1
. La peinture et la sculpture se sont constituées
sur
les autels, dans les nefs, et autour des architectures sacrées. Nos p
2
onvaincra par la lecture des écrits du jeune Marx
sur
la dialectique hégélienne. De nos jours, le vocabulaire technique s’e
3
ravaux fameux : ainsi l’influence de saint Thomas
sur
Dante, de Calvin sur d’Aubigné, du jansénisme sur Pascal et Racine, d
4
l’influence de saint Thomas sur Dante, de Calvin
sur
d’Aubigné, du jansénisme sur Pascal et Racine, de Swedenborg sur Balz
5
sur Dante, de Calvin sur d’Aubigné, du jansénisme
sur
Pascal et Racine, de Swedenborg sur Balzac, de Newman sur Gerard Manl
6
du jansénisme sur Pascal et Racine, de Swedenborg
sur
Balzac, de Newman sur Gerard Manley Hopkins. Mais il ne me paraît pas
7
al et Racine, de Swedenborg sur Balzac, de Newman
sur
Gerard Manley Hopkins. Mais il ne me paraît pas que le problème dans
8
portance, dans un siècle où la littérature exerce
sur
le public cultivé un empire comparable à celui de la radio sur les ma
9
cultivé un empire comparable à celui de la radio
sur
les masses, tandis que la prédication chrétienne semble réduite, dans
10
n pour le succès. Il y aurait tout et tant à dire
sur
la renaissance endémique, dans nos écoles d’avant-garde, des déviatio
11
est l’extrémisme théologique qui agit aujourd’hui
sur
les écrivains, tandis que le libéralisme tendait à se mettre à l’écol
12
geante, d’où son influence profonde et indéniable
sur
Ibsen, sur Unamuno, sur Rilke, sur Kafka, et sur un très grand nombre
13
ù son influence profonde et indéniable sur Ibsen,
sur
Unamuno, sur Rilke, sur Kafka, et sur un très grand nombre de poètes,
14
ce profonde et indéniable sur Ibsen, sur Unamuno,
sur
Rilke, sur Kafka, et sur un très grand nombre de poètes, de romancier
15
et indéniable sur Ibsen, sur Unamuno, sur Rilke,
sur
Kafka, et sur un très grand nombre de poètes, de romanciers et d’essa
16
sur Ibsen, sur Unamuno, sur Rilke, sur Kafka, et
sur
un très grand nombre de poètes, de romanciers et d’essayistes des plu
17
antale soutenu dans la rivière, le rocher soutenu
sur
sa tête, l’onde et la branche ne s’écartant de lui qu’à l’instant où
18
era avant tous les autres, une ou quelques larmes
sur
moi, son oncle défunt, et cela en présence d’un respectable magistrat
19
a suivre. » À ce point, le notaire pose sa montre
sur
la table, elle marque onze heures et demie, et il attend les larmes.
20
laisanterie de ce genre ne le ferait pas pleurer.
Sur
quoi l’inspecteur de police Harprecht lui fait observer que s’il parv
21
sion de la maison de l’oncle, s’avançant vers lui
sur
ces flots, est bien trop réjouissante… Glanz, le conseiller d’église,
22
ux pas toute seule dans la ville. Je la félicitai
sur
le beau titre de son premier roman qui venait de paraître — écrit ent
23
arson McCullers par exemple, quand je l’interroge
sur
ses maîtres, me cite Dostoïevsky, Flaubert et Kierkegaard, là où un j
24
uniforme au col bordé de perles blanches mordant
sur
l’encolure bien rasée entrait, claquait la porte étroite, et annonçai
25
nes hautement improbables, très rarement observés
sur
la planète, et que la presse devrait mettre en vedette, au lieu de no
26
nversation à voix trop haute, une semelle appuyée
sur
le banc, quelque geste imprévu, un air, un rien. L’indiscrétion sévèr
27
je rêvais avec fièvre, à 12 ans, quand je lisais
sur
les longs wagons bruns qui s’engouffraient au tunnel du Gothard : Ams
28
s et des express européens, petits trajets portés
sur
les axes du monde. Quel ennui, ces secondes entre les deux ! j. Ro
29
toute son histoire. Ainsi j’ai retrouvé l’Europe.
