1 1946, Articles divers (1946-1948). Genève, rose des vents de l’esprit (19 décembre 1946)
1 ons j’aurai à poser à la Russie. Je lui dirai : «  Vous accusez les démocraties d’être purement formelles, de n’être pas comp
2 formelles, de n’être pas complètement réalisées ; vous prétendez, vous, Russie, être une démocratie réelle. Et vous avez des
3 être pas complètement réalisées ; vous prétendez, vous , Russie, être une démocratie réelle. Et vous avez des camps de concen
4 dez, vous, Russie, être une démocratie réelle. Et vous avez des camps de concentration, et vous interdisez aux poètes de s’e
5 elle. Et vous avez des camps de concentration, et vous interdisez aux poètes de s’exprimer librement, et vous n’avez pas la
6 interdisez aux poètes de s’exprimer librement, et vous n’avez pas la liberté de la presse, et vous repoussez l’existentialis
7 t, et vous n’avez pas la liberté de la presse, et vous repoussez l’existentialisme qui pose des questions, et vous refoulez
8 ssez l’existentialisme qui pose des questions, et vous refoulez les reporters étrangers et vous êtes le peuple le plus milit
9 ions, et vous refoulez les reporters étrangers et vous êtes le peuple le plus militariste du monde. Si vous vous dites un pa
10 s êtes le peuple le plus militariste du monde. Si vous vous dites un pays démocratique, c’est simple mot. Votre démocratie e
11 s le peuple le plus militariste du monde. Si vous vous dites un pays démocratique, c’est simple mot. Votre démocratie est pl
12 ous dites un pays démocratique, c’est simple mot. Votre démocratie est plus formelle que celles de nous tous. Nous, nous acce
13 ceptons de n’être pas complètement démocratisés ; vous , vous ne l’acceptez pas. À vous de faire le premier pas. Ouvrez vos f
14 s de n’être pas complètement démocratisés ; vous, vous ne l’acceptez pas. À vous de faire le premier pas. Ouvrez vos frontiè
15 nt démocratisés ; vous, vous ne l’acceptez pas. À vous de faire le premier pas. Ouvrez vos frontières. Vous pouvez venir che
16 eptez pas. À vous de faire le premier pas. Ouvrez vos frontières. Vous pouvez venir chez nous. Vous refusez ? Nous ne deman
17 s de faire le premier pas. Ouvrez vos frontières. Vous pouvez venir chez nous. Vous refusez ? Nous ne demandons qu’à compren
18 vrez vos frontières. Vous pouvez venir chez nous. Vous refusez ? Nous ne demandons qu’à comprendre. C’est à quoi, d’ailleurs
2 1947, Articles divers (1946-1948). Préface à Le Cœur est un chasseur solitaire de Carson McCullers (1947)
19 ns américains, chez Carson McCullers en tout cas, vous ne pourrez tirer des dialogues qu’une connaissance plus intime des hé
3 1947, Articles divers (1946-1948). La lutte des classes (1947)
20 lasses (1947)j Les trains suisses, bien qu’ils vous conduisent en moins d’une heure d’un monde à l’autre — de Neuchâtel à
21 expérience de la vie new-yorkaise, où personne ne vous voit jamais, se propose par contraste une réponse. C’est qu’en Suisse
22 s, trop sérieux et choqués par on ne sait quoi… ? Vous les soutenez d’abord avec curiosité, puis vous trouvez que cela suffi
23  ? Vous les soutenez d’abord avec curiosité, puis vous trouvez que cela suffit, mais eux bien loin de se troubler pèsent enc
24 p de retenue… À propos de cette pax helvetica, si vous pensez que j’exagère, laissez-moi recopier un « avis » imprimé que j’
25 , et pour la même raison, des transparents. (Avez- vous remarqué que les trains qui vous croisent sont transparents s’ils von
26 nsparents. (Avez-vous remarqué que les trains qui vous croisent sont transparents s’ils vont très vite ? On ne cesse de voir
4 1947, Articles divers (1946-1948). Les maladies de l’Europe (1947)
27 es maladies de l’Europe (1947)g On m’a prié de vous parler ce soir d’une Europe à laquelle je reviens après six ans d’abs
28 u tout premier regard, une lucidité sans recours. Vous prenez cette amie dans vos bras, vous ne trouvez à dire que des phras
