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Théologie et
littérature
(1946)b 1. Il faut tenir la théologie chrétienne pour la mère de l
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Dewey. 3. Les rapports entre la théologie et la
littérature
ne sont pas aussi clairs, ni aussi facilement définissables et contrô
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omment en nier l’importance, dans un siècle où la
littérature
exerce sur le public cultivé un empire comparable à celui de la radio
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l est clair que la théologie n’a pas besoin de la
littérature
et peut s’en désintéresser sans grand dommage. Si l’on admet qu’elle
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Église. Mais il est beaucoup moins évident que la
littérature
puisse se passer impunément de la théologie. Et il est bien certain q
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r foi : le vocabulaire de la piété et celui de la
littérature
, les atmosphères qu’elles créent, les problèmes qu’elles envisagent,
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outume « d’orner » leurs sermons. Ce n’est pas la
littérature
qui doit prêter secours à la Parole de Dieu, mais c’est le contraire.
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donné l’esquisse d’une étude des hérésies dans la
littérature
moderne. Pour ma part, j’ai tenté de montrer comment les troubadours,
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intellectuelles, ou de simples facilités… 8. La
littérature
en général trouve à se nourrir moins dans telle doctrine théologique
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être féconde. 10. Une critique théologique de la
littérature
devra mettre en garde son public contre l’illusion courante qui consi
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ésigner. b. Rougemont Denis de, « Théologie et
littérature
», Hommage et reconnaissance : recueil de travaux publiés à l’occasio
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précolombienne. Je crois bien que toute la jeune
littérature
, la jeune musique, la jeune peinture, la jeune chorégraphie américain
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Monde. ⁂ La principale différence entre la jeune
littérature
américaine et la française, c’est que la première ne professe pas du
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onscrire et limiter. Notons aussi que la nouvelle
littérature
américaine, au lieu de mettre en scène des intellectuels, recourt plu
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e de l’Occident — musique, peinture, philosophie,
littérature
— est sortie des églises et des couvents. Hélas, elle en est bien sor
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’alléger les tâches matérielles, auxquelles notre
littérature
prétendument « spiritualiste » rend un culte sentimental : comme si l
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e mes livres dont il devra parler au séminaire de
littérature
. Que veut-il donc savoir ? Simplement si c’est vrai. S’il est vrai qu
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e petite peuplade dispersée ? Or une partie de la
littérature
française moderne, la meilleure justement, s’est mise dans ce cas. Dé
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La jeune
littérature
des États-Unis devant le roman américain (7 juin 1947)m Je ne conn
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précolombienne. Je crois bien que toute la jeune
littérature
, la jeune musique, la jeune peinture, la jeune chorégraphie américain
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ux Monde. La principale différence entre la jeune
littérature
américaine et la française, c’est que la première ne professe pas du
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e rythmes, de certitudes à embrasser. La nouvelle
littérature
américaine, au lieu de mettre en scène des intellectuels, recourt plu
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nt l’époque. m. Rougemont Denis de, « La jeune
littérature
des États-Unis devant le roman américain », Le Figaro littéraire, Par
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tsarisme ? Et, de même, l’insuccès notoire de la
littérature
soviétique serait le fait d’un calcul de Staline ? Il se peut que les
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mérique . Je hasarde pourtant une question sur la
littérature
d’outre-Atlantique. Il me répond : La littérature américaine est dans
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littérature d’outre-Atlantique. Il me répond : La
littérature
américaine est dans un certain sens plus saine que la nôtre. Les disp
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oursuit : Ce qui m’a le plus étonné, ici, dans la
littérature
, c’est qu’elle soit aujourd’hui encore représentée par la génération
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sans peine, dans n’importe quelle histoire de la
littérature
française, de quoi tripler le nombre de pareils exemples. Mais il suf