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nts romantiques. C’est que l’écrivain romantique
croit
voir dans les dogmes autant d’entraves à l’essor créateur, tandis que
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s lois spirituelles), répond un châtiment dont on
croit
deviner qu’il n’est qu’une double réfraction du crime dans l’ordre hu
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conseiller continue son discours… Soudain : « Je
crois
, très honorés Messieurs, dit Flachs en se levant, je crois que je ple
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ès honorés Messieurs, dit Flachs en se levant, je
crois
que je pleure ! » Et, en effet, il se rassoit en sanglotant brièvemen
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-à-dire qu’elle s’annule de soi-même. Si un homme
croit
pouvoir s’autoriser du mérite de ses œuvres, il ne pleurera pas : car
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Jung, de ballet, de sculpture précolombienne. Je
crois
bien que toute la jeune littérature, la jeune musique, la jeune peint
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te habitude de nous sentir en règle, donc de nous
croire
protégés par toutes les lois divines et humaines, comme si le monde o
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air trop contents d’être là, on les refoule. J’ai
cru
remarquer à ce propos que le peuple suisse paraît de plus en plus enc
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e sans doute, fume en feuilletant un magazine. Je
croyais
autrefois que les premières étaient vides. C’était vrai, les enfants
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triompher ; l’autre est un parfait gentleman qui
croit
que les bonnes manières viendront à bout de tout. Mais, si la brute s
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comme les élites échappent aux Églises. Elles ne
croient
plus qu’en l’ici-bas, qu’en cette vie-ci, qu’en un bonheur cinématogr
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e pessimisme, et que plusieurs des rides que j’ai
cru
distinguer sur le visage spirituel du continent — je ne dis rien de s
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rofondissement de la conscience. En Russie, je ne
crois
pas être injuste en affirmant que ces rencontres seraient simplement
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oyance toute mystique au sujet de la vocation. Je
crois
qu’un être est maintenu en vie par la vie même de sa vocation, et qu’
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re accomplie… Mais cette raison irrationnelle, de
croire
à nos chances de durée, ne peut ni ne doit vous suffire. J’en indique
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te petite parabole à mes amis américains : « Vous
croyez
, leur disais-je, que le plus grand est nécessairement le meilleur. Et
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calembour, mais qui formule non sans bonheur, je
crois
, l’attitude d’engagement et de solidarité qui doit ici nous inspirer,
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ipes non chrétiens (comme le nationalisme) qu’ils
croyaient
pouvoir tolérer ; qu’il a été abattu finalement, dans ses formes décl
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pas vous ce soir, c’était donc une erreur. Ils ne
croient
guère à la valeur unique d’un être, — et il est vrai qu’il faut beauc
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n. Si grave que soit un tel jugement, j’incline à
croire
que la facilité avec laquelle l’Américain divorce, révèle que ses mar
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y a comme partout l’adultère. En Europe, où l’on
croit
au mariage-sacrement, à la continuité de la famille, à l’héritage, on
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jeunesse qu’elle manque de vraie sensualité. Ils
croient
sentir entre les sexes une sourde hostilité, qu’ils attribuent nature
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à rivaliser d’intolérance brutale avec ceux qu’il
croit
condamner… N’est-ce pas cela, le vrai danger totalitaire, dans un pay
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sque d’instaurer. Mais c’est aussi parce qu’on ne
croit
plus au mal, en Amérique. « C’est trop affreux pour être vrai », dit-
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leurs régimes « d’avenir »… Celui qui ne veut pas
croire
au diable travaille fatalement pour lui. Cambridge (Mass.), 18 avril
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Jung, de ballet, de sculpture précolombienne. Je
crois
bien que toute la jeune littérature, la jeune musique, la jeune peint
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iats et devient une puissance de premier plan. On
croyait
le fascisme abattu. Les statistiques révèlent qu’à l’heure présente o
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e délivrée des tyrans et des dictatures, cesse de
croire
à la démocratie. L’Europe qui se donne pour battue, quand à elle seul
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ts. C’est fatal. Et cela durera tant qu’elle nous
croira
les plus forts. — Tant que la bombe sera de notre côté… Que pensez-vo
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lus. Ce qui est sûr, c’est qu’elle y travaille. —
Croyez
-vous que le « rideau de fer » s’explique par la peur qu’ont les Russe
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Tout ce qui vient de nous les inquiète, et ils se
croient
forcés de tout refuser. — Alors que faire ? — Je ne vois qu’une solut
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dins, plus riche ou plus peuplé que les autres, a
cru
pouvoir imposer sa primauté, les autres se sont ligués contre lui, l’
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éjà beaucoup plus unie, en réalité, qu’elle ne le
croit
. C’est sur le plan de l’action gouvernementale que les oppositions et
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ine. Il est la liberté même. (Et quant à ceux qui
croient
que c’est la haine qui libère, ils croient aussi sans doute que la po
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ux qui croient que c’est la haine qui libère, ils
croient
aussi sans doute que la police crée l’ordre, quand elle n’en est que
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s jours depuis le congrès de Montreux9 : « Vous y
croyez
à cette fédération de l’Europe ? » Je réponds qu’il s’agit plutôt de
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dire, d’une manière un peu différente : « Vous y
croyez
à cette fédération de l’Europe ?… » Derrière ce scepticisme en quête
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leue de passer pour utopistes et d’avoir l’air de
croire
un peu à quelque chose) se cachent en réalité trois formes de sabotag
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parce qu’ils nous livrent aux magies intimes. Se
croire
ou se sentir unique, c’est la superstition fondamentale. Et les autre
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les vœux, incantations, magie — et la prière ? «
Croire
», disait Kierkegaard, « que Dieu peut à tout instant, voilà la santé
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es mêmes trucs aussi, souvent vulgaires. Le poète
croit
que 12 syllabes, exactement… Le superstitieux, que le 21 du mois, à 7
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oix qui me dit : « Allô ! Ici Einstein ». Je n’en
croyais
pas mes oreilles ; c’est un peu comme si j’avais entendu : « Ici, New
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s, en conséquence, ils deviennent des errants. Je
crois
, quant à moi, que cette transformation de leur existence ne peut pas
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d’être ses satellites, elle nous déclare et nous
croit
ses ennemis et les esclaves de l’Amérique. Et tout le verbiage des co
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’apparition des « condensés », on serait tenté de
croire
que ces produits sont d’invention américaine, et que leur soudaine di
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e peuvent qu’en écarter le lecteur. Vogüé résume,
croit
condenser, mais perd en densité, précisément. Pour Galland et Nerval,
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ulariser la connaissance des chefs-d’œuvre. Et je
crois
vain de s’indigner des « condensés » tant qu’on n’aura rien fait pour