1 tellectuelle du siècle sans nul secours ? Va-t-on lui tourner le dos parce qu’elle est tapageuse, scandaleuse et d’une cond

2 ur sa tête, l’onde et la branche ne s’écartant de lui qu’à l’instant où il veut les atteindre, et tout cela ne tient vraime

3 es atteindre, et tout cela ne tient vraiment qu’à lui , qu’aux dispositions de son âme : c’est que celles-ci n’ont pas chang

4 à la résurrection, ni au pardon, ni au salut que lui vaudrait un instant de pur abandon — payé de sa mort, il est vrai, po

5 sauf soi. C’est pourquoi rien ne change autour de lui . Considérons ici l’Homme du Désir, Tantale symboliquement réduit, da

6 derait qu’en acceptant d’être changé d’abord. Que lui servirait, pense-t-il, de gagner le monde s’il y perdait son moi ? Il

7 leurer. Sur quoi l’inspecteur de police Harprecht lui fait observer que s’il parvient à pleurer à force de rire, ce ne sera

8 s, où rien ne vient. Le jeune prédicateur Flachs, lui , serait tout disposé à se lamenter ecclésiastiquement, mais la vision

9 a vision de la maison de l’oncle, s’avançant vers lui sur ces flots, est bien trop réjouissante… Glanz, le conseiller d’égl

10 e, il héritera de tous les biens de l’oncle, pour lui avoir dédié, entre tant d’autres, une seule pensée d’amour pur et gra

11 n veut prendre conscience du drame qui se joue en lui , qui se joue en chaque homme. Mais l’Américain ?… L’Américain, lui,

12 n chaque homme. Mais l’Américain ?… L’Américain, lui , c’est ce qui le distingue de l’Européen, court à la conclusion. Il v

13 ersaire est méchant, puisqu’il ne pense pas comme lui . Des entretiens, tels qu’ils viennent d’avoir lieu à Genève, eussent

14 quelles questions j’aurai à poser à la Russie. Je lui dirai : « Vous accusez les démocraties d’être purement formelles, de

15 doit être un évêque anglican, somnole. En face de lui , la beauté même, « ô toi que j’eusse aimée », sa fille sans doute, fu

16 ation nouvelle dans le monde. Enfin, j’ai hâte de lui demander : « Et maintenant, qu’allons-nous faire ensemble ? » ⁂ L’Eur

17 t de tout. Mais, si la brute se jette soudain sur lui , dans le corps à corps qui s’ensuit, vous ne distinguez plus deux poi

18 fait rage, cette maladie romantique de l’Europe. Lui seul, sous le couvert de je ne sais quels prétextes parés du nom de t

19 e « Führerprinzip » n’est pas mort avec celui qui lui donna son nom. Il se cherche, il se trouve d’autres « chefs bien-aimé

20 ais voici que l’Amérique et la Russie viennent de lui ravir coup sur coup les machines et les capitaux, les idéaux contagie

21 soviétique, la déviation collectiviste. Ce que je lui oppose ici, ce n’est nullement l’excès inverse de l’anarchie et du ca

22 estion : « Si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra-t-on ? » ; les catholiques modernes répondaient dans l’ensembl

23 cer. Si quelque drame se noue dans sa vie, malgré lui , il n’a de cesse qu’il n’en sorte au plus vite, par une dépêche d’adi

24 cinent et que nous cultivons, sans nous l’avouer, lui font peur, et l’éloignent vite de l’être ou des circonstances qui les

25 rez une femme très soignée — son ménage simplifié lui en laisse le temps —, ornée de quelques gros bijoux de quatre sous, m

26 moue de la femme manifeste qu’elle sait ce qu’on lui doit. Comme elle est installée dans la vie ! Elle s’y avance avec l’a

27 l’endort et le semonce. Au culte qu’il est censé lui rendre, elle répond dans le meilleur des cas par cette espèce de loya

28 et femme, et sans doute n’en souffrent-ils guère. Lui déjeune avec ses collègues en vingt minutes, près de son bureau ; ell

29 nts suivis de cette mention qui n’étonne plus : «  lui pour la troisième fois, elle pour la quatrième. » Motif : mental crue

30 précis. Il n’aimait que la cuisine du Nord, elle lui servait des ratatouilles à la mode de la Louisiane : divorce accordé.

31 ordé. Il se frappait la tête contre les parois et lui mordait souvent les jambes : divorce accordé. La loufoquerie américai

32 eno et se remariait, « elle pour la seconde fois, lui pour la quatrième ». Cependant, j’en reviens à ma première définition

33 ut pas croire au diable travaille fatalement pour lui . Cambridge (Mass.), 18 avril 1941 Quinze jours dans ce refuge de l’es

34 ère faite. Les jeunes professeurs le vénèrent, on lui décerne des bourses, on lui offre des chaires avant qu’il ait terminé

35 seurs le vénèrent, on lui décerne des bourses, on lui offre des chaires avant qu’il ait terminé ses études. La plupart sont

36 française et l’ancien rédacteur en chef du Matin lui fournissent de la copie. Les anciens directeurs de La Révolution surr

37 émentée d’un léger sifflement, mais il garde pour lui son port de tête et sa présence d’esprit indiscernablement ironique,

38 ablement ironique, admirante et solennelle. Qu’on lui donne un royaume ! Ou plutôt non : qu’on lui donne une église à régir

39 u’on lui donne un royaume ! Ou plutôt non : qu’on lui donne une église à régir, et le beau nom du sacerdoce à restaurer dan

40  Lorsqu’il est arrivé en Amérique, il n’a paru de lui qu’une seule photo, encore était-elle prise de dos. (Mais ce trait ju

41 traite, la maison rose de « La Muette », où Ramuz lui aussi laisse venir ceux qui lui apportent les rumeurs de la planète.