29 ucidité sans recours. Vous prenez cette amie dans vos bras, vous ne trouvez à dire que des phrases banales : « Viens ici qu
30 ns recours. Vous prenez cette amie dans vos bras, vous ne trouvez à dire que des phrases banales : « Viens ici qu’on se voie
31 tu n’as pas trop changé ! » Mais d’un coup d’œil, vous avez lu toute son histoire. Ainsi j’ai retrouvé l’Europe. Sur son vis
32 dain sur lui, dans le corps à corps qui s’ensuit, vous ne distinguez plus deux points de vue, mais seulement deux lutteurs é
33 éviter, disent-ils, les pires ennuis. Si ces abus vous font élever la voix, partout l’on vous chuchote un conseil de prudenc
34 i ces abus vous font élever la voix, partout l’on vous chuchote un conseil de prudence. Certes, le conformisme en soi n’est
35 trait de l’Europe que je viens d’esquisser devant vous pèche par excès de pessimisme, et que plusieurs des rides que j’ai cr
36 livrent le secret de l’opposition que je voudrais vous faire sentir. Pour eux la vie se résume en deux opérations : producti
37 croire à nos chances de durée, ne peut ni ne doit vous suffire. J’en indiquerai rapidement quelques autres, et ce sera ma co
38 é cette petite parabole à mes amis américains : «  Vous croyez, leur disais-je, que le plus grand est nécessairement le meill
39 punément multiplier n’importe quoi par 10 ou 100. Vous oubliez la mesure de l’homme. Si, par exemple, vous multipliez par 10
40 us oubliez la mesure de l’homme. Si, par exemple, vous multipliez par 10 toutes les dimensions d’une maison, vous ne pourrez
41 ipliez par 10 toutes les dimensions d’une maison, vous ne pourrez plus gravir les escaliers ni vous asseoir dans les fauteui
42 son, vous ne pourrez plus gravir les escaliers ni vous asseoir dans les fauteuils… » Ma troisième raison d’espérer, ce sont
43 nt de penser, que penser d’autre pour la paix, je vous le demande, qu’un idéal fédératif mondial ? C’est pourquoi, sans recu
44 geant à l’Europe et à sa vocation mondiale, et je vous invite à le dire avec moi : Je pense, donc j’en suis ! g. Rougemon
5 1947, Articles divers (1946-1948). La guerre des sexes en Amérique (janvier 1947)
45 eune Amérique vis-à-vis du problème des sexes. Si vous tenez entre vos mains ce texte, comme un graphologue intuitif tient u
46 -à-vis du problème des sexes. Si vous tenez entre vos mains ce texte, comme un graphologue intuitif tient une lettre à pein
47 ntuitif tient une lettre à peine regardée, et que vous tentez de formuler ce qu’il évoque dans votre esprit comme type de ci
48 que vous tentez de formuler ce qu’il évoque dans votre esprit comme type de civilisation, j’imagine que vos conclusions ne s
49 esprit comme type de civilisation, j’imagine que vos conclusions ne seront point trop différentes de celles que je voudrai
50 eu, un voyage, un divorce. Never get involved, ne vous laissez jamais prendre au piège d’une intrigue complexe et qui menace
51 amais. C’est OK ou ce n’est rien. Si ce n’est pas vous ce soir, c’était donc une erreur. Ils ne croient guère à la valeur un
52 couple américain au restaurant, ou dans un train. Vous verrez une femme très soignée — son ménage simplifié lui en laisse le
53 guisée en bonne vieille ; mom, chère vieille mom, votre mom aimante, etc., elle est la fiancée à tous les enterrements, le ca
54 ndains annonçant les mariages de la classe riche, vous trouverez les noms des conjoints suivis de cette mention qui n’étonne
55 comme si elle excusait tout parce qu’elle amuse. Vous penserez que ce n’est pas sérieux, et peut-être aurez-vous raison. Si
56 erez que ce n’est pas sérieux, et peut-être aurez- vous raison. Si grave que soit un tel jugement, j’incline à croire que la
6 1947, Articles divers (1946-1948). Journal d’un intellectuel en exil (mars 1947)
57 et nos essais. Une jeune romancière me disait : «  Vous autres, Européens, vous écrivez comme si vous étiez déjà morts. Oh !
