1 1946, Articles divers (1946-1948). Théologie et littérature (1946)
1 ptes rendus d’amateurs qui cherchent à parler des livres « comme tout le monde » et à faire oublier leur « spécialité ». Mon i
2 pasteur ou un prêtre juge opportun de parler d’un livre , j’attends, à la fois comme fidèle et comme écrivain, qu’il en parle
3 listes et les surréalistes ? T. S. Eliot, dans un livre trop court (After Strange Gods) a donné l’esquisse d’une étude des hé
4 lité, mais en fait il échoue à l’exprimer ; il se livre à des efforts visibles de propagande en faveur des « valeurs spiritue
2 1946, Articles divers (1946-1948). Le supplice de Tantale (octobre 1946)
5 e remémorer tout ce qu’il y a d’émouvant dans les livres . Klitte, qui est alsacien, jure que pour tout l’or du monde, une plai
3 1947, Articles divers (1946-1948). Préface à Le Cœur est un chasseur solitaire de Carson McCullers (1947)
6 Je me demandais aussi : comment se peut-il que ce livre impossible à classer, ni brutal, ni sexy, ni religieux, ni relatif à
4 1947, Articles divers (1946-1948). La guerre des sexes en Amérique (janvier 1947)
7 mène que nous nommons passion. J’écrivais dans un livre récent : Rien de plus rare qu’une passion véritable, car elle suppos
8 xuels et psychiques : MOM. Philip Wylie, dans un livre rageur intitulé Génération de Vipères, a seul osé dénoncer le « momis
9 n vient d’esquisser donneraient matière à tout un livre . Mais il me paraît vain de l’écrire, car l’Amérique est en pleine tra
5 1947, Articles divers (1946-1948). Journal d’un intellectuel en exil (mars 1947)
10 rs. Sur leur demande pressante, je leur envoie le livre . L’un me répond au bout d’une semaine : votre livre est très bien, je
11 vre. L’un me répond au bout d’une semaine : votre livre est très bien, je voudrais le publier, mais il a le malheur de porter
12 me dit-il, il serait de mon devoir de publier ce livre . Mais en tant qu’éditeur, ce serait un suicide. — Comment cela ? — Vo
13 e ma maison et de vous-même. — Savez-vous que mon livre est sur la liste noire des Allemands et même de l’organisation vichys
14 ait des questions à me poser au sujet d’un de mes livres dont il devra parler au séminaire de littérature. Que veut-il donc sa
15 jusqu’à nouvel ordre je suis le prisonnier de mon livre et ferais bien de ne plus m’en échapper. Je devais aller chez des ami
16 ouvrage. Idée bizarre : si j’ai si vite bouclé ce livre , c’était pour essayer de le prendre de vitesse. 1er avril 1942 Une le
17 t moi ! » Le soir, il nous lit les fragments d’un livre énorme (« Je vais vous lire mon œuvre posthume ») et qui me paraît ce
18 crivains et surtout de peintres. 7. Il s’agit du livre intitulé La Part du diable , qui devait paraître à New York à la fin
6 1947, Articles divers (1946-1948). Conversation à bâtons rompus avec M. Denis de Rougemont (30-31 août 1947)
19 ment Journal des deux mondes , dont la Guilde du Livre a déjà donné une édition. À l’intention du public américain, j’ai fai
7 1947, Articles divers (1946-1948). La balance n’est pas égale entre les États-Unis et l’URSS (8 novembre 1947)
20 d’un Miller ou d’un Faulkner, pour faire de leurs livres des « rabatteurs de dollars à travers le monde ». Essayons d’explique
21 œuvre de qualité qui ne rapporte rien ; 3° Or les livres qui font de l’argent aux US sont les romans historiques et les romans
22 st pas hypocrite dans ce domaine, les éditeurs de livres et de revues demandent avant tout d’un écrit qu’il se vende. On m’ass
8 1948, Articles divers (1946-1948). Rencontre avec Denis de Rougemont (janvier 1948)
23 qui ne s’en cache pas. Il intitula même un de ses livres les plus remarquables : Journal d’un intellectuel en chômage. Mais, a
24 Pourtant, c’était bien Einstein. Il avait lu mon livre et désirait me connaître. Je me rendis chez lui, dans une maison de b
25 avaux, il achèvera de mettre au point le prochain livre qu’il doit publier : Les Personnes du drame . J’y traite de Goethe,