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s de fait et de nature, autant que d’origine. Les
grandes
doctrines encore vivantes et agissantes au xxe siècle ont toutes pri
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de la littérature et peut s’en désintéresser sans
grand
dommage. Si l’on admet qu’elle a pour objet principal de formuler et
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hérétiques, c’est le cas le plus fréquent, dont à
grands
frais ils redécouvrent quelques bribes, des encyclopédistes aux exist
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sur Unamuno, sur Rilke, sur Kafka, et sur un très
grand
nombre de poètes, de romanciers et d’essayistes des plus jeunes génér
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ence, en l’aula de l’Université, a obtenu le plus
grand
succès, comme celle, par ailleurs, du romancier français Georges Bern
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nous prouve que l’esprit européen s’inspire d’une
grande
liberté et d’une parfaite franchise de paroles. Sinon, ce ne serait p
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sse. Les Français, notamment, sont venus avec une
grande
curiosité et un grand désir de tirer quelque chose de positif des ent
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mment, sont venus avec une grande curiosité et un
grand
désir de tirer quelque chose de positif des entretiens de Genève. Il
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idait avec une malicieuse dignité : c’est le plus
grand
poète anglais depuis Eliot. À l’autre bout de la table George Davis,
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ntre de pensée et d’art que j’aie trouvé dans une
grande
ville de ce pays. Et puis leur nomadisme habituel les a repris. Un an
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est une jungle atomique, l’humanité dans sa très
grande
majorité une espèce animale désordonnée, lubrique, rapace, irresponsa
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, il se range au nouveau conformisme. Dans telles
grandes
capitales d’Europe, on voit des écrivains et des savants donner des g
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tres continents. L’Europe nous semblait donc plus
grande
qu’elle n’était. D’où l’effet de choc que produisit dans nos esprits,
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te que nature : physiquement resserrée entre deux
grands
empires dont les ombres immenses s’affrontent au-dessus d’elle, rongé
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, par sa curiosité et son commerce à l’époque des
grandes
découvertes, par ses armes et son art de la guerre mis au service tan
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capitaux, les idéaux contagieux et les armes, le
grand
commerce et jusqu’à la curiosité de la planète ! Tout cela dans l’esp
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r partie active, regardent vers la Russie, et les
grands
hommes d’affaires regardent vers l’Amérique. À tort ou à raison — je
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uteuse sur Hitler, rétrécie et coincée entre deux
grands
empires, dépossédée par eux de presque tous ses monopoles et moyens d
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r un bien meilleur parti, pour l’avantage du plus
grand
nombre ? Que valent nos craintes ? Qu’avons-nous peur de perdre en vé
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nt organisé autour de cette absence insensible au
grand
nombre. Qu’y perdrait le monde ? Qu’y perdraient nos enfants ? Alors
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e pour nous, c’est l’homme exceptionnel, c’est le
grand
homme ; pour eux, c’est au contraire l’homme moyen, le common man, ba
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pe et de ces deux filles parfois ingrates du plus
grand
Occident nous suggère une formule de l’homme typiquement européen : c
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ivre. Or l’Europe démoralisée, coincée entre deux
grands
empires, minée par son propre génie et par l’abus de ses vertus bien
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e que l’Amérique, et surtout la Russie — ces deux
grandes
plaines d’un seul tenant — peuvent se permettre d’expérimenter. Ma de
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ains : « Vous croyez, leur disais-je, que le plus
grand
est nécessairement le meilleur. Et que l’on peut impunément multiplie
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t symbole de l’Esprit. Un fils soumis de Rome, le
grand
Paul Claudel, pouvait écrire vers la fin de cette période qu’à la que
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pour longtemps. C’est enfin un fait que les trois
grandes
confessions chrétiennes ont retrouvé depuis une ou deux décades le co
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é une menace, au prix de sacrifices presque aussi
grands
que ceux qu’elles eussent été contraintes de subir en se rendant. (Da
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ore. Ce programme, qui résume à mes yeux les plus
grandes
chances d’action du christianisme au xxe siècle, resterait une pure
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’ils n’ont pas le sens commun, qu’ils voient trop
grand