Sur
son visage et dans son expression certains traits accusés et tendus,
30
bout de tout. Mais, si la brute se jette soudain
sur
lui, dans le corps à corps qui s’ensuit, vous ne distinguez plus deux
31
populaire, les liquidations collectives calculées
sur
la base de statistiques d’État. Cependant, à peine libérées des dogme
32
gagne. Admirable libération ! Insistons fortement
sur
ce trait : le fanatisme d’aujourd’hui n’est plus religieux, mais poli
33
Autant de succès remportés par l’esprit du vaincu
sur
celui des vainqueurs. L’antisémitisme fait rage jusque dans les provi
34
t que plusieurs des rides que j’ai cru distinguer
sur
le visage spirituel du continent — je ne dis rien de son visage physi
35
n foyer intense dont le rayonnement s’élargissait
sur
tous les autres continents. L’Europe nous semblait donc plus grande q
36
in de l’autre guerre, la phrase fameuse de Valéry
sur
l’Europe « petit cap de l’Asie ». Aujourd’hui l’Europe vue d’Amérique
37
s s’affrontent au-dessus d’elle, rongée et ruinée
sur
ses bords, moralement refermée sur elle-même. Il y a plus. Nous voyon
38
ngée et ruinée sur ses bords, moralement refermée
sur
elle-même. Il y a plus. Nous voyons l’Europe comme vidée, au profit d
39
certains rêves et de certaines croyances apparus
sur
son sol, et qui semblaient parfois définir son génie. Notre rêve du p
40
le, impérialiste ou généreuse, l’Europe a diffusé
sur
la planète, sans distinction, ses découvertes et ses utopies, les sec
41
ance, et les germes de ses maladies. Et tout cela
sur
des terres plus fertiles, ou peut-être moins surveillées, a grandi ho
42
ilibre malgré l’attraction formidable qu’exercent
sur
nous, par leur masse, le colosse russe et le colosse américain, et ma
43
. Une Europe démoralisée par sa victoire douteuse
sur
Hitler, rétrécie et coincée entre deux grands empires, dépossédée par
44
n vieux propriétaire dépossédé qui pleure et rage
sur
la perte d’un domaine, alors que ce domaine menace ruine par sa faute
45
tes, ou conduiraient leurs malheureux initiateurs
sur
le banc des aveux spontanés. Et je ne dis pas que l’Américain et le R
46
rs. D’autre part, elle a pour effet de concentrer
sur
l’homme lui-même, créateur ou victime de ces tensions, l’effort princ
47
n, ni, par suite, faculté de décision. C’est donc
sur
les élites qu’il importe d’agir. Ce sont elles que l’on peut utilemen
48
impropre donc et même rebelle aux planifications
sur
table rase que l’Amérique, et surtout la Russie — ces deux grandes pl
49
res du succès. Leurs plans, en effet, sont fondés
sur
une méconnaissance voulue, systématique, de la complexité de l’homme
50
le propre d’une expérience est de rater neuf fois
sur
dix. Je pense aux crises économiques qui menacent constamment l’Améri
51
s’ouvrent d’abord les unes aux autres, suppriment
sur
tous les plans frontières et visas, renoncent au dogme meurtrier de l
52
s, depuis la Renaissance, le christianisme a vécu
sur
la défensive. Les hiérarchies ecclésiastiques défendaient leurs pouvo
53
demi-sourires et d’ironies intellectuelles basées
sur
« les derniers progrès de la science », cette tolérance même qui se m
54
ace, chez, les protestants, à un moralisme centré
sur
l’homme. Tout tranquillement, et pour sauver leur corps, les Églises
55
tte époque a pris fin. Et je fonde cette croyance
sur
quelques faits. C’est un fait que le totalitarisme a rompu la paix fa
56
global » comme disent les Américains, s’instaure
sur
notre planète, ce ne sera qu’au nom de ce qui transcende nos attachem
57
st une institution d’un type nouveau. Il se fonde
sur
l’égalité économique et légale des conjoints, donnant ainsi un avanta
58
n âge ». Mom le transmute en sentimentalité fixée
sur
la mère dévorante. Sans nul doute faut-il voir dans ce mythe de la Mè
59
nc le voyage de Reno, comédie fort coûteuse basée
sur
un mensonge : l’intéressé doit en effet déclarer devant la cour son i
60
t à un groupe de journalistes qui la félicitaient
sur
ses fiançailles, à 19 ans : « C’est merveilleux de se marier pour la
61
la Californie alerte à leur sujet deux éditeurs.
Sur
leur demande pressante, je leur envoie le livre. L’un me répond au bo
62
udrais le publier, mais il a le malheur de porter
sur
les années 1935 et 1936. Or le public veut de l’actualité. Le second
63
n et de vous-même. — Savez-vous que mon livre est
sur
la liste noire des Allemands et même de l’organisation vichyssoise de
64
chambrette, je trouve un grand jeune homme assis
sur
l’escalier. Il m’attendait. Il m’entraîne au café. Il avait des quest
65
nir d’un plateau, de services et d’assiettes pris
sur
la pile, puis défiler devant un comptoir où l’on désigne les plats de
66
it fabriqué lui-même. Au crépuscule, j’aime errer
sur
les quais, le long des bâtiments de brique rose aux fenêtres encadrée
67
arrières ni d’allées. De simples pierres dressées
sur
le gazon, irrégulièrement espacées. Ce pays qui n’aime pas la mort co
68
Le test d’intelligence d’un génie (examen portant
sur
la mémoire, l’érudition, le sens logique, la rapidité du raisonnement
69
un plafond vitré. Deux larges et basses fenêtres
sur
la cour. En face, le haut building d’une imprimerie. À droite, je dom
70
vent. Les nonnes, deux par deux, vont et viennent
sur
ce toit en lisant. Comme il n’y a ni mur, ni barrière, il faut craind
71
doit être environ neuf heures et demie. J’hésite
sur
le seuil : va-t-on me servir encore ? Au fond de la salle, deux homme
72
la cour. Des gouttes chargées de suie s’écrasent
sur
mon papier, la verrière doit être fendue ou mal jointe. Raccommodé av
73
vardent… Passe Julien Green, il apporte son texte
sur
la vie dans les camps d’entraînement. Il a trouvé le moyen de se rend
74
ras de chemise, sort de sa cage vitrée, le crayon
sur
l’oreille et le front maculé d’encre à copier. Il me cherche du regar
75
tient de la divination, et c’est juste neuf fois
sur
dix. Huit heures et demie. L’équipe de nuit s’installe sans bruit dan
76
du Secret ? Souffrez que j’en sois la victime. »
Sur
quoi, peut-être, il serait temps d’aller à ce dîner, n’était-ce pas p
77
u Sound, avec les Saint-Exupéry. Parties d’échecs
sur
la galerie, après le bain, à toutes les heures du jour et de la nuit.