58 romancière me disait : « Vous autres, Européens, vous écrivez comme si vous étiez déjà morts. Oh ! ce n’est pas un reproche
59 : « Vous autres, Européens, vous écrivez comme si vous étiez déjà morts. Oh ! ce n’est pas un reproche aussi violent qu’il v
60 Oh ! ce n’est pas un reproche aussi violent qu’il vous paraît. Je veux dire que l’on sent chez vous un tel souci de la forme
61 u’il vous paraît. Je veux dire que l’on sent chez vous un tel souci de la forme durable… » Eux, c’est un certain dynamisme,
62 le livre. L’un me répond au bout d’une semaine : votre livre est très bien, je voudrais le publier, mais il a le malheur de
63 éditeur, ce serait un suicide. — Comment cela ? — Vous êtes trop objectif. On parlerait de cinquième colonne à propos de ma
64 ne à propos de ma maison et de vous-même. — Savez- vous que mon livre est sur la liste noire des Allemands et même de l’organ
65 l’organisation vichyssoise des libraires ? Savez- vous que la Gestapo en a saisi, brûlé, mis au pilon tous les exemplaires r
66 vraie Cinquième Colonne, dans nos démocraties, je vous le dis, c’est la paresse d’esprit ! 27 janvier 1941 Soirée, hier, che
67 ne page d’un petit geste nerveux : « Voilà ce que vous cherchiez, mon cher. Une bonne idée pour vous là-dedans ! » Cela tien
68 que vous cherchiez, mon cher. Une bonne idée pour vous là-dedans ! » Cela tient de la divination, et c’est juste neuf fois s
69 rait bien savoir un peu ce qui se passe… « N’êtes- vous pas l’auteur du Secret ? Souffrez que j’en sois la victime. » Sur quo
70 iers de plus d’une race… « Chemins du monde, l’un vous suit. » Chemins d’exil. Wesport (Connecticut), 15 août 1942 Huit jour
71 relevant les jambes. Tonio rit comme un gosse : «  Vous direz plus tard en montrant ce dessin : c’est moi ! » Le soir, il nou
72 us lit les fragments d’un livre énorme (« Je vais vous lire mon œuvre posthume ») et qui me paraît ce qu’il a fait de plus b
73 … mais sachez-le : Nous n’étions pas absents de vous plus que de nous-mêmes. Vous étiez « occupés », nous étions en exil,
74 tions pas absents de vous plus que de nous-mêmes. Vous étiez « occupés », nous étions en exil, et les uns comme les autres d
75 re. Comment lui résisterait-on ? C’est un ami. Il vous a reçus d’abord et vous a proposé ses façons et usages qu’il convenai
76 ait-on ? C’est un ami. Il vous a reçus d’abord et vous a proposé ses façons et usages qu’il convenait d’aimer. Bientôt, s’il
77 s qu’il convenait d’aimer. Bientôt, s’il voit que vous restez là, il change un peu : vous n’êtes plus l’invité mais un clien
78 s’il voit que vous restez là, il change un peu : vous n’êtes plus l’invité mais un client, et qui devrait s’arranger pour p
79 t, et qui devrait s’arranger pour payer. Et quand vous n’avez plus d’argent, c’est tout d’un coup le monsieur qui ne tient p