… Peut-être même par des petites revues comme celle-ci ? 2. Kierkega
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’une passion véritable, car elle suppose une très
grande
force d’imagination créatrice ; des dispositions spirituelles à la fo
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des amants, indispensables au développement d’une
grande
passion, sont à ses yeux autant de preuves que l’affaire est mal enga
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qui menace de tirer à conséquence : telle est la
grande
maxime de sa morale nouvelle. Les difficultés sentimentales qui nous
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es femmes d’Europe souffrent encore, pour la plus
grande
satisfaction des hommes. L’Américaine a renversé le rapport des force
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oisin. La journée d’un couple bourgeois, dans une
grande
ville américaine, ménage peu de contacts entre mari et femme, et sans
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point de pudeur, la nudité triomphe avec le plus
grand
naturel. Point de mystère non plus quant aux « origines de la vie »,
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Et pourtant, dans cette liberté, qui entraîne une
grande
licence des mœurs chez les jeunes gens, l’Européen s’étonne de ne poi
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des Églises, demeurées isolationnistes dans leur
grande
majorité. La situation ne m’apparaît pas simple. Si les Églises s’opp
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où un ami me prêtait sa chambrette, je trouve un
grand
jeune homme assis sur l’escalier. Il m’attendait. Il m’entraîne au ca
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t, me dit-on, conçut l’idée de son Waste Land… Un
grand
cimetière le domine, je n’en ai jamais vu de plus serein. Point de ba
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sans doute repourvue. Si j’y vais, j’ai les plus
grandes
chances. J’y suis allé et une demi-heure plus tard, je me mettais à c
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evant le micro. Cependant que s’affairent dans la
grande
salle centrale d’anciens collaborateurs des Nouvelles littéraires ,
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sa cage, apparaît vers cinq heures au fond de la
grande
salle. Il vient nous prêter sa voix noble, agrémentée d’un léger siff
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ilité. Puis s’efforcer de suivre la ligne de plus
grande
efficacité, sans la moindre bavure savante pour l’élégance. On ne sav
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l’exiger, selon les cas. Que serait-ce d’être un
grand
écrivain dans une langue morte ? Ou dans une langue parlée seulement
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pouvoir de signification commune. Une carrière de
grand
écrivain commence par la qualité et finit par la signification. À par
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idait avec une malicieuse dignité : c’est le plus
grand
poète anglais depuis Eliot. À l’autre bout de la table George Davis,
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ntre de pensée et d’art que j’aie trouvé dans une
grande
ville de ce pays. ⁂ Et puis leur nomadisme habituel les a repris. Un
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onde chaque matin dans l’excitante confusion d’un
grand
journal américain : la juxtaposition des faits, des lieux, des plans
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, mais lesquelles ? Il n’est pas un de ces faits,
grands
ou petits, moral, économique, culturel, religieux, qui ne modifie les
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plus orgueilleux des continents, et qui fait une
grande
crise de scepticisme et de manque de confiance en soi, tandis que ses
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maladies que l’on jalouse. Si l’un de ces quatre
grands
malades recouvrait subitement la santé, il deviendrait impérialiste m
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les mettre au défi de se redresser pour tenir un
grand
rôle. Ce sont nos quatre pauvretés qui nous lient et qui assurent not
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iques pleins de salles de bains : c’est l’une des
grandes
universités du continent. Depuis deux ans que j’y vis, je vois passer
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1945, de livrer le secret de la bombe aux quatre
Grands
, donc pratiquement à l’URSS ? Au risque de passer pour fasciste à ses
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litaire restera prête à fonctionner dans tous les
grands
pays, les plans de ce genre seront sans efficacité. Cependant, la pro
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nt considérable. Avec cette simplicité propre aux
grands
esprits et cette parfaite courtoisie qui est la marque de l’homme bie
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re des personnes fédérées. Ayant ainsi esquissé à
grands
traits la conception de l’homme sur laquelle nos travaux doivent se f
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pour un petit pays, mais n’est pas applicable aux
grands
. De plus, il a fallu des siècles aux Suisses pour se fédérer, et nous
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t particulièrement concluante. ⁂ Comme toutes les
