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re et peut s’en désintéresser sans grand dommage.
Si
l’on admet qu’elle a pour objet principal de formuler et de critiquer
2
Angleterre et dans les deux Amériques. Notons que
si
cette influence s’est montrée décisive dans beaucoup de conversions,
3
e rappeler ici, c’est que toute œuvre littéraire,
si
profane qu’en soit le sujet, implique une théologie (fût-ce à l’insu
4
lic. Ces brèves remarques atteindront leur objet,
si
par leur insuffisance même, elles incitent quelques jeunes théologien
5
ur l’observateur non prévenu, tout se passe comme
si
le désir de Tantale suffisait à repousser les objets qu’il désire, et
6
toire du supplice de Tantale, cet automatisme est
si
sûr qu’il autorise à des spéculations précises, encore que fantastiqu
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du gain. Supposons un individu qui aurait désiré
si
longtemps que tout son être en fût devenu attente, espoir et nostalgi
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spectable magistrat qui en dressera le protocole.
Si
tout reste sec, mes biens seront donnés au légataire universel dont l
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taille, lui-même enfin, en train de se tourmenter
si
pitoyablement à cause du testament, — et il s’en faut de bien peu qu’
10
ntale, c’est-à-dire qu’elle s’annule de soi-même.
Si
un homme croit pouvoir s’autoriser du mérite de ses œuvres, il ne ple
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out aussitôt, comme la branche chargée de fruits.
Si
un homme veut la Vie éternelle par seule crainte de mourir à cette vi
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able. Admirons-en la précision miraculeuse ! Pour
si
peu d’égoïsme qu’il subsiste dans l’acte de porter les lèvres ou la m
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vous êtes le peuple le plus militariste du monde.
Si
vous vous dites un pays démocratique, c’est simple mot. Votre démocra
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se que mon étonnement eût atteint la stupéfaction
si
j’avais lu avant cette brève rencontre The Heart is a lonely Hunter.
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out juste aussi intelligents que leur auteur ; ou
si
ce dernier leur fait dire des bêtises, c’est pour nous inciter à mépr
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souvent telle phrase d’un héros de Malraux comme
si
elle exprimait la pensée de Malraux, au lieu de n’être qu’un accord i
17
. C’est la raison pour laquelle ils sont toujours
si
occupés. » Dernièrement, à Paris, je disais à Carson, avec la ruse d’
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és par toutes les lois divines et humaines, comme
si
le monde où nous vivons était fait à notre mesure, comme si l’humanit
19
e où nous vivons était fait à notre mesure, comme
si
l’humanité où nous plongeons se conformait aux règles de la bonne con
20
pourtant la confiance règne, mais ce miracle est
si
bien déguisé en exacte banalité que les Suisses le prennent pour bana
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de. Tout se passe en somme, inconsciemment, comme
si
notre système de sécurité devait être à chaque instant vérifié, mis a
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coup de retenue… À propos de cette pax helvetica,
si
vous pensez que j’exagère, laissez-moi recopier un « avis » imprimé q
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fermée dans sa serviette de cuir. Rien d’étonnant
si
le contrôleur distingue à première vue les resquilleurs, ces jeunes g
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nsi, tu devais t’y attendre, compte mes rides, et
si
tu veux m’aimer, regarde bien d’abord qui je suis devenue ! » Ensuite
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s bonnes manières viendront à bout de tout. Mais,
si
la brute se jette soudain sur lui, dans le corps à corps qui s’ensuit
26
, afin de s’éviter, disent-ils, les pires ennuis.
Si
ces abus vous font élever la voix, partout l’on vous chuchote un cons
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qu’il y eût un problème juif. Tout se passe comme
si
l’écrasement du foyer même de ce mal infernal n’avait eu pour effet q
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pportent à leurs petites occupations les aliénés.
Si
l’on se bat en Europe demain, ce sera au nom de la démocratie contre
29
ù elle s’est transplantée. Et tout se passe comme
si
l’excès où ils la portent et l’abus qu’ils nous semblent en faire nou
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éenne de l’homme. Toute la question est de savoir
si
nous saurons maintenir cet équilibre malgré l’attraction formidable q
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oici le moment de nous demander très sérieusement
si
, dans cette conjoncture plus que défavorable, il est bien légitime de
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re tristesse et notre angoisse devant un héritage
si
compromis, sont-elles valables et sont-elles justifiables ? Ou bien n
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fait urgents et familiers, quand ils se demandent
si
c’est l’Europe ou l’Amérique qu’il leur faut souhaiter pour leur enfa
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? En défendant l’Europe, il s’agit donc de savoir
si
nous défendons plus et mieux que de belles ruines, des préjugés socia
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que à l’intérieur du champ que l’on observe. Mais
si
maintenant nous regardons l’Europe dans le monde, ce changement de po
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ope les pays dominés par l’influence protestante.
