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ceptant d’être changé d’abord. Que lui servirait,
pense-t
-il, de gagner le monde s’il y perdait son moi ? Il est certain qu’à s
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. L’Européen se retranche dans ses convictions et
pense
que l’adversaire est méchant, puisqu’il ne pense pas comme lui. Des e
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pense que l’adversaire est méchant, puisqu’il ne
pense
pas comme lui. Des entretiens, tels qu’ils viennent d’avoir lieu à Ge
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nance effarouchée. Ses mains tremblaient, et l’on
pensait
que sans sa mère qui l’accompagnait ce jour-là, elle ne ferait pas de
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Cette chose que je veux, je ne sais pas quoi. Je
pense
qu’on est en droit de parler ici d’une « expérience romanesque », com
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alité que les Suisses le prennent pour banal. Ils
pensent
mener la vie normale du genre humain, l’anarchie et la guerre étant d
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anarchie et la guerre étant des exceptions. Ainsi
pensent
les Français du climat tempéré dont ils jouissent à peu près seuls au
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retenue… À propos de cette pax helvetica, si vous
pensez
que j’exagère, laissez-moi recopier un « avis » imprimé que j’ai pu l
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il leur faut souhaiter pour leur enfant. Car nous
pensons
à notre Europe comme à un « Vaterland », pays des pères, mais l’Améri
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ulture périmées, ou peut-être perverses, comme le
pensent
et le disent nos voisins. Je songe à ces enfants, et j’essaie de mêle
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ntreprise qui nous rassemble ici. En Amérique, je
pense
que ces rencontres seraient un four, ou un flop, comme ils disent. La
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uerres et les révolutions, contrairement à ce que
pensent
beaucoup de bourgeois, sont initiées et déclenchées par les élites, o
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que. Les Églises, autrefois, les redoutaient ; je
pense
qu’elles doivent aujourd’hui les nourrir, si cet esprit critique, ce
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une expérience est de rater neuf fois sur dix. Je
pense
aux crises économiques qui menacent constamment l’Amérique. Celle de
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, et par là même de la rapprocher de l’Europe. Je
pense
surtout à l’avenir de l’URSS. Que l’on soit sympathique ou non à l’ex
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monde, c’est l’Europe. Et s’il s’agit vraiment de
penser
, que penser d’autre pour la paix, je vous le demande, qu’un idéal féd
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l’Europe. Et s’il s’agit vraiment de penser, que
penser
d’autre pour la paix, je vous le demande, qu’un idéal fédératif mondi
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ndiale, et je vous invite à le dire avec moi : Je
pense
, donc j’en suis ! g. Rougemont Denis de, « Les maladies de l’Europ
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utres Églises, et qui résume toute une époque. Je
pense
qu’avec la guerre, cette époque a pris fin. Et je fonde cette croyanc
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ondamné par les catastrophes récentes. Les autres
pensent
qu’en déplaçant quelques objets — les richesses par exemple — on arra
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e j’essaierai de décrire. ⁂ De la passion Je
pense
que l’Amérique en tant qu’américaine, ignore le phénomène que nous no
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on d’une expérience mal engagée ou négative. Nous
pensons
, comme toujours, à conserver5, eux à ouvrir. Le divorce est pour nous
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e si elle excusait tout parce qu’elle amuse. Vous
penserez
que ce n’est pas sérieux, et peut-être aurez-vous raison. Si grave qu
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anisme sexuel. On a rejeté tous ses tabous. On ne
pense
plus que la « chair » soit le Mal, ni ses désirs des signes de malédi
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te que chez lesdits critiques. Certains Européens
penseraient
plutôt de la même jeunesse qu’elle manque de vraie sensualité. Ils cr
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ar il est très possible qu’au contraire de ce que
pensent
la jeunesse américaine et ses censeurs de plus en plus timides, la vi
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bjet d’une grâce spéciale. Or c’est bien ce qu’il
pense
être, étant Américain. Je ne l’observe pas sans inquiétude ; non plus
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eur fait le plus peur. Mais quand ils décident de
penser
, ils tournent aussitôt au pédant germanique et jugent mundane ou irre
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ession d’un cerveau qui ne peut plus s’arrêter de
