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e, dans un siècle où la littérature exerce sur le
public
cultivé un empire comparable à celui de la radio sur les masses, tand
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gique de la littérature devra mettre en garde son
public
contre l’illusion courante qui consiste à ne prendre en considération
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un service important aux auteurs non moins qu’au
public
. Ces brèves remarques atteindront leur objet, si par leur insuffisanc
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du sentiment puisque aussi bien tout se passe en
public
, puis j’essaierai de mesurer sa situation nouvelle dans le monde. Enf
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sexes en Amérique (janvier 1947)h Le flirt en
public
(outdoor love-making) vient d’être interdit à la station aéronavale d
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elque temps, on assiste à un croissant étalage en
public
de marques d’affection du genre communément appelé necking 4. S’il es
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oins généralement admis que ce n’est pas un sport
public
et diurne. Cette petite nouvelle, parue dans le respectable New York
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ommes en masses, à la caserne ou dans une réunion
publique
(et les femmes s’approchent volontiers), mais il y a je ne sais quoi
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s en fréquentant les éditeurs d’ici. Atteindre le
public
d’un si vaste pays suppose trop de compromissions visant au succès co
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heur de porter sur les années 1935 et 1936. Or le
public
veut de l’actualité. Le second m’a fait venir ce matin : — En tant qu
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laires restants ? — J’imagine très bien ! Mais le
public
est simpliste, il attend des jugements entiers. Quitte à ne pas savoi
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e de la gloire moderne.) Il entre dans le domaine
public
, dans la banalité au sens propre du terme (ce qui est à tous, comme o
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Livre a déjà donné une édition. À l’intention du
public
américain, j’ai fait, enfin, un ouvrage sur la Suisse, intitulé Le C
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nts : la dictature de l’argent, et celle du grand
public
, c’est-à-dire du simplisme qu’on baptise opinion moyenne. Sur la dict
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t pas si simple. Car après tout, c’est le goût du
public
qui fait le succès financier d’un roman, bien plus que la passion du
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de Miller à Paris, c’est que la majorité du grand
public
est imbécile. Il faut donc l’éduquer, concluent les moralistes améric
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ujet. L’éditeur américain, pour éduquer le grand
public
, cherche à le séduire et lui fait trop de concessions, ce qui rapport
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fait des éditeurs américains, est celui de notre
public
. Mais sur l’Europe, en général, l’influence américaine s’est exercée
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écurité et le risque, la vie privée et le service
public
, la centralisation et la libre entreprise, l’un pour tous et le tous
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adaptation d’une œuvre au goût réel ou supposé du
public
d’une époque et d’un pays, ce n’est pas une invention américaine, mai
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itiques, ni rencontré pareil succès dans le grand
public
, s’il n’eût pas été présenté comme américain d’origine. (Américain si
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enfants et des adolescents. Mais le fameux grand
public
, si cher aux éditeurs, n’est-il pas un enfant devant la vraie culture