91
appellent affair tout autre chose que le business
comme
nous disons). Le mariage à l’américaine est une institution d’un type
92
main (et un peu plus). On ne saurait dire d’elle,
comme
de l’Européenne, par, métaphore idéaliste, qu’elle règne au sein de s
93
ent « spiritualiste » rend un culte sentimental :
comme
si la « poésie des travaux ménagers » ne correspondait pas, en fait,
94
a femme manifeste qu’elle sait ce qu’on lui doit.
Comme
elle est installée dans la vie ! Elle s’y avance avec l’autorité, sou
95
les favorise, soit qu’elles montrent en affaires
comme
ailleurs une efficiency sans égale. Nous sommes donc en présence d’un
96
on de Vipères, a seul osé dénoncer le « momisme »
comme
la Gorgone du matriarcat américain. MOM est partout, elle est tout e
97
en elle le goût de la liberté et de l’autonomie,
comme
elle dira ; entendons bien : de la domination. Ainsi la femme se viri
98
souvent, se perd dans les alcools. Tout se passe
comme
si l’homme d’Amérique n’avait qu’un goût modéré pour la femme, dont i
99
intéressés, le divorce américain ne saurait être,
comme
chez nous, la douloureuse rupture d’une longue intimité, celle-ci n’e
100
expérience mal engagée ou négative. Nous pensons,
comme
toujours, à conserver5, eux à ouvrir. Le divorce est pour nous l’ente
101
éricaine se donne libre carrière dans ce domaine,
comme
si elle excusait tout parce qu’elle amuse. Vous penserez que ce n’est
102
e divorce à l’américaine est considéré avant tout
comme
la mise en ordre de deux vies. Derrière tous les motifs allégués, il
103
x vies. Derrière tous les motifs allégués, il y a
comme
partout l’adultère. En Europe, où l’on croit au mariage-sacrement, à
104
e un Américain, c’est être un homme « décent » et
comme
je demandais à quelques étudiants ce qu’ils entendaient par là, l’un
105
r ni au mariage ; affirmation du droit au bonheur
comme
seule règle ; et peut-être, du fait de l’égalité complète, désaffecti
106
stes puritains qui tentaient follement de faire «
comme
si » l’instinct sexuel pouvait être passé sous silence ou nié ; les s
107
les sexologues qui tenteront follement de faire «
comme
si » ce même instinct souffrait des mesures rationnelles ; les produc
108
e disait : « Vous autres, Européens, vous écrivez
comme
si vous étiez déjà morts. Oh ! ce n’est pas un reproche aussi violent
109
ièrement espacées. Ce pays qui n’aime pas la mort
comme
les Germains, et n’en fait point de cérémonies grandiloquentes comme
110
et n’en fait point de cérémonies grandiloquentes
comme
les Latins, a les cimetières les plus heureux du monde. ⁂ Cambridge r
111
rectangles égaux, et l’absorba sans le regarder,
comme
on résout un petit problème de logique pure. Il portait une mouche au
112
par deux, vont et viennent sur ce toit en lisant.
Comme
il n’y a ni mur, ni barrière, il faut craindre à chaque fois qu’elles
113
qu’au temps de mon île atlantique. 21 avril 1942
Comme
on regarde les vitrines différemment selon qu’on a de l’argent dans s
114
dans la même, on ne voit pas les mêmes objets. Et
comme
le monde est une vitrine, en bonne partie, il doit être possible de d
115
OWI.— André Breton, superbement courtois, patient
comme
un lion bien décidé à ignorer les barreaux de sa cage, apparaît vers
116
e liasse de documents, les feuillette rapidement,
comme
sans regarder, sort une page d’un petit geste nerveux : « Voilà ce qu
117
é sur le ventre et relevant les jambes. Tonio rit
comme
un gosse : « Vous direz plus tard en montrant ce dessin : c’est moi !
118
alité au sens propre du terme (ce qui est à tous,
comme
on le dit d’un cœur, d’un taureau ou d’un four « banal »). Fin de la
119
tiez « occupés », nous étions en exil, et les uns
comme
les autres dans l’inaccepté, dans la dépossession profonde, dans une
120
: son mari, le lieutenant McCullers, est signalé
comme
le premier Américain blessé lors du débarquement en Normandie. Aujour
121
lle ne tend jamais vers la formule ou le système,
comme
elle ferait irrésistiblement chez un Français. (« Trouver le lieu et
122
aussi l’incertitude. Or ce n’est pas l’angoisse,
comme
on le répète complaisamment, ce n’est pas même l’anxiété, c’est simpl
123
ls ou non. Et à la fin — car ils ne sont pas fous
comme
les nazis —, ils verront bien que leur avantage est d’y rentrer. L
124
ant sa résidence une arbre d’une espèce rare ; et
comme
le jardinier lui objectait que ces arbres-là prennent plus d’un siècl
125
ur la Suisse de M. Denis de Rougemont, il a donné
comme
argument principal le cas de notre propre armée. En Europe même, les
126
Berdiaef les orthodoxes et Aron les agnostiques.