grandes
idées, l’idée fédéraliste est très simple, mais non pas simple à défi
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iompher, mais sur le plan de l’Europe entière. Le
grand
danger de l’heure présente, pour la Suisse, je le vois dans ce fait q
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erra jamais sans une certaine méfiance certains «
grands
» s’arroger l’initiative d’une fédération continentale ou mondiale. L
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rs d’état de défendre seul contre la pression des
grands
empires qui le menacent. Chacune des nations qui composent l’Europe y
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déraliste. Et ses pires ennemis sont ceux dont le
grand
Jakob Burckhardt annonçait la venue dès 1880, dans une lettre prophét
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plaisants : la dictature de l’argent, et celle du
grand
public, c’est-à-dire du simplisme qu’on baptise opinion moyenne. Sur
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ceux de Miller à Paris, c’est que la majorité du
grand
public est imbécile. Il faut donc l’éduquer, concluent les moralistes
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r ce sujet. L’éditeur américain, pour éduquer le
grand
public, cherche à le séduire et lui fait trop de concessions, ce qui
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t plus petite que nous ne pensions, le monde plus
grand
. Nos descendants s’étonneront bien que Valéry ait pu nous étonner en
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l’Asie. À ces faits matériels vient s’ajouter le
grand
fait politique des deux empires, qui ont un air de vouloir se partage
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donc surtout nos divisions. Aujourd’hui les deux
Grands
ont paru dans leur force : tout se passe en dehors de nous, tout nous
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Ensemble, nous serons aussi nombreux que les deux
Grands
additionnés. Ils baisseront le ton, et l’on pourra parler. Notre v
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uand il est autre chose que l’effet naturel d’une
grande
affirmation centrale, il n’est même pas un vrai refus : il ne peut me
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dans la faiblesse au nom de rien. Mais où est la
grande
affirmation centrale, le grand but de cette drôle de paix ? À quel pl
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n. Mais où est la grande affirmation centrale, le
grand
but de cette drôle de paix ? À quel plan nous vouer ? À quelle doctri
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le un accord instant, il marche au son, comme les
grands
appareils suivent une route en do dièse dans la nuit des hauteurs. ⁂
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nt, les symboles efficaces en nombre limité. Très
grand
génie, celui qui pourrait en créer un seul nouveau ! Dans les jeux, r
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et la surface manifeste. ⁂ Je ne parlais que des
Grands
Rêves et des vrais jeux. Bien entendu, pour l’usage quotidien, comme
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’ont ramené… » Le superstitieux va loin, s’il est
grand
: dans la voie de l’incomparable, il va jusqu’au bout de lui-même. ⁂
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la visite de Sartre. Il m’a dit : « Les deux plus
grands
écrivains français contemporains, c’est Camus et Simone de Beauvoir.
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’objet. Ce qu’il y a de remarquable chez les plus
grands
écrivains d’à présent, me dit Denis de Rougemont, c’est leur internat
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sur l’idée simple que nous sommes pris entre deux
grands
empires également impérialistes, également avides de nous coloniser,
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ue n’a nullement l’intention de nous entretenir à
grands
frais comme des malades de luxe, ingrats et susceptibles. Elle cherch
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de plus des sombres desseins que nourrissent les
grands
trusts et Wall Street, acharnés à nous asservir tout en feignant de d
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s scrupules. Mais voici deux exemples célèbres de
grandes
œuvres littéraires « condensées » dans leur propre langue. On connaît
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les critiques, ni rencontré pareil succès dans le
grand
public, s’il n’eût pas été présenté comme américain d’origine. (Améri
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curieux de relever que tout se passe comme si les
grands
chefs-d’œuvre se prêtaient mieux au résumé que les ouvrages d’une hon
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oyens ou faibles un honneur qui convient aux plus
grands
, et que seuls les plus grands soutiennent. Trois remarques encore sur
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i convient aux plus grands, et que seuls les plus
grands
soutiennent. Trois remarques encore sur ce vaste sujet que je ne puis
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ge des enfants et des adolescents. Mais le fameux
grand
public, si cher aux éditeurs, n’est-il pas un enfant devant la vraie