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changé d’abord. Que lui servirait, pense-t-il, de
gagner
le monde s’il y perdait son moi ? Il est certain qu’à sa manière il a
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Il est certain qu’à sa manière il a raison. Car à
gagner
, l’on perd toujours quelque chose : l’attente, l’espoir, la nostalgie
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e s’identifie à l’une de ses tendances, celui qui
gagne
est donc toujours un autre. Et celui qui désire ne gagnera jamais. C’
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st donc toujours un autre. Et celui qui désire ne
gagnera
jamais. C’est le sophisme de l’empereur : Napoléon n’est pas un Bonap
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qu’a perdu la religion, c’est la politique qui le
gagne
. Admirable libération ! Insistons fortement sur ce trait : le fanatis
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deux empires extraeuropéens. Ce sont eux qui ont
gagné
la guerre, et non pas nous. Ce sont eux qui ont repris en charge le p
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la guerre ont tout perdu ; mais celles qui l’ont
gagnée
n’ont rien gagné : elles ont seulement repoussé une menace, au prix d
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t perdu ; mais celles qui l’ont gagnée n’ont rien
gagné
: elles ont seulement repoussé une menace, au prix de sacrifices pres
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ire. Mais alors le mari perd en autorité ce qu’il
gagne
en intimité. Il se peut que les mariages de ce type — où l’homme joue
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ntellectuel en chômage . Je disais simplement : «
Gagner
peu ». Et cela pouvait suffire en France. Ici, la recette ne vaut rie
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me paraissent hypocrites ou faciles à réduire. «
Gagner
sa vie », dit-on, mais en vivant ainsi on aurait beaucoup moins à la
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ais en vivant ainsi on aurait beaucoup moins à la
gagner
. « Faire une carrière », mais vues d’ici, toutes les « carrières » so
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ant ainsi en force originelle ce qu’elle pourrait
gagner
en conscience de ses fins. De même pour le fédéralisme européen. Un i
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on respire — la partie sera déjà plus qu’à moitié
gagnée
. Car si l’Europe doit durer, c’est aux fédéralistes qu’elle le devra,
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je vous l’assure, la partie sera plus qu’à moitié
gagnée
. Voici venue l’heure de nous séparer. Nous faisons encore, côte à côt
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En Amérique, les ouvriers se mettent en grève et
gagnent
à peu près à chaque fois les améliorations qu’ils revendiquent, sur u
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ndifféremment) quantité de romans espagnols, pour
gagner
sa vie. Dès 1768, Ducis condense Shakespeare. « Il a rogné ses drames