1 1947, Articles divers (1946-1948). Conversation à bâtons rompus avec M. Denis de Rougemont (30-31 août 1947)
1 notre fédéralisme ne peut venir que d’une Europe fédérée . o. Rougemont Denis de, « [Entretien] Conversation à bâtons rompus
2 1947, Articles divers (1946-1948). L’attitude fédéraliste (octobre 1947)
2 plus, il a fallu des siècles aux Suisses pour se fédérer , et nous avons besoin de solutions rapides. » À la deuxième objection
3 s cantons contre la centralisation. Pour les uns, fédérer veut dire simplement : s’unir. Pour les autres, être fédéraliste veut
4 le fouetter. Brusquement, la question se pose de fédérer l’Europe dès la paix rétablie. Mais parce qu’elle se pose brusquement
5 toute vie organique. Rappelons-nous toujours que fédérer , ce n’est pas mettre en ordre d’après un plan géométrique à partir d’
6 an géométrique à partir d’un centre ou d’un axe ; fédérer , c’est tout simplement arranger ensemble, composer tant bien que mal
7 s, et qui les brimerait tous. Si l’Europe doit se fédérer , c’est pour que chacun de ses membres bénéficie de l’aide de tous les
8 et de personnes qui prendront l’initiative de se fédérer en dehors des gouvernements nationaux. Et ce sont ces groupes et ces
3 1947, Articles divers (1946-1948). Une Europe fédérée (20 décembre 1947)
9 Une Europe fédérée (20 décembre 1947)r J’entends dire tous les jours depuis le congrè
10 les négations et de demi-mesures — c’est l’Europe fédérée devant les deux empires. C’est l’Europe rejoignant le xixe siècle, p
11 ois d’août. r. Rougemont Denis de, « Une Europe fédérée  », Une Semaine dans le monde, Paris, 20 décembre 1947, p. 1-2.
4 1948, Articles divers (1946-1948). Les deux blocs ? Il n’en existe qu’un (9 janvier 1948)
12 vante n’est pas un bloc. Un seul remède : nous fédérer Que devient alors ce choix que certains nous proposent ou que d’au
13 éfendre l’Europe, c’est de la faire, donc de nous fédérer . Malgré les Russes et avec l’appui probable des démocrates américains