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udié, ni par les docteurs de l’Église, ni par les
critiques
littéraires. Et cependant comment en nier l’importance, dans un siècl
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uter que les théologiens se mettent à faire de la
critique
littéraire, comme il arrive qu’on en lise sous leur nom dans les revu
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alité ». Mon idée serait bien plutôt d’exiger des
critiques
littéraires un minimum de connaissances théologiques, dont ils se mon
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rtains d’entre eux se consacrent à l’examen, à la
critique
et même, cas échéant, à une sorte de direction spirituelle des tendan
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rection de recherches peut-être féconde. 10. Une
critique
théologique de la littérature devra mettre en garde son public contre
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taquer la cause des prolétaires, et tout essai de
critique
libre se voit taxer de réaction. Cette mauvaise foi brutale en servic
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st-à-dire : une mesure de l’homme, un principe de
critique
permanente, un certain équilibre humain résultant de tensions innombr
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agement personnel, libre, efficace et constamment
critique
. Et je ne dis pas cela dans l’abstrait ; j’ai en vue des exemples pré
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de encore l’apanage du scepticisme et de l’esprit
critique
. Les Églises, autrefois, les redoutaient ; je pense qu’elles doivent
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es doivent aujourd’hui les nourrir, si cet esprit
critique
, ce scepticisme, s’applique aux mystiques de l’État et du Parti divin
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en constater que presque tout les gêne : l’esprit
critique
les gêne, les différences individuelles les gênent, l’opinion libre e
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re, a besoin de l’Europe, j’entends de son esprit
critique
autant que de son sens inventif. La pensée du monde, c’est l’Europe.
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trêmes, avec une belle indépendance vis-à-vis des
critiques
de l’extérieur. Renaissance du thomisme et des études mystiques chez
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Ces lignes, écrites en Amérique, trahissent une
critique
inconsciente de l’atmosphère du Nouveau Monde : elles en peignent le
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ît qu’elles sont par nature discutables. Certains
critiques
américains déclarent que la jeunesse de leur pays est sex-obsessed, m
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exy, et que l’obsession n’existe que chez lesdits
critiques
. Certains Européens penseraient plutôt de la même jeunesse qu’elle ma
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ns extérieures, tant de nervosité à l’égard de la
critique
, une pareille incapacité à intégrer l’opposition. Voici les États-Uni
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c une force, une pertinence, une cruauté qu’aucun
critique
européen n’égale. De Mencken à Philip Wylic, de Thorsten Veblen à Rei
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aurait pas provoqué pareille indignation chez les
critiques
, ni rencontré pareil succès dans le grand public, s’il n’eût pas été
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ésumé que les ouvrages d’une honnête moyenne. Les
critiques
n’ont pas protesté tant qu’on nous a servi Shakespeare et Goethe, Cer
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e œuvre atteindre enfin la vaste audience que nos
critiques
n’avaient pas su lui procurer ? Pour ma part, je salue de mes vœux to
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ble de se les procurer chez le libraire. Tous les
critiques
français ne devraient-ils pas se liguer pour qu’un code de ce genre s