1
udié, ni par les docteurs de l’Église, ni par les
critiques
littéraires. Et cependant comment en nier l’importance, dans un siècl
2
uter que les théologiens se mettent à faire de la
critique
littéraire, comme il arrive qu’on en lise sous leur nom dans les revu
3
alité ». Mon idée serait bien plutôt d’exiger des
critiques
littéraires un minimum de connaissances théologiques, dont ils se mon
4
rtains d’entre eux se consacrent à l’examen, à la
critique
et même, cas échéant, à une sorte de direction spirituelle des tendan
5
ple : Kierkegaard. Il ne fut pas un théologien au
sens
strict, mais toute son œuvre manifeste une attitude théologique parfa
6
rection de recherches peut-être féconde. 10. Une
critique
théologique de la littérature devra mettre en garde son public contre
7
t que d’une mauvaise farce, indigne d’un homme de
sens
. Le fiscal Knol se sent prêt à pleurer de colère. Pasvogel, le rusé l
8
cide qui leur fait face, mi-flatté mi-gêné. Je me
sens
devenir réactionnaire, ce qui m’effraye encore un peu, bien que je vo
9
s nos yeux. On doit considérer comme liquidée, au
sens
le plus récent de ce terme, l’illusion d’une chrétienté identifiable
10
taquer la cause des prolétaires, et tout essai de
critique
libre se voit taxer de réaction. Cette mauvaise foi brutale en servic
11
unes gens qui ne se contentent pas de cultiver le
sens
de l’absurde cherchent des chefs qui leur commandent d’agir et de réu
12
pre ? Un monopole unique : celui de la culture au
sens
le plus large du terme, c’est-à-dire : une mesure de l’homme, un prin
13
st-à-dire : une mesure de l’homme, un principe de
critique
permanente, un certain équilibre humain résultant de tensions innombr
14
ente, démissionnaire, colonisée, c’est un certain
sens
de la vie, une certaine conscience de l’humain, oui, l’âme d’une civi
15
; pour eux, c’est l’exemplaire de série. Ces deux
sens
du mot « exemplaire » nous livrent le secret de l’opposition que je v
16
mais la conscience plus aiguë, la découverte d’un
sens
, d’une signification, fût-ce dans le malheur de la passion, fût-ce da
17
s pragmatiques, et à nos voisins soviétiques leur
sens
aigu des implications politiques de toute pensée, même gratuite d’app
18
agement personnel, libre, efficace et constamment
critique
. Et je ne dis pas cela dans l’abstrait ; j’ai en vue des exemples pré
19
de encore l’apanage du scepticisme et de l’esprit
critique
. Les Églises, autrefois, les redoutaient ; je pense qu’elles doivent
20
es doivent aujourd’hui les nourrir, si cet esprit
critique
, ce scepticisme, s’applique aux mystiques de l’État et du Parti divin
21
is de ces mystiques et de ces idéaux, c’est notre
sens
d’un absolu qui dépasse l’homme et son bonheur, c’est notre sens du t
22
u qui dépasse l’homme et son bonheur, c’est notre
sens
du transcendant, précisément, c’est notre foi, qui doit faire de nous
23
des objecteurs de conscience. Cependant que notre
sens
de l’équilibre humain nous invite à remettre à leur place ces prétent
24
en constater que presque tout les gêne : l’esprit
critique
les gêne, les différences individuelles les gênent, l’opinion libre e
25
re, a besoin de l’Europe, j’entends de son esprit
critique
autant que de son sens inventif. La pensée du monde, c’est l’Europe.