80 t d’un coup le monsieur qui ne tient pas à ce que vous causiez des ennuis. Débrouillez-vous. Et puis, vous êtes trop nombreu
81 pas à ce que vous causiez des ennuis. Débrouillez- vous . Et puis, vous êtes trop nombreux, on ne peut pas s’occuper de chacun
82 us causiez des ennuis. Débrouillez-vous. Et puis, vous êtes trop nombreux, on ne peut pas s’occuper de chacun de vous. Et c’
83 p nombreux, on ne peut pas s’occuper de chacun de vous . Et c’est bien vrai. Nous étions trop nombreux. En France, en Suisse
84 it, il y en a toujours trop. Cependant notre sort vous paraissait enviable, à juste titre. Les pires tourments de l’esprit e
7 1947, Articles divers (1946-1948). Einstein, patriarche de l’âge atomique, m’a dit : « C’est pour dissimuler sa pauvreté et sa faiblesse que l’URSS méfiante, s’entoure de secret… » (9 août 1947)
85 épourvus de toute espèce d’inhibition sociale. Je vous en donnerai un bon exemple. Il y a quelques mois, une de mes voisines
86 porte. La petite fille me dit : « Maman pense que vous pourrez m’aider pour mes devoirs d’arithmétique. » Je l’ai aidée de m
87 C’est une charmante enfant. — Depuis quand vivez- vous en Amérique ? — Depuis 1934. Mais j’y étais venu une première fois en
88 up de banquets, j’ai entendu beaucoup de speechs. Vous ne pouvez imaginer à quel point ce pays a changé depuis lors. Le nive
89 ui inquiète les Américains, c’est la Russie. Avez- vous remarqué qu’il se développe ici une sorte d’hystérie antirusse ? Mé
90 Tant que la bombe sera de notre côté… Que pensez- vous de ce délai de cinq ans qu’on cite partout, et qui serait nécessaire
91 qui est sûr, c’est qu’elle y travaille. — Croyez- vous que le « rideau de fer » s’explique par la peur qu’ont les Russes que
92 e. L’indicateur y serait trop bon marché. — Selon vous , ils redoutent des fuites au sujet de leurs préparatifs militaires pr
93 ui se passe aujourd’hui dans leurs frontières. Je vous le répète, ce qui domine la situation présente, c’est que les Russes
94 une organisation mondiale solide, sans l’URSS. — Vous entendez : en offrant aux Russes une invitation permanente à les rejo
95 re au violoniste : « Ce qu’il y a d’ennuyeux avec vous , Albert, c’est que vous ne savez pas compter ! » Je pense à l’Institu
96 qu’il y a d’ennuyeux avec vous, Albert, c’est que vous ne savez pas compter ! » Je pense à l’Institut qu’Einstein a fondé av
97 -là prennent plus d’un siècle à se développer : «  Vous voyez, riposta le maréchal, il n’y a pas une seconde à perdre ! »
8 1947, Articles divers (1946-1948). Conversation à bâtons rompus avec M. Denis de Rougemont (30-31 août 1947)
98 te m’installer à Ferney dans quelques jours. Avez- vous beaucoup écrit pendant ce « temps de pénitence » ? Oui, passablement.