penser
… Fin octobre 1942 Propagande et style. — Depuis que je suis à l’OWI,
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re de moindre résistance. Notre angoisse était de
penser
: parlerons-nous encore le même langage au jour de ce retour en Franc
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nance effarouchée. Ses mains tremblaient, et l’on
pensait
que sans sa mère qui l’accompagnait ce jour-là, elle ne ferait pas de
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retraite obstinément offerts par les Anglais. Que
penser
de l’impérialisme britannique, représenté d’ailleurs par le Labour Pa
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ore apprendre à le voir, puis à le sentir et à le
penser
naturellement. C’est ainsi que se formera cette opinion publique mond
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lomate qui prend l’air à sa fenêtre, un homme qui
pense
, à sa manière imprévisible. Jamais gouvernement si sûr de ses calculs
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nner à ma porte. La petite fille me dit : « Maman
pense
que vous pourrez m’aider pour mes devoirs d’arithmétique. » Je l’ai a
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d’hystérie antirusse ? Méfiance russe Et je
pense
à part moi : nous y voici. N’ai-je pas entendu répéter ces derniers t
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orts. — Tant que la bombe sera de notre côté… Que
pensez
-vous de ce délai de cinq ans qu’on cite partout, et qui serait nécess
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lbert, c’est que vous ne savez pas compter ! » Je
pense
à l’Institut qu’Einstein a fondé avec quelques collègues, ici même, p
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s de notre pays, car, contrairement à ce que l’on
pense
généralement, je m’assure que l’expérience suisse, malgré son petit c
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me fédéraliste ? Nous n’en parlerions pas si nous
pensions
que le type d’homme le plus souhaitable est l’individu isolé, dégagé
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t. Mais nous n’en parlerions pas non plus si nous
pensions
avec Hitler que l’homme n’est qu’un soldat politique totalement absor
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mais qui me paraît indispensable. Il ne faut pas
penser
que la personne soit un moyen terme ou un juste milieu entre l’indivi
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er en Suisse. Nous aurons des fédéralistes qui ne
penseront
qu’à faire l’union et à la renforcer, et nous aurons des fédéralistes
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et là seulement, elles sont irréductibles. Je ne
pense
pas que les gouvernements puissent jamais réaliser une union viable.
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avec le légalisme institué par la bourgeoisie, je
pense
qu’elle a encore un bel avenir — en URSS. Voyez dans quels termes les
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e. Qu’il y ait là une dégradation de l’esprit, je
pense
que tout le monde l’admettra, sans chicaner sur le sens exact du mot
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instaurés par sa propre science. L’homme moderne
pense
encore dans le cadre des nations, quand le jeu des forces réelles est
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rnational et opère à l’échelle des continents. Il
pense
encore en kilomètres, séparant des points immobiles, quand la mesure
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lus étroits. L’Europe est plus petite que nous ne
pensions
, le monde plus grand. Nos descendants s’étonneront bien que Valéry ai
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n’ose dire cela, ou comme cela. Mais certains le
pensent
et finissent par le dire, d’une manière un peu différente : « Vous y
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ème Avenue et la Neuvième Rue, justement — s’il y
pense
, il est dans le jeu. Dans un état signifiant et rythmé. Il ne voit pl
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iste articule : déterminisme. Il voit un rail. Il
pense
au règlement d’une dictature anonyme. J’imagine un destin actif et jo
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esponsabilité ne se sent pas engagée. Sans doute,
pense-t
-il que, même sans lui, le secret aurait été découvert, et que par con
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guerre qui se trouve posée. » Et de la Russie que
pense-t
-il ? Pour lui, les Russes se savent et se sentent les plus faibles, s
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intenant, « on ne peut plus mettre les pieds ». «
Pensez
, dit Sartre, la voix pleine d’indignation, l’on a tout transformé, l’
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e par la génération des hommes de 40 à 50 ans. Je
pensais
que de plus jeunes nous relèveraient, s’imposeraient. Eh bien ! non.
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européen, me déclare Denis de Rougemont. Mais je
pense
que notre continent ne peut être sauvé que par une organisation fédér