26
’entends de son esprit critique autant que de son
sens
inventif. La pensée du monde, c’est l’Europe. Et s’il s’agit vraiment
27
trêmes, avec une belle indépendance vis-à-vis des
critiques
de l’extérieur. Renaissance du thomisme et des études mystiques chez
28
Âge, qui fut son œuvre. Il s’agit de restaurer le
sens
de la communauté vivante, que le gigantisme de nos machines administr
29
a vertu ; et qu’elle restaure chez les fidèles le
sens
de la vocation personnelle, seul fondement d’une morale spécifiquemen
30
Ces lignes, écrites en Amérique, trahissent une
critique
inconsciente de l’atmosphère du Nouveau Monde : elles en peignent le
31
cain divorce, révèle que ses mariages manquent de
sens
et de sérieux. Il n’y entre pas pour toute la vie, mais pour un bail
32
ît qu’elles sont par nature discutables. Certains
critiques
américains déclarent que la jeunesse de leur pays est sex-obsessed, m
33
exy, et que l’obsession n’existe que chez lesdits
critiques
. Certains Européens penseraient plutôt de la même jeunesse qu’elle ma
34
sayons de le définir en quelques traits. Perte du
sens
tragique de l’amour ; réalisme scientifique et quelque peu pédant, su
35
e nous gardons encore de dégager, d’expliciter un
sens
, leur apparaît vaguement suspecte ou ennuyeuse, probablement « réacti
36
e (examen portant sur la mémoire, l’érudition, le
sens
logique, la rapidité du raisonnement, etc.) doit donner un chiffre to
37
une belle chambre blanche, vaste et carrée. Je me
sens
rendu au monde et à la vie courante. Mais pendant que je m’escrimais
38
ge entraînant des sanctions immédiates. Rendre un
sens
aux paroles, aux gestes et au costume, par cela même à la Surprise… I
39
certains tours que je pressens intraduisibles, au
sens
le plus large du terme. Car il ne s’agit pas seulement, pour moi, d’é
40
ns extérieures, tant de nervosité à l’égard de la
critique
, une pareille incapacité à intégrer l’opposition. Voici les États-Uni
41
sée introduites par la science relativiste. À mon
sens
, le mouvement intime de la pensée fédéraliste ne saurait être mieux c
42
la composition perpétuelle de ces deux forces de
sens
contraire, en vue de leur renforcement mutuel. Ce dernier point est p
43
u’elle gouverne. Elle exige beaucoup plus de vrai
sens
politique. Finalement, si l’on y réfléchit, on s’aperçoit que la poli
44
hissement de notre vitalité, de notre courage, du
sens
de notre vocation. Nous n’arriverons à rien de bon, dans nos efforts
45
rimitifs réglementaient n’était jamais l’amour au
sens
où nous l’entendons et qu’ils ignoraient totalement, mais les rapport
46
urde réalité du problème que vous posez. Je ne me
sens
pas capable de le résoudre en quelques lignes, et je ne vois pas très
47
es, et je ne vois pas très bien, je l’avoue, quel
sens
aurait ici une « prise de position ». (Avec toutes les imprudences du
48
ue tout le monde l’admettra, sans chicaner sur le
sens
exact du mot esprit dans ce contexte. Mais la question n’est pas si s
49
au contraire, force carrément l’opinion, dans le
sens
d’une théorie tactique qui change d’ailleurs tous les six mois ; ce q
50
c une force, une pertinence, une cruauté qu’aucun
critique
européen n’égale. De Mencken à Philip Wylic, de Thorsten Veblen à Rei
51
ntration à ceux qui rêvent encore de restaurer le
sens
communautaire. En dehors d’eux rien n’a paru depuis la guerre qu’ils
52
era celui qui ne désespère pas de trouver quelque
sens
acceptable sous l’uniforme absurdité de ce que l’on voit. C’est le se
53
fétichisme, qui n’est qu’une obsession morbide du
sens
des signes. ⁂ Quand tout se ferme devant moi, et que rien ne m’indiqu
54
vous, je ne retiens que le dixième, qui donne un
sens
. Mais les neuf autres n’ont pas été vaines, ni muettes. Car elles m’o
55
arler, comment sa pondération, sa générosité, son
sens
de l’humain pourraient-ils m’échapper ? Sa voix est douce, mais nette
56
d : La littérature américaine est dans un certain
sens
plus saine que la nôtre. Les disputes autour de l’engagement de l’écr
57
ideau de fer, la Russie est un bloc dans tous les
sens
du terme. Mais l’Amérique n’en est pas un, elle qui vise aux libres é
58
aurait pas provoqué pareille indignation chez les
critiques
, ni rencontré pareil succès dans le grand public, s’il n’eût pas été
59
ésumé que les ouvrages d’une honnête moyenne. Les
critiques
n’ont pas protesté tant qu’on nous a servi Shakespeare et Goethe, Cer
60
e œuvre atteindre enfin la vaste audience que nos
critiques
n’avaient pas su lui procurer ? Pour ma part, je salue de mes vœux to
61
ble de se les procurer chez le libraire. Tous les
critiques
français ne devraient-ils pas se liguer pour qu’un code de ce genre s