Si
nous nous demandons, en effet, quels sont les pays de l’Europe qui «
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la paix du monde entier. ⁂ Mesdames et Messieurs,
si
les descriptions pessimistes de l’Europe auxquelles je me suis livré
38
e pense qu’elles doivent aujourd’hui les nourrir,
si
cet esprit critique, ce scepticisme, s’applique aux mystiques de l’Ét
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par 10 ou 100. Vous oubliez la mesure de l’homme.
Si
, par exemple, vous multipliez par 10 toutes les dimensions d’une mais
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it sympathique ou non à l’expérience de dictature
si
brillamment conduite, jusqu’ici, par les hiérarques soviétiques, il f
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eligieuse — et c’est à tel point qu’on se demande
si
ce qui les gêne le plus n’est pas simplement l’homme, dans son humani
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urs enfants. Un dernier trait : l’Europe, surtout
si
on la compare aux deux empires séparés d’elle, et que je nomme les de
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: la Planète unie ou la Bombe. Et je veux dire :
Si
les États-Unis et la Russie ne s’entendent pas, si la guerre atomique
44
i les États-Unis et la Russie ne s’entendent pas,
si
la guerre atomique éclate, il n’y a plus de problème de l’Europe, et
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vers la fin de cette période qu’à la question : «
Si
le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra-t-on ? » ; les catholi
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forcé d’étendre ses pouvoirs, à coups de décrets
si
généraux que chaque vocation personnelle s’en trouve nécessairement l
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les absolutismes nationaux, étatiques, partisans.
Si
jamais un esprit réellement international, ou « global » comme disent
48
ianisme au xxe siècle, resterait une pure utopie
si
les chrétiens s’en remettaient aux Églises pour le réaliser. Les Égli
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a jeune Amérique vis-à-vis du problème des sexes.
Si
vous tenez entre vos mains ce texte, comme un graphologue intuitif ti
50
. Les mœurs sexuelles de l’Amérique ne sont point
si
faciles à définir. Comment expliquer le contraste entre le puritanism
51
st mal engagée et qu’il ferait bien d’y renoncer.
Si
quelque drame se noue dans sa vie, malgré lui, il n’a de cesse qu’il
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ut de suite ou jamais. C’est OK ou ce n’est rien.
Si
ce n’est pas vous ce soir, c’était donc une erreur. Ils ne croient gu
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un monde aussi vaste, et où les déplacements sont
si
faciles. Au vrai, l’amour-passion ne saurait exister dans une civilis
54
Comme on demandait à une Américaine intelligente
si
le suicide par amour existait aux États-Unis : non, dit-elle, si nous
55
ar amour existait aux États-Unis : non, dit-elle,
si
nous nous suicidons au lendemain d’une rupture ou d’une trahison, c’e
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stiques : ce serait être esclave de ses machines.
Si
ces dernières se multiplient dans une cuisine et un sous-sol américai
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spiritualiste » rend un culte sentimental : comme
si
la « poésie des travaux ménagers » ne correspondait pas, en fait, au
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nt, se perd dans les alcools. Tout se passe comme
si
l’homme d’Amérique n’avait qu’un goût modéré pour la femme, dont il n
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ne se donne libre carrière dans ce domaine, comme
si
elle excusait tout parce qu’elle amuse. Vous penserez que ce n’est pa
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’est pas sérieux, et peut-être aurez-vous raison.
Si
grave que soit un tel jugement, j’incline à croire que la facilité av
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uritains qui tentaient follement de faire « comme
si
» l’instinct sexuel pouvait être passé sous silence ou nié ; les sexo
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xologues qui tenteront follement de faire « comme
si
» ce même instinct souffrait des mesures rationnelles ; les producers
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tant les éditeurs d’ici. Atteindre le public d’un
si
vaste pays suppose trop de compromissions visant au succès commercial
64
it : « Vous autres, Européens, vous écrivez comme
si
vous étiez déjà morts. Oh ! ce n’est pas un reproche aussi violent qu
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majorité. La situation ne m’apparaît pas simple.
Si
les Églises s’opposent à l’intervention, c’est par objection de consc
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littérature. Que veut-il donc savoir ? Simplement
si
c’est vrai. S’il est vrai que j’ai vécu ce que j’écris. C’est la ques
67
a sans doute prise à mon ouvrage. Idée bizarre :
si
j’ai si vite bouclé ce livre, c’était pour essayer de le prendre de v
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doute prise à mon ouvrage. Idée bizarre : si j’ai
si
vite bouclé ce livre, c’était pour essayer de le prendre de vitesse.
69
cante demain après-midi, et sans doute repourvue.
