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les petits bourgeois, n’a rien à dire aux esprits
libres
et « avancés », et ne tolère que le mauvais art du dernier siècle ? A
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comme cela qu’existe l’esprit européen : dans la
libre
discussion, nous confie Denis de Rougemont. La liberté d’opposition e
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la plus noire sera le dernier refuge des esprits
libres
. Je me décide à regagner les troisièmes. Mais il faut traverser un co
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cause des prolétaires, et tout essai de critique
libre
se voit taxer de réaction. Cette mauvaise foi brutale en service comm
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celles de la culture ; que la culture suppose la
libre
discussion, en vue d’un engagement plus authentique au service d’une
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e la personne, de prêcher l’engagement personnel,
libre
, efficace et constamment critique. Et je ne dis pas cela dans l’abstr
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s différences individuelles les gênent, l’opinion
libre
et la presse les gênent, et les partis — surtout de gauche, et l’impr
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ions en masse, ont presque tué, laissant le champ
libre
à l’État et à ses réglementations, souvent utiles, mais qui ne sont j
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vorce accordé. La loufoquerie américaine se donne
libre
carrière dans ce domaine, comme si elle excusait tout parce qu’elle a
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petit fauteuil. Bonheur d’écrire et de me sentir
libre
nuit et jour. Fin mars 1942 Écrit finis à six heures du matin. Église
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’un rien enraye : un écrivain comique, un journal
libre
, une phrase dans le discours de quelque Américain, un diplomate qui p
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s n’aboutissent pas à rendre chaque individu plus
libre
dans l’exercice de sa vocation. L’homme est donc à la fois libre et e
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ercice de sa vocation. L’homme est donc à la fois
libre
et engagé, à la fois autonome et solidaire. Il vit dans la tension en
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par eux. À l’homme considéré comme pur individu,
libre
mais non engagé, correspond un régime démocratique tendant vers l’ana
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omme soldat politique, totalement engagé mais non
libre
, correspond le régime totalitaire. Enfin, à l’homme comme personne, à
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taire. Enfin, à l’homme comme personne, à la fois
libre
et engagé, et vivant dans la tension entre l’autonomie et la solidari
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s, être fédéraliste veut dire simplement : rester
libre
chez soi. Or les uns et les autres ont tort, parce qu’ils n’ont qu’à
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c voudrait-on le libérer ? L’amour a toujours été
libre
. Bien plus, l’amour est le principe actif de toute libération humaine
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che. Comme dans tous les pays où l’entreprise est
libre
, mais plus que chez nous, parce que l’Américain n’est pas hypocrite d
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politique sans droits, mais la personne à la fois
libre
et engagée, l’homme qui sait ce qu’il se doit et ce qu’il doit aux au
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vée et le service public, la centralisation et la
libre
entreprise, l’un pour tous et le tous pour un. Voilà la vocation de l
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hée. Et nous savons pourtant que nous sommes plus
libres
qu’eux, et plus sages que les Américains. Mais nous restons les bras
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Il n’y a pas de hasard, mais pourtant nous sommes
libres
. Je ne sais qui dispose de moi, mais la contrainte, si c’en est une,
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de l’opposition, en Amérique elle est entièrement
libre
, et mieux que cela : on en tient compte. En Russie, on promet la lune
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ais l’Amérique n’en est pas un, elle qui vise aux
libres
échanges, tolère les pires indiscrétions, multiplie les moyens de com