78
puis des mois, et pour en récrire deux chapitres (
sur
« l’amour tel qu’on le parle » et la passion réelle). Tonio rentre un
79
ise Annibal. Je lui apprends à marcher en laisse,
sur
la plage. 18 août 1942 Peut-être qu’il n’est pas de bonheur plus cons
80
n du progrès ne peut être qu’une plage, un loisir
sur
la plage, et nous l’avons ici. New York, 2 septembre 1942 Quoi de plu
81
recherches préparatoires. Abondance de documents
sur
l’Afrique du Nord, depuis quelques jours… Long Island, fin septembre
82
x heures de congé, chaque semaine. C’est immense,
sur
un promontoire emplumé d’arbres échevelés par les tempêtes, mais douc
83
« dépasser ». Je pose pour le Petit Prince couché
sur
le ventre et relevant les jambes. Tonio rit comme un gosse : « Vous d
84
es essais-là m’ont suffi pour déceler l’influence
sur
mon style de ce travail de propagande. Ou bien serait-ce l’influence
85
modernes !) Bien écrire, c’est régler ses moyens
sur
la fin que vise un écrit. Cette fin peut condamner la phrase trop « é
86
ux pas toute seule dans la ville. Je la félicitai
sur
le beau titre de son premier roman qui venait de paraître — écrit ent
87
arson McCullers par exemple, quand je l’interroge
sur
ses maîtres, me cite Dostoïevsky, Flaubert et Kierkegaard, là où un j
88
ns, les hindous et les princes ne s’accordent que
sur
un point, qui est de refuser les plans de retraite obstinément offert
89
estiné à réagir, à plus ou moins longue échéance,
sur
le sort de chacune de nos nations d’Europe et sur nos vies individuel
90
sur le sort de chacune de nos nations d’Europe et
sur
nos vies individuelles. Il n’est pas un de ces faits qu’on puisse ana
91
nos débats politiques. Ces derniers sont centrés
sur
des questions de partis et de partis pris locaux et ancestraux nommés
92
« drôle de paix » que nous vivons repose en fait
sur
quatre crises, sur quatre pauvretés continentales : manque de liberté
93
que nous vivons repose en fait sur quatre crises,
sur
quatre pauvretés continentales : manque de liberté en Russie, manque
94
poir en Europe. Je dis bien que notre paix repose
sur
ces manques, qu’elle y trouve ses bases actuelles et ses garanties le
95
t que fussent organisées d’urgence des recherches
sur
l’arme atomique. Dans cette petite maison naquit le nouvel âge. Le vo
96
r la peur qu’ont les Russes que l’on se renseigne
sur
l’état de leurs travaux atomiques ? — J’ai une explication plus simpl
97
lon bien bourgeois, bien en ordre. Voici le piano
sur
lequel Schnabel, le meilleur exécutant de Beethoven, accompagne parfo
98
ègues, ici même, pour éclairer l’opinion publique
sur
les problèmes que pose la bombe. Cet homme se sent-il responsable de
99
ngue encore ! dit-il soucieux en me reconduisant.
Sur
quoi je lui cite la parole de Lyautey qui avait demandé qu’on plante
100
Amérique afin de faire une tournée de conférences
sur
la Suisse. J’y allais aussi dans l’intention de faire jouer mon orato
101
du public américain, j’ai fait, enfin, un ouvrage
sur
la Suisse, intitulé Le Cœur de l’Europe et dont il n’existe qu’une
102
caines, qui avait été chargé d’établir un rapport
sur
la conscription. Or, dans ses conclusions, ce comité s’est prononcé p
103
conscription, parce que, se référant à l’ouvrage
sur
la Suisse de M. Denis de Rougemont, il a donné comme argument princip
104
politiques, si l’on ne s’est pas entendu d’abord
sur
une certaine idée de l’homme. Car toute politique implique une certai
105
ou non. Quelle est donc la définition de l’homme
sur
laquelle nous pouvons tomber d’accord, ou pour mieux dire, sur laquel
106
nous pouvons tomber d’accord, ou pour mieux dire,
sur
laquelle nous sommes d’accord, tacitement, si nous souhaitons un régi
107