1 nde » et à faire oublier leur « spécialité ». Mon idée serait bien plutôt d’exiger des critiques littéraires un minimum de c

2 , pour les faire goûter aux mortels. Puis, dans l’ idée de défier l’Olympe et d’éprouver son omniscience, il avait tué son pr

3 ement, en dehors de toute officialité. Excellente idée . Genève, rose des vents de l’esprit, continuera ainsi à jouer son rôl

4 d’un romancier français, quand ils discutent des idées , me paraissent être, en règle générale, tout juste aussi intelligents

5 jourd’hui n’est plus religieux, mais politique. L’ idée que « la fin justifie les moyens » n’est plus jésuite, mais léniniste

6 de la couleur même de l’océan. Et non seulement l’ idée d’une guerre prochaine, mais l’idée d’une révolution à main armée se

7 n seulement l’idée d’une guerre prochaine, mais l’ idée d’une révolution à main armée se voit acceptée comme fatale, se voit

8 imisme et de mauvaise conscience. Il semble que l’ idée de décadence, acclimatée avant la guerre par des penseurs aussi diver

9 soit généralement substituée dans nos esprits à l’ idée de progrès automatique. Née d’analyses et de pressentiments de nos dé

10 e dialectique, la technique révolutionnaire, et l’ idée d’une justice sociale établie par la force aux dépens de la coutume,

11 la culture et de la morale européennes, il y a l’ idée de la contradiction, du déchirement fécond, du conflit créateur. Il y

12 , à l’origine des deux empires nouveaux, il y a l’ idée de l’unification de l’homme lui-même, de l’élimination des antithèses

13 et d’invention. Le trésor de l’Europe, c’est son idée de l’homme. Mais c’est un trésor explosif, d’où la nécessité d’une vi

14 ant une sorte d’innocence. Disons, pour fixer les idées , que les deux romans européens les moins pensables en Amérique seraie

15 n voluptueuse où T. S. Eliot, me dit-on, conçut l’ idée de son Waste Land… Un grand cimetière le domine, je n’en ai jamais vu

16 le, celle qu’il a sans doute prise à mon ouvrage. Idée bizarre : si j’ai si vite bouclé ce livre, c’était pour essayer de le

17  Voilà ce que vous cherchiez, mon cher. Une bonne idée pour vous là-dedans ! » Cela tient de la divination, et c’est juste n

18 gne de véracité est absolue. Washington part de l’ idée juste qu’il n’est pas de mensonge, si pieux mensonge soit-il, qui ne

19 istentialistes et l’adultère. Quelle est donc son idée de la liberté ? Aux Indes les musulmans, les hindous et les princes n

20 à la menace atomique. Ils semblent n’avoir qu’une idée en tête : leur sécurité personnelle, leur prospérité immédiate. C’est

21 sés par la guerre, certains étant morts, mais les idées — et c’est là l’essentiel — se sont répandues. En écoutant parler mar

22 ’on ne s’est pas entendu d’abord sur une certaine idée de l’homme. Car toute politique implique une certaine idée de l’homme

23 ’homme. Car toute politique implique une certaine idée de l’homme, et contribue à promouvoir un certain type d’humanité, qu’

24 s si l’on cherche à dégager de cette expérience l’ idée fédéraliste qu’elle illustre. Une expérience de laboratoire est néces

25 C’est pourquoi, dans notre tentative de définir l’ idée fédéraliste en soi, nous ferons bien de ne pas perdre de vue cette ex

26 ulièrement concluante. ⁂ Comme toutes les grandes idées , l’idée fédéraliste est très simple, mais non pas simple à définir en

27 t concluante. ⁂ Comme toutes les grandes idées, l’ idée fédéraliste est très simple, mais non pas simple à définir en quelque

28 d, qui signifie union, et qui évoque avant tout l’ idée de centralisation. En Suisse romande, au contraire, ceux qui se procl

29 ouchent que très rarement, et très vaguement, à l’ idée fédéraliste en soi. C’est peut-être parce que cette idée, comme je le

30 déraliste en soi. C’est peut-être parce que cette idée , comme je le disais tout à l’heure, est à la fois simple à sentir et

31 politique. Il est incontestable, en effet, que l’ idée fédéraliste n’a pas cessé d’inspirer et de guider les démarches des m

32 siècles. Mais il est non moins certain que cette idée est demeurée informulée, et même soigneusement informulée, jusqu’à ce

33 fut l’un de ses symptômes, bien faible encore. L’ idée d’un réseau de pactes bilatéraux en fut un autre. Dans les deux cas,

34 ération ne peut naître que du renoncement à toute idée d’hégémonie organisatrice, exercée par l’une des nations composantes.

35 avertissements utiles, ils nous confirment dans l’ idée qu’on ne peut pas atteindre la fin, qui est l’union, par des moyens i

36 nes, est le suivant : 1° « Henry Miller propage l’ idée du monde la plus désespérée qu’un Américain ait encore puisée dans so

37 isons-nous pour qu’une masse élargie assimile les idées  ? Nous préférons marquer les points, les mauvaises notes à droite et

38 ns le premier, nous nous méfions du second. Notre idée de l’homme n’est pas celle du Kremlin ni celle du businessman américa

39 ise en politique, dans l’économie et les mœurs, l’ idée de l’homme commune aux peuples de l’Europe : ni l’individu sans devoi

40 our résister seule aux pressions impériales. Et l’ idée de coopération qui serait au cœur de ce régime social, et qui inspire

41 n cite une qui s’en relèverait. Une seule ! ⁂ Une idée me retient, me tient probablement plus que jamais encore je ne me l’é

42 e, la défaite, l’exil ont pu les dérouter ; leurs idées n’en ont pas été transformées pour autant. Voilà pourquoi ce sont eux

43 t naître, disais-je, que d’un renoncement à toute idée d’hégémonie organisatrice, d’abord, à tout esprit de système ensuite.

44 ir ou non entre les blocs. Tout cela repose sur l’ idée simple que nous sommes pris entre deux grands empires également impér