Comme
dirait Péguy, c’était un rassemblement de toutes les croyances et inc
127
utait de la possibilité de créer un État fédéral.
Comme
je l’ai dit dans ma conférence de mardi soir, ce qui étonne tous les
128
en retour favorisés par eux. À l’homme considéré
comme
pur individu, libre mais non engagé, correspond un régime démocratiqu
129
prépare toujours la tyrannie. À l’homme considéré
comme
soldat politique, totalement engagé mais non libre, correspond le rég
130
orrespond le régime totalitaire. Enfin, à l’homme
comme
personne, à la fois libre et engagé, et vivant dans la tension entre
131
crète, typique, et particulièrement concluante. ⁂
Comme
toutes les grandes idées, l’idée fédéraliste est très simple, mais no
132
interaction, cette dialectique, cette bipolarité,
comme
on voudra, qui est le battement même du cœur de tout régime fédéralis
133
ste en soi. C’est peut-être parce que cette idée,
comme
je le disais tout à l’heure, est à la fois simple à sentir et très dé
134
son sujet. Jusqu’en 1848, elle allait sans dire,
comme
la vie même ; elle était la vie du civisme et de la pratique politiqu
135
ustre ce principe. Chaque fois qu’un des cantons,
comme
Zurich, ou un groupe de cantons citadins, plus riche ou plus peuplé q
136
logie. On pourrait définir l’attitude fédéraliste
comme
un refus constant et instinctif de recourir aux solutions systématiqu
137
y représente une fonction propre, irremplaçable,
comme
celle d’un organe dans un corps. Or la vie normale du corps dépend de
138
Chacun sait qu’il serait déraisonnable de choisir
comme
arbitres d’un match les capitaines des équipes en présence. C’est pou
139
possible, mais facile à réaliser, et rapidement,
comme
le fut celle des cantons suisses en 1848. La nécessité en est évident
140
militaire. Le totalitarisme est simple et rigide,
comme
la guerre, comme la mort. Le fédéralisme est complexe et souple, comm
141
alitarisme est simple et rigide, comme la guerre,
comme
la mort. Le fédéralisme est complexe et souple, comme la paix comme l
142
e la mort. Le fédéralisme est complexe et souple,
comme
la paix comme la vie… Et parce qu’il est simple et rigide, le totalit
143
fédéralisme est complexe et souple, comme la paix
comme
la vie… Et parce qu’il est simple et rigide, le totalitarisme est une
144
s-mêmes intégralement fédéralistes — fédéralistes
comme
on respire — la partie sera déjà plus qu’à moitié gagnée. Car si l’Eu
145
à voir ce qu’on entend par là. Si on la confond,
comme
il arrive, avec le légalisme institué par la bourgeoisie, je pense qu
146
parler de la « conception chrétienne de l’amour »
comme
d’une chose bien connue et qui va de soi. Avant de la déclarer périmé
147
ou un seul temps, qui ait jamais condamné l’amour
comme
tel, ou l’ait même nommé dans un code. De quoi donc voudrait-on le li
148
ur. Cet idéal n’est pas seulement « souhaitable »
comme
le suggère modestement votre questionnaire, il est l’idéal par excell
149
e. C’est la raison même pour laquelle une enquête
comme
la vôtre peut être conduite sans que mort s’en suive, ni même une ame
150
e la différence. Si par exemple elles admettaient
comme
naturelle l’homosexualité, cela n’augmenterait pas notablement le nom
151
t films favorisentf. Si l’on estime au contraire,
comme
je le fais, que nous vivons dans le chaos, l’amertume et la contradic
152
parlent en leur nom. C’est ainsi que L’Humanité,
comme
pour détourner l’attention des mises au pas mensuelles de la culture
153
eurs américains ne sont pas aux ordres de Truman,
comme
ceux de l’URSS sont aux ordres de Staline ; 2° Les éditeurs américain
154
diteurs américains cherchent à faire de l’argent,
comme
les nôtres, tout en publiant parfois une œuvre de qualité qui ne rapp
155
dans ses rapports avec « l’esprit », pour parler
comme
les communistes. Les intellectuels européens qui ont connu de près la
156
au dossier n’ajouteraient rien que l’on ne sache.
