1 1946, Articles divers (1946-1948). Théologie et littérature (1946)
1 eurs du Tristan, d’où sont issus presque tous nos romans , étaient nourris de l’hérésie manichéenne, et l’ont ainsi fait vivre
2 1947, Articles divers (1946-1948). Préface à Le Cœur est un chasseur solitaire de Carson McCullers (1947)
2 que Dos Passos situe plusieurs des scènes de ses romans , et c’est là qu’il y a bien six ans j’ai connu Carson McCullers. Elle
3 Je la félicitai sur le beau titre de son premier roman qui venait de paraître — écrit entre 19 et 22 ans — et elle me dit me
4 e la première ne professe pas du tout ce culte du roman américain qui caractérise la seconde. Carson McCullers par exemple, q
5 me suis demandé souvent : quel est le sujet de ce roman  ? Point d’intrigue, et pourtant une construction serrée, comme celle
6 wer : — Il n’y a pas d’histoires d’amour, dans ce roman . Elle me regarde étonnée, presque indignée : — Il n’y a que cela ! El
7 our des êtres, l’amour réel, et non pas celui des romans . New York, le 15 avril 1947. k. Rougemont Denis de, McCullers Cars
3 1947, Articles divers (1946-1948). La guerre des sexes en Amérique (janvier 1947)
8 intéressante qui fait le sujet de nos plus beaux romans d’amour. Les obstacles au bonheur des amants, indispensables au dével
9 le frigidaire et permettre à la femme de lire des romans , — ou d’en écrire. Regardez maintenant le couple américain au restaur
10 cence. Disons, pour fixer les idées, que les deux romans européens les moins pensables en Amérique seraient sans doute Adolphe
4 1947, Articles divers (1946-1948). La jeune littérature des États-Unis devant le roman américain (7 juin 1947)
11 La jeune littérature des États-Unis devant le roman américain (7 juin 1947)m Je ne connais dans tout New York qu’une s
12 que Dos Passos situe plusieurs des scènes de ses romans , et c’est là qu’il y a bien six ans j’ai connu Carson McCullers. Elle
13 Je la félicitai sur le beau titre de son premier roman qui venait de paraître — écrit entre 19 et 22 ans — et elle me dit me
14 e la première ne professe pas du tout ce culte du roman américain qui caractérise la seconde. Carson McCullers par exemple, q
15 , « La jeune littérature des États-Unis devant le roman américain », Le Figaro littéraire, Paris, 7 juin 1947, p. 1.
5 1947, Articles divers (1946-1948). La liberté dans l’amour [Réponse à une enquête] (novembre 1947)
16 Soviets dénoncent la « morale déliquescente » des romans français modernes, et l’accusent de « saper les fondements du mariage
17 oduites au xiie siècle par les troubadours et le roman de Tristan. Il faudrait au moins distinguer amour et sexualité. Il n’
18 le piquant d’une tricherie que toutes nos modes, romans et films favorisentf. Si l’on estime au contraire, comme je le fais,
6 1947, Articles divers (1946-1948). La balance n’est pas égale entre les États-Unis et l’URSS (8 novembre 1947)
19 r les livres qui font de l’argent aux US sont les romans historiques et les romans religieux, qui tirent souvent à un million
20 ’argent aux US sont les romans historiques et les romans religieux, qui tirent souvent à un million et plus ; 4° Les droits de
21 et plus ; 4° Les droits de traduction d’un de ces romans ne représentent au mieux qu’une fraction négligeable des bénéfices su
22 goût du public qui fait le succès financier d’un roman , bien plus que la passion du gain chez l’éditeur. En d’autres termes,
23 de l’esprit, ce n’est pas le fait que les mauvais romans encombrent l’étalage, mais qu’on n’ait plus le droit de les juger mau
7 1948, Articles divers (1946-1948). Ce sont les Français qui ont commencé (La querelle des « condensés… ») (14 février 1948)
24 e condense (ou dilue, indifféremment) quantité de romans espagnols, pour gagner sa vie. Dès 1768, Ducis condense Shakespeare.
25 le, le vicomte de Vogüé et d’autres condensent le roman russe, l’adaptent sans réplique au goût français, et le réduisent aux
26 ès et de la valeur littéraire intrinsèque, que le Roman de Tristan et Yseult, dans la version de Joseph Bédier : condensation
27 tirée d’une traduction de Vialatte, faite sur un roman non terminé, et que l’auteur voulait détruire, ne court-il pas les mê