1 1947, Articles divers (1946-1948). Les maladies de l’Europe (1947)
1 s sections de nos élites. D’autres symptômes d’un mal profond, dont l’hitlérisme fut la première crise ou le premier abcès
2 e passe comme si l’écrasement du foyer même de ce mal infernal n’avait eu pour effet que d’en faire rejaillir de tous côtés
3 es hommes dont la fonction serait de dénoncer ces maux , d’en rechercher les causes, et d’en inventer les remèdes ? Leur voix
4 l’esprit totalitaire marque des points. Tous ces maux et tant d’impuissance à y parer n’ont pas manqué de provoquer dans le
5 produit chez nous ni tout leur bien, ni tout leur mal  ? C’est qu’en Europe, elles se trouvaient toujours en état de composi
6 mposition, tandis qu’ailleurs, pour le bien et le mal , elles se sont déployées sans frein ni contrepoids. Le capitalisme, c
7 ier, un maniaque ou un inventeur. Son bien et son mal sont liés, inextricablement et vitalement. L’Européen connaît donc la
2 1947, Articles divers (1946-1948). L’opportunité chrétienne (1947)
8 des « survivances religieuses », firent autant de mal aux Églises que les persécutions romaines aux premiers temps leur ava
3 1947, Articles divers (1946-1948). La guerre des sexes en Amérique (janvier 1947)
9 nt à ses yeux autant de preuves que l’affaire est mal engagée et qu’il ferait bien d’y renoncer. Si quelque drame se noue d
10 iste que sa belle-mère. Quant à l’homme, cause du mal et victime peu consciente, il se réfugie dans son club ou parmi les c
11 ’avenir, qu’offre l’interruption d’une expérience mal engagée ou négative. Nous pensons, comme toujours, à conserver5, eux
12 fin de la crise, on espère recoller tant bien que mal le ménage, afin qu’il puisse encore offrir à l’opinion une façade de
13 tabous. On ne pense plus que la « chair » soit le Mal , ni ses désirs des signes de malédiction divine. Peu ou point de pude
14 raffinements casuistiques, de conscience dans le mal et de plaisir au drame qui, chez nous, pervertit la vie sexuelle et l
4 1947, Articles divers (1946-1948). Journal d’un intellectuel en exil (mars 1947)
15 er. Mais c’est aussi parce qu’on ne croit plus au mal , en Amérique. « C’est trop affreux pour être vrai », dit-on des récit
16 t sur mon papier, la verrière doit être fendue ou mal jointe. Raccommodé avec un ligament de ficelle verte le pied cassé de
17 des malheurs de sa France… Juin 1942 La guerre va mal , il faut le dire, et persuader l’Europe qu’elle ira bien demain. La c
18 e qu’on les tient pour moins sérieux. Nous étions mal placés pour discuter cela, donc en somme pour défendre l’esprit, — qu
5 1947, Articles divers (1946-1948). Drôle de paix (7 juin 1947)
19 sociale, les instituteurs désertent leurs postes mal payés et sans avenir, l’État de Géorgie se donne deux gouverneurs riv
6 1947, Articles divers (1946-1948). L’attitude fédéraliste (octobre 1947)
20 se pose brusquement, cette question risque d’être mal posée. J’entends qu’elle risque de ne susciter que des plans rationne
21 plement arranger ensemble, composer tant bien que mal ces réalités concrètes et hétéroclites que sont les nations, les régi
7 1948, Articles divers (1946-1948). Ce sont les Français qui ont commencé (La querelle des « condensés… ») (14 février 1948)
22 t quelconque de la saison. Je dois avoir l’esprit mal fait : j’ai peine à partager cette répulsion. C’est que le style de G