42 uette », où Ramuz lui aussi laisse venir ceux qui lui apportent les rumeurs de la planète. Mais l’un questionne et l’autre

43 emblant. C’est un boxer qu’il baptise Annibal. Je lui apprends à marcher en laisse, sur la plage. 18 août 1942 Peut-être qu

44 l’étranger s’infiltre au cœur de l’être. Comment lui résisterait-on ? C’est un ami. Il vous a reçus d’abord et vous a prop

45 ment la santé, il deviendrait impérialiste malgré lui et susciterait probablement la coalition des trois autres. Si la Russ

46 a au cours des mois prochains parce que l’Asie va lui demander son aide (les deux parties des Indes l’annoncent déjà) et pa

47 tres organes plus capables de l’enregistrer et de lui donner une forme et de le satisfaire. l. Rougemont Denis de, « Dr

48 rche du nouvel âge, Albert Einstein. Je suis allé lui rendre visite dans une maison de bois jaune entourée de gazon, de fle

49 conscientes du danger de la guerre moderne. » Je lui demande s’il approuve le plan Baruch, au terme duquel les États-Unis

50 la souveraineté absolue des nations. — Ce serait, lui dis-je en me levant, le premier pas vers un gouvernement mondial, c’e

51 ! dit-il soucieux en me reconduisant. Sur quoi je lui cite la parole de Lyautey qui avait demandé qu’on plante devant sa ré

52 e arbre d’une espèce rare ; et comme le jardinier lui objectait que ces arbres-là prennent plus d’un siècle à se développer

53 ser sa primauté, les autres se sont ligués contre lui , l’ont obligé à rentrer dans le rang, et l’union fédérale a marqué un

54 es minorités. On objectera que le totalitarisme, lui aussi, supprime ce problème : mais c’est en supprimant les minorités

55 umon n’a pas à « tolérer » le cœur. Tout ce qu’on lui demande, c’est d’être un vrai poumon, d’être aussi poumon que possibl

56 daires ou illusoires, ou dans le meilleur des cas lui sont subordonnées. Les principes du fédéralisme, tels que je viens de

57 ant marqué à persévérer dans leur être, et même à lui survivre aussi longtemps que possible avec l’appui de la police. Or l

58 les moralistes américains. Et pour cela, donnons- lui des Digests où, sous une forme assimilable et simplifiée, il trouvera

59 a le meilleur de ce qui s’écrit chez nous. Et que lui donne-t-on, dans le fait ? D’excellents articles sur l’hygiène, les s

60 éduquer le grand public, cherche à le séduire et lui fait trop de concessions, ce qui rapporte une quantité de dollars. Le

61 et le produit 9 — le démoniaque et le divin, pour lui — et ce sont la Sixième Avenue et la Neuvième Rue, justement — s’il y

62 e à la craie sur le seuil de sa vie, une note que lui seul peut entendre parce qu’elle résout sa dissonance intime et l’int

63 chacun donc découvre ses symboles et la voie que lui seul peut frayer pour s’approcher des mystères communs. Mais le matér

64 urope. L’auteur de La Part du diable m’en parlera lui aussi, tout à l’heure. Mais, d’abord, il faut faire le point. Denis d

65 me faut bien qualifier de « mystique ». Demandez- lui ce qu’il fait : Je n’ai d’autre spécialité, vous répondra-t-il, que d

66 livre et désirait me connaître. Je me rendis chez lui , dans une maison de bois jaune entourée de gazon, de fleurs et d’arbr

67 veux blancs en auréole. Il me fit asseoir près de lui dans un fauteuil de jardin, et nous nous mîmes à parler de l’Amérique

68 as engagée. Sans doute, pense-t-il que, même sans lui , le secret aurait été découvert, et que par conséquent… « La bombe, m

69 ve posée. » Et de la Russie que pense-t-il ? Pour lui , les Russes se savent et se sentent les plus faibles, surtout en face

70 pour sortir. Il passe près de Denis de Rougemont, lui serre la main et l’entretient d’un petit restaurant où ils avaient l’

71 le problème des minorités (car ce qui compte pour lui , c’est la qualité, et non la quantité comme dans le totalitarisme) ;

72 eux, horriblement dangereux, c’est l’homme. C’est lui qu’il faut contrôler. Adieu ! s. Rougemont Denis de, « [Entretien]

73 évrier 1948)v Mme de Staël priait Schelling de lui exposer sa philosophie en un quart d’heure, et l’arrêtait au bout de

74 e la part de ceux qui l’éduquent ? Ne faut-il pas lui ménager avec prudence un accès progressif aux chefs-d’œuvre ? Autre q

75 vaste audience que nos critiques n’avaient pas su lui procurer ? Pour ma part, je salue de mes vœux toute entreprise qui te

76 s avertissent bien clairement le lecteur qu’on ne lui vend qu’un résumé, et qu’ils rappellent les dimensions de l’original