1 uence de telles origines. Or le lien de filiation entre nos disciplines de pensée et la théologie, pour être moins généraleme

2 n préfère l’ignorer comme Dewey. 3. Les rapports entre la théologie et la littérature ne sont pas aussi clairs, ni aussi fac

3 ir, petit à petit, des éléments de commune mesure entre le croyant et le lecteur dans un même homme. Ceci dit, j’en reviens à

4 u comme moi de la nécessité de rétablir des ponts entre la théologie et les lettres vivantes, je soumets à titre d’exemples e

5 int là le signe d’une incompatibilité inquiétante entre l’élite active et les « milieux d’Église » ? 7. Une théologie orthod

6 seconde partie du xiie siècle, en plein conflit entre cathares et catholiques, féodaux du Nord et « démocrates » du Sud ; l

7 tous les biens de l’oncle, pour lui avoir dédié, entre tant d’autres, une seule pensée d’amour pur et gratuit. L’auteur du n

8 dition que nous ayons plus de contacts personnels entre représentants des différents pays. » … Notez, nous dit encore Denis d

9 son premier roman qui venait de paraître — écrit entre 19 et 22 ans — et elle me dit merci, bien sérieusement selon la coutu

10 s vers le Vieux Monde. ⁂ La principale différence entre la jeune littérature américaine et la française, c’est que la premièr

11 centrés et plus émouvants que les vrais, parce qu’ entre le départ et l’arrivée ne s’établit jamais cette monotonie des heures

12 ette conclusion qui en ouvre une autre, tandis qu’ entre les deux s’opère en un clin d’œil la silencieuse révolution du centre

13 é, dans les trois langues nationales. À mi-chemin entre l’instituteur et le gendarme, un personnage vêtu d’un sévère uniforme

14 s sur les axes du monde. Quel ennui, ces secondes entre les deux ! j. Rougemont Denis de, « La lutte des classes », CFF. P

15 t plus petite que nature : physiquement resserrée entre deux grands empires dont les ombres immenses s’affrontent au-dessus d

16 victoire douteuse sur Hitler, rétrécie et coincée entre deux grands empires, dépossédée par eux de presque tous ses monopoles

17 nception de l’homme. Esquissons cette comparaison entre l’Europe et les nouveaux empires qui se désignent typiquement par des

18 ’une manière un peu trop schématique et abstraite entre l’Européen, d’une part, l’Américain et le Soviétique, de l’autre, je

19 us le voyons dans ses plus purs modèles, crucifié entre ces contraires qu’il a d’ailleurs lui-même définis : l’immanence et l

20 fet, c’est en chacun de nous le conflit permanent entre la liberté et la vocation d’une part, et d’autre part l’engagement da

21 orale civique, cet équilibre, sans cesse rajusté, entre la liberté et l’engagement, dont s’honorent en Europe les pays dominé

22 s nations. Ici, l’équilibre vivant doit s’établir entre les groupes divers et la nation unie, puis entre les nations diverses

23 entre les groupes divers et la nation unie, puis entre les nations diverses et l’Europe ; puis entre l’Europe et le monde. À

24 uis entre les nations diverses et l’Europe ; puis entre l’Europe et le monde. À tous les degrés, nous retrouvons les mêmes te

25 dans la tension normale qu’il s’agit de maintenir entre le particulier et le général. D’une part, en effet, le nationalisme é

26 l faut survivre. Or l’Europe démoralisée, coincée entre deux grands empires, minée par son propre génie et par l’abus de ses

27 risme a rompu la paix fausse qui semblait établie entre les sociétés laïques et les Églises ; qu’il a brusquement mis à nu l’

28 e rendant. (Dans ce « presque » est la différence entre honneur et honte, vie et mort.) Et que trouvent aujourd’hui les peupl

29 ue vis-à-vis du problème des sexes. Si vous tenez entre vos mains ce texte, comme un graphologue intuitif tient une lettre à

30 faciles à définir. Comment expliquer le contraste entre le puritanisme rigoureux de tel village de la Pennsylvanie, de tel mi

31 la négation de l’autre, si bien que le contraste entre les deux relève en fin de compte d’une même estimation du rôle et de

32 e grande ville américaine, ménage peu de contacts entre mari et femme, et sans doute n’en souffrent-ils guère. Lui déjeune av

33 s mariages manquent de sens et de sérieux. Il n’y entre pas pour toute la vie, mais pour un bail de « trois-six-neuf ». Une j

34 le manque de vraie sensualité. Ils croient sentir entre les sexes une sourde hostilité, qu’ils attribuent naturellement à l’a

35 rniers, loin de relever d’une dialectique normale entre contrainte et liberté, trahisse un fléchissement vital. Possible auss

36 phère tout en affadissant la vie, provisoirement. Entre les moralistes puritains qui tentaient follement de faire « comme si 

37 r. Mais les intellectuels ? Ils n’ont de choix qu’ entre le journalisme et le professorat. Or je répugne à l’un autant qu’à l’

38 aujourd’hui, je me suis enfermé sans plus bouger, entre mon fauteuil et ma table — les deux bras du fauteuil touchant le bord