99 son petit cadre, est valable pour l’Europe. Voyez- vous , on ne se rend pas compte, en Suisse, qu’il existe en nous, aujourd’h
9 1947, Articles divers (1946-1948). La liberté dans l’amour [Réponse à une enquête] (novembre 1947)
100 e me propose donc de serrer de près les termes de votre questionnaire. La conception chrétienne de l’amour ? Je demande à voi
101 ais les rapports sexuels. Maintenant, le texte de votre enquête trahit une certaine impatience à l’endroit de tutelles, inter
102 s sages et les saints de tous les temps sont avec vous pour affirmer la Liberté dans l’Amour et par l’Amour. Cet idéal n’est
103 ment « souhaitable » comme le suggère modestement votre questionnaire, il est l’idéal par excellence de tout ce qui mérite le
104 le3, que réside la lourde réalité du problème que vous posez. Je ne me sens pas capable de le résoudre en quelques lignes, e
105 la raison même pour laquelle une enquête comme la vôtre peut être conduite sans que mort s’en suive, ni même une amende. Si n
10 1947, Articles divers (1946-1948). La balance n’est pas égale entre les États-Unis et l’URSS (8 novembre 1947)
106 lique le guide, ils ne circulent pas encore, mais vous , qu’est-ce que vous dites de la question des Noirs aux États-Unis, he
107 ne circulent pas encore, mais vous, qu’est-ce que vous dites de la question des Noirs aux États-Unis, hein ? » Ce dialogue d
11 1947, Articles divers (1946-1948). Une Europe fédérée (20 décembre 1947)
108 tous les jours depuis le congrès de Montreux9 : «  Vous y croyez à cette fédération de l’Europe ? » Je réponds qu’il s’agit p
109 par le dire, d’une manière un peu différente : «  Vous y croyez à cette fédération de l’Europe ?… » Derrière ce scepticisme
12 1948, Articles divers (1946-1948). Notes sur la voie clandestine (hiver 1948)
110 ment son destin. Survient alors celui qui dit : «  Vous ne retenez que les coïncidences, prémonitions et prédictions heureuse
111 la loi du hasard nous autoriserait à l’attendre. Vous négligez tous les cas où cela rate. « Cela rate au moins neuf fois su
112 ela rate au moins neuf fois sur dix, comme toutes vos expériences de laboratoire. Et comme vous, je ne retiens que le dixiè
113 e toutes vos expériences de laboratoire. Et comme vous , je ne retiens que le dixième, qui donne un sens. Mais les neuf autre
114 me. J’imagine un destin actif et joueur. Arrêtez- vous un moment, je vous prie, devant cette nouveauté proprement dramatique
115 stin actif et joueur. Arrêtez-vous un moment, je vous prie, devant cette nouveauté proprement dramatique. Quel coup pour no
116 ccourt sur douze pieds, et la femme est au rendez- vous . (Allez répéter cela devant un jury ! Allez donc refaire l’expérience
13 1948, Articles divers (1946-1948). Rencontre avec Denis de Rougemont (janvier 1948)
117 z-lui ce qu’il fait : Je n’ai d’autre spécialité, vous répondra-t-il, que de réfléchir aux conséquences générales des découv
118 rique, de la Russie et de la bombe atomique. Avez- vous eu l’impression qu’Einstein se sentait responsable de sa découverte ?
119 out transformé, l’on a mis des cretonnes partout. Vous voyez ça : des cretonnes !… » À New York, reprend Denis de Rougemont,
120 x qui élèvent la voix, les hommes de 40 ans comme vous les nommez, ne font que poursuivre les discours commencés avant 1939.
121 sions, toutes les classes soient représentées. Je vous le répète ; c’est dans la mesure où toutes les aspirations pourront s
122 européen pourra s’imposer. Mais sa réalisation ne vous semble-t-elle pas chimérique ? Nullement. Si nous parvenons à dévelop
123 viennent eux-mêmes intégralement fédéralistes, je vous l’assure, la partie sera plus qu’à moitié gagnée. Voici venue l’heure
124 Espérons que la bombe atomique n’interrompra pas vos travaux… La bombe n’est pas dangereuse du tout, me répond-il. C’est u
14 1948, Articles divers (1946-1948). Ce sont les Français qui ont commencé (La querelle des « condensés… ») (14 février 1948)
125 s (3144 vers) et de celui de Béroul (4485 vers). Vous trouverez sans peine, dans n’importe quelle histoire de la littératur