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qui est exceptionnel, ce sont les cas d’ordre, de
paix
et de raison qui doivent nous étonner quand ils paraissent, phénomène
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itiques du type fédéraliste, seules créatrices de
paix
et seules capables de sauvegarder la liberté dans l’ordre. Après tout
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n seulement pour son salut, mais pour celui de la
paix
du monde entier. ⁂ Mesdames et Messieurs, si les descriptions pessimi
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qu’en vue d’une fédération mondiale. Il n’y a de
paix
et donc d’avenir imaginable que dans l’effort pour instaurer un vrai
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it vraiment de penser, que penser d’autre pour la
paix
, je vous le demande, qu’un idéal fédératif mondial ? C’est pourquoi,
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ts. C’est un fait que le totalitarisme a rompu la
paix
fausse qui semblait établie entre les sociétés laïques et les Églises
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les États-Unis additionnés ! Ainsi la « drôle de
paix
» que nous vivons repose en fait sur quatre crises, sur quatre pauvre
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foi et d’espoir en Europe. Je dis bien que notre
paix
repose sur ces manques, qu’elle y trouve ses bases actuelles et ses g
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re pauvretés qui nous lient et qui assurent notre
paix
provisoire. C’est d’elles que naît l’appel à la fédération. Et si les
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satisfaire. l. Rougemont Denis de, « Drôle de
paix
», Une Semaine dans le monde, Paris, 7 juin 1947, p. 1 et 6.
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t, la question se pose de fédérer l’Europe dès la
paix
rétablie. Mais parce qu’elle se pose brusquement, cette question risq
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. Le fédéralisme est complexe et souple, comme la
paix
comme la vie… Et parce qu’il est simple et rigide, le totalitarisme e
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le dogme de la souveraineté absolue. L’union, la
paix
, que la plupart d’entre eux désirent, ne peuvent pas être leur affair
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es rédacteurs de L’Humanité s’imaginent servir la
paix
et la justice en embrouillant tout, au nom de fleur dialectique. Pour
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stalinienne de dire que la Russie ne veut pas la
paix
de l’Europe. Invités aux congrès fédéralistes, les communistes répond
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irmation centrale, le grand but de cette drôle de
paix
? À quel plan nous vouer ? À quelle doctrine nouvelle consacrer ce be
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écut à New York, à Princeton, où il respira une «
paix
claustrale ». C’est là, dans « ce cadre trop parfait, cette ambiance
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me, au contraire, est complexe et souple comme la
paix
, comme la vie. Il ne faut pas avoir peur de ces complexités, de ces c