39 . Je devais aller chez des amis après le dîner. J’ entre au hasard dans un petit restaurant, au bas de Madison Avenue. La sall

40 s, manches retroussées, fatigue, paniques locales entre des groupes qui bavardent… Passe Julien Green, il apporte son texte s

41 ion. (Et c’est le signe de la gloire moderne.) Il entre dans le domaine public, dans la banalité au sens propre du terme (ce

42 son premier roman qui venait de paraître — écrit entre 19 et 22 ans — et elle me dit merci, bien sérieusement selon la coutu

43 ins vers le Vieux Monde. La principale différence entre la jeune littérature américaine et la française, c’est que la premièr

44 t la Chine, l’abandonnant à une guerre sans merci entre le Kouomintang et l’armée communiste, qui n’est même pas soutenue par

45 000 Américains évacués, la lutte reprend en Chine entre l’armée des provinces communistes et Tchang Kaï-chek, cependant que l

46 ois autonome et solidaire. Il vit dans la tension entre ces deux pôles : le particulier et le général ; entre ces deux respon

47 e ces deux pôles : le particulier et le général ; entre ces deux responsabilités : sa vocation et la cité ; entre ces deux am

48 s deux responsabilités : sa vocation et la cité ; entre ces deux amours : celui qu’il se doit à lui-même et celui qu’il doit

49 a fois libre et engagé, et vivant dans la tension entre l’autonomie et la solidarité, correspond le régime fédéraliste. J’ajo

50 a personne soit un moyen terme ou un juste milieu entre l’individu sans responsabilité et le soldat politique sans liberté. C

51 anité complète. La personne n’est pas à mi-chemin entre la peste et le choléra, mais elle représente la santé civique. Un hom

52 oit de l’eau et qui se lave n’est pas à mi-chemin entre celui qui meurt de soif et celui qui se noie. Et de même, le fédéral

53 spers déclarait que l’Europe n’a plus de choix qu’ entre la balkanisation et l’helvétisation. Je suppose que Jaspers entendait

54 cret d’un équilibre souple et constamment mouvant entre des groupes qu’il s’agit de composer en les respectant, et non point

55 consiste dans l’équilibre continuellement rajusté entre l’autonomie des régions et leur union. Il consiste dans la compositio

56 ir une éthique, c’est-à-dire recréer des tensions entre la « nature » et un ordre, ou plus exactement : entre nos instincts d

57 e la « nature » et un ordre, ou plus exactement : entre nos instincts déréglés et les règles d’un jeu nouveau. Quel jeu ? Que

58 La balance n’est pas égale entre les États-Unis et l’URSS (8 novembre 1947)q L’anecdote circulait à

59 « dans son pays » : c’est la vie de Montparnasse entre les deux guerres que décrivent ses Tropiques, publiés à Paris, et int

60 s sommes de petits malins qui refusent de choisir entre la peste et le choléra, entre les blocs. Nous tenons la balance égale

61 refusent de choisir entre la peste et le choléra, entre les blocs. Nous tenons la balance égale… ⁂ Eh bien ! non, la balance

62 Rougemont Denis de, « La balance n’est pas égale entre les États-Unis et l’URSS », Le Figaro littéraire, Paris, 8 novembre 1

63 l’Allemagne et les démocraties : tout se passait entre nous, Européens, nous sentions donc surtout nos divisions. Aujourd’hu

64 stes : cet équilibre souple et sans cesse rajusté entre deux exigences contradictoires mais également essentielles à la vie,

65 Tout homme, dès qu’il se voit isolé par le sort, entre en superstition : c’est sa voie clandestine. L’explorateur va découvr

66 invente en épousant un rythme errant. Désormais j’ entre dans l’incomparable, où la piste se crée sous les pas qui la suivent.

67 l a nommée le premier, ils règlent la circulation entre les profondeurs et la surface manifeste. ⁂ Je ne parlais que des Gran

68 , parce qu’il n’y avait plus de communauté réelle entre l’écrivain d’une part, la bourgeoisie et les masses en formation de l

69 due », « Le nœud gordien » — textes qu’il écrivit entre 20 et 40 ans. Mais son plus important projet est de composer une mora

70 8)u Les uns nous disent que le choix est fatal entre l’URSS et les USA, et les autres refusent le choix parce qu’il mènera

71 s les seconds proclament qu’ils ne choisiront pas entre la peste et le choléra et qu’ils tiennent la balance égale entre le r

72 et le choléra et qu’ils tiennent la balance égale entre le refus du stalinisme et le refus de l’américanisme. Tel est le dial

73 qui se poursuit depuis des mois : choisir ou non entre les blocs. Tout cela repose sur l’idée simple que nous sommes pris en

74 ela repose sur l’idée simple que nous sommes pris entre deux grands empires également impérialistes, également avides de nous

75 sons précises et objectives que l’on peut établir entre les deux puissances nous conduisent à la même conclusion : il n’y a p

76 même conclusion : il n’y a pas de commune mesure entre le danger soviétique pour l’Europe et le prétendu danger yankee. La R