Comme
dans tous les pays où l’entreprise est libre, mais plus que chez nous
157
jugeait l’ouvrage très mauvais, mais l’acceptait
comme
très vendable. Qu’il y ait là une dégradation de l’esprit, je pense q
158
èmes que pose la « culture des masses » en Russie
comme
en Amérique. Un communiste moins que tout autre a le droit d’ironiser
159
d’œil, c’est que « l’homme moderne est démodé »,
comme
l’a dit un Américain : sa conscience est en retard sur le milieu nouv
160
dûment colonisés ! » Personne n’ose dire cela, ou
comme
cela. Mais certains le pensent et finissent par le dire, d’une manièr
161
rejoindront un jour, les défaitistes auront perdu
comme
il se doit, et les nationalistes feront l’opposition indispensable à
162
les bras ballants, regardant à droite et à gauche
comme
s’il n’y avait rien devant nous. Quand le monde attend de nous l’inve
163
fondamentale. Et les autres s’ensuivent aisément,
comme
le corps quand la tête a passé. Car si je suis unique, il est une voi
164
que pour moi seul, et que seul je pourrai deviner
comme
on fait un poème, ou plutôt : comme on le rejoint quand on l’invente
165
urrai deviner comme on fait un poème, ou plutôt :
comme
on le rejoint quand on l’invente en épousant un rythme errant. Désorm
166
me et révèle un accord instant, il marche au son,
comme
les grands appareils suivent une route en do dièse dans la nuit des h
167
vrais jeux. Bien entendu, pour l’usage quotidien,
comme
pour le tout-venant du rêve qui le reflète, n’importe quel objet pour
168
complaisance ou interprétation. Ils agissent donc
comme
des révélateurs de moi-même à mes propres yeux. D’autre part, il se p
169
émonitions et prédictions heureuses, une sur dix,
comme
la loi du hasard nous autoriserait à l’attendre. Vous négligez tous l
170
ela rate. « Cela rate au moins neuf fois sur dix,
comme
toutes vos expériences de laboratoire. Et comme vous, je ne retiens q
171
, comme toutes vos expériences de laboratoire. Et
comme
vous, je ne retiens que le dixième, qui donne un sens. Mais les neuf
172
nse affaire d’amour ! Nous ne sommes pas aimantés
comme
des grains de limaille, nous sommes aimés par un destin. Et parfois i
173
e, si j’inventais un vers ou si je le retrouvais,
comme
un souvenir perdu, comme un rêve qui sombrait et que je ramène sur la
174
ou si je le retrouvais, comme un souvenir perdu,
comme
un rêve qui sombrait et que je ramène sur la berge du réveil par une
175
devant un jury ! Allez donc refaire l’expérience,
comme
l’exige leur coutume. Pourtant, c’est vrai.) ⁂ Bonne et mauvaise supe
176
t, c’est vrai.) ⁂ Bonne et mauvaise superstition,
comme
il y a bonne et mauvaise poésie. Ajoutons que le vrai superstitieux s
177
le vrai superstitieux se moque des superstitions
comme
le vrai poète des sujets et des mots poétiques : ni plus ni moins. L’
178
rnier étage, dans un petit bureau étroit et blanc
comme
une cellule de moine, tout embrumé par la fumée des pipes, que je ren
179
rtait un sweater bleu et un pantalon de flanelle,
comme
les étudiants de l’Université. Un soir (j’avais publié depuis peu mes
180
. Je n’en croyais pas mes oreilles ; c’est un peu
comme
si j’avais entendu : « Ici, Newton »… Pourtant, c’était bien Einstein
181
roblèmes d’aujourd’hui : les noirs, les ouvriers,
comme
hier la prohibition. Voilà qui allait de soi en Europe aussi, avant l
182
r époque, ils accomplirent leur métier d’écrivain
comme
alors on le concevait. Et c’est cela qui me semble essentiel. Ils n’é
183
semble essentiel. Ils n’étaient pas des inadaptés
comme
, au contraire, le furent les hommes de lettres du xixe siècle, par e
184
s. Ceux qui élèvent la voix, les hommes de 40 ans
comme
vous les nommez, ne font que poursuivre les discours commencés avant
185
te pour lui, c’est la qualité, et non la quantité
comme
dans le totalitarisme) ; il a pour base la sauvegarde des qualités pr
186
en plus menaçant. Or, ce totalitarisme m’apparaît
comme
le pire danger auquel nous sommes exposés. Son importance donne la me
187
esure de notre absence de présence au monde. Tout
comme
la guerre et la mort, il est simple et rigide. Le fédéralisme, au con
188
fédéralisme, au contraire, est complexe et souple
comme
la paix, comme la vie. Il ne faut pas avoir peur de ces complexités,
189
contraire, est complexe et souple comme la paix,
comme
la vie. Il ne faut pas avoir peur de ces complexités, de ces complica
190
ssède une doctrine très précise dont elle se sert
comme
d’un instrument de conquête et qui dicte une tactique scientifique :
191
ent l’intention de nous entretenir à grands frais
comme
des malades de luxe, ingrats et susceptibles. Elle cherche à nous aid
192
s’étaient contentés de mots français bien connus,
comme
résumé ou adaptation, la polémique actuelle eût pris un autre cours.
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de Galland, qui sont pourtant le record du genre,
comme
on peut le vérifier d’un coup d’œil, si on les place sur un rayon de
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dans le grand public, s’il n’eût pas été présenté
comme
américain d’origine. (Américain signifiant pour les uns : dépourvu de
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se discute : on peut considérer leurs raccourcis
comme
des introductions insuffisantes, mais utiles à des œuvres d’accès mal
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opos, il est curieux de relever que tout se passe
comme
si les grands chefs-d’œuvre se prêtaient mieux au résumé que les ouvr