Si
j’y vais, j’ai les plus grandes chances. J’y suis allé et une demi-he
70
la vie hiératique… C’est un rêve de compensation,
si
l’on voit dans quel cadre nous sommes en train de causer. Trente mach
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ir terminer dans la nuit. À deux heures du matin,
si
tout a bien marché, je monterai chez « Saint-Ex » faire une partie d’
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la pression du parti de l’armistice… Et je doute
si
personne aujourd’hui parle un français plus sûr de ses nuances, plus
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part de l’idée juste qu’il n’est pas de mensonge,
si
pieux mensonge soit-il, qui ne serve Hitler en fin de compte. J’écris
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upporte le transport. Les choses que l’on publie,
si
elles sont importantes, le sont soit par nature, soit par position. E
75
Cependant, il faut commencer par être un monstre,
si
l’on veut mériter quelque maîtrise. Toute création est en soi monstru
76
se que mon étonnement eût atteint la stupéfaction
si
j’avais lu avant cette brève rencontre The Heart is a lonely Hunter (
77
e, à sa manière imprévisible. Jamais gouvernement
si
sûr de ses calculs quand il s’agit de la vie de millions de ses sujet
78
es d’autrui et non ses maladies que l’on jalouse.
Si
l’un de ces quatre grands malades recouvrait subitement la santé, il
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erait probablement la coalition des trois autres.
Si
la Russie pouvait prouver que son régime ménage autant de libertés qu
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force de son utopie de justice et d’ordre social.
Si
l’Asie était moins anarchique elle dominerait un jour par la force du
81
e elle dominerait un jour par la force du nombre.
Si
l’Amérique sentait son idéal mieux assuré dans ses propres foyers ell
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rait tentée d’abuser de ses avantages actuels. Et
si
l’Europe était moins abîmée, qui sait quelle arrogance elle ne retrou
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monde, au bénéfice de leur nation, bien entendu.
Si
c’est le cas, ces hommes d’État sont en pleine réalité. Jamais les pe
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’est d’elles que naît l’appel à la fédération. Et
si
les hommes d’État qui se trouvent chargés d’administrer l’ONU ne le c
85
ses sont très pauvres. C’est pour cela qu’ils ont
si
peur des étrangers. Et non sans raison. Car, au cours actuel du dolla
86
e cela : cette organisation mondiale sera bientôt
si
forte, une fois éliminés les résistances ou le sabotage soviétique, q
87
. Il est vain de parler des problèmes politiques,
si
l’on ne s’est pas entendu d’abord sur une certaine idée de l’homme. C
88
e, sur laquelle nous sommes d’accord, tacitement,
si
nous souhaitons un régime fédéraliste ? Nous n’en parlerions pas si n
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un régime fédéraliste ? Nous n’en parlerions pas
si
nous pensions que le type d’homme le plus souhaitable est l’individu
90
suffirait. Mais nous n’en parlerions pas non plus
si
nous pensions avec Hitler que l’homme n’est qu’un soldat politique to
91
e côté du rideau de fer, en esprit tout au moins.
Si
nous en parlons, si nous le voulons, c’est que nous savons que l’homm
92
fer, en esprit tout au moins. Si nous en parlons,
si
nous le voulons, c’est que nous savons que l’homme est un être double
93
appelons que les conquêtes sociales ne sont rien,
si
elles n’aboutissent pas à rendre chaque individu plus libre dans l’ex
94
ou d’un gouvernement mondial. Rien de plus banal,
si
ce n’est les objections qui surgissent aussitôt : « Tout cela, dit-on
95
nentale, je répondrai que l’objection est valable
si
l’on ne s’attache qu’aux détails de la mise en pratique du fédéralism
96
n pratique du fédéralisme en Suisse, mais non pas
si
l’on cherche à dégager de cette expérience l’idée fédéraliste qu’elle
97
et l’essence même de sa culture seraient perdues
si
l’on tentait d’unifier le continent, de tout mélanger, et d’obtenir u
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aucun de ces groupes, et qui les brimerait tous.
Si
l’Europe doit se fédérer, c’est pour que chacun de ses membres bénéfi
99
gane dépend de son harmonie avec tous les autres.
Si
les nations de l’Europe arrivaient à se concevoir dans ce rôle d’orga
100
osent nos rouages communaux, cantonaux, fédéraux,
si
diversement engrenés, il convient de leur montrer que cette complexit
101
beaucoup plus de vrai sens politique. Finalement,
si
l’on y réfléchit, on s’aperçoit que la politique fédéraliste n’est ri
102
tout cela n’est inutile. Et tout cela, qui paraît
si
dispersé, si peu efficace souvent, forme peu à peu des structures com
103
st inutile. Et tout cela, qui paraît si dispersé,
si
peu efficace souvent, forme peu à peu des structures complexes, dessi
104
orts et nos débats pour promouvoir l’Europe unie,
si
nous ne restons pas en garde vigilante contre les réflexes totalitair
105
ême et surtout quand nous parlons de fédéralisme.
Si
au contraire, à la faveur de ces débats, nous parvenons à développer
106
à développer des réflexes de pensée fédéraliste,
si
nous devenons nous-mêmes intégralement fédéralistes — fédéralistes co
107
la partie sera déjà plus qu’à moitié gagnée. Car
si
l’Europe doit durer, c’est aux fédéralistes qu’elle le devra, et à eu
108
amour ? Je demande à voir ce qu’on entend par là.
Si
on la confond, comme il arrive, avec le légalisme institué par la bou
109
ite sans que mort s’en suive, ni même une amende.
Si
nos lois démocratiques déclaraient un beau jour en tous termes que da
110
t est permis, on sentirait à peine la différence.
Si
par exemple elles admettaient comme naturelle l’homosexualité, cela n
111
s le domaine sexuel sont négligeables parmi nous,
si
on les compare à celles qu’entraîne la simple tentative de traverser
112
sexuelle parmi nous qui pose un problème sérieux.
Si
l’on estime que l’état présent de nos mœurs est satisfaisant, il en r
113
ue toutes nos modes, romans et films favorisentf.
Si
l’on estime au contraire, comme je le fais, que nous vivons dans le c
114
ce de l’hitléro-fascisme culturel. (C’est à peine
si
les termes ont changé depuis que Goebbels et Gaida insultaient les Ya
115
prit dans ce contexte. Mais la question n’est pas
si
simple. Car après tout, c’est le goût du public qui fait le succès fi
116
ssion du gain chez l’éditeur. En d’autres termes,
si
Ambre est un triomphe mondial qui réduit à néant ceux de Miller à Par
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is qu’on n’ait plus le droit de les juger mauvais
si
le Parti les déclare orthodoxes. La balance n’est pas égale. Car d’un
118
iècle, les uns techniques, les autres politiques.
Si
tout le monde ne le voit pas d’un coup d’œil, c’est que « l’homme mod
119
lement, elle a besoin de nous spirituellement, et
si
son aide économique nous trouvait complaisants ou serviles dans le do
120
Il semble à première vue qu’un tel programme soit
si
clairement inscrit dans les données du siècle et si lisible aux meill
121
clairement inscrit dans les données du siècle et
si
lisible aux meilleures volontés qu’il ne puisse provoquer d’oppositio
122
ici que la voie prend naissance. Tu as un destin
si
tu es distinct. Tout homme, dès qu’il se voit isolé par le sort, entr
123
sément, comme le corps quand la tête a passé. Car
si
je suis unique, il est une voie qui n’est tracée que pour moi seul, e
124
yen de me refonder sur mes assises inconscientes,
si
la raison hésite et là où elle se tait. Car d’une part les signes que
125
e ne sais qui dispose de moi, mais la contrainte,
si
c’en est une, certainement n’est pas mécanique. La voix insiste ou bi
126
une vocation ? « Je n’ai jamais su, dit le poète,
si
j’inventais un vers ou si je le retrouvais, comme un souvenir perdu,
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amais su, dit le poète, si j’inventais un vers ou
si
je le retrouvais, comme un souvenir perdu, comme un rêve qui sombrait
128
’en croyais pas mes oreilles ; c’est un peu comme
si
j’avais entendu : « Ici, Newton »… Pourtant, c’était bien Einstein. I
129
ne vous semble-t-elle pas chimérique ? Nullement.
Si
nous parvenons à développer des réflexes de pensée fédéraliste, si ce
130
à développer des réflexes de pensée fédéraliste,
si
ceux qui militent deviennent eux-mêmes intégralement fédéralistes, je
131
ême des deux côtés. Un contraste frappant Et
si
l’on regarde ce qui se passe en réalité à l’intérieur des deux empire
132
oc, précisément, a choisi pour nous, malgré nous.
Si
nous n’acceptons pas d’être ses satellites, elle nous déclare et nous
133
que culturel. Mais elle ne pourra nous aider que
si
nous existons d’abord. Le seul choix qui nous reste ouvert, c’est don
134
genre, comme on peut le vérifier d’un coup d’œil,
si
on les place sur un rayon de bibliothèque à côté des 25 volumes de la
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il est curieux de relever que tout se passe comme
si
les grands chefs-d’œuvre se prêtaient mieux au résumé que les ouvrage
136
et des adolescents. Mais le fameux grand public,
si
cher aux éditeurs, n’est-il pas un enfant devant la vraie culture ? N
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Autre question que je poserai sans la trancher :
si
l’on reproche aux « condensés » d’évacuer le style d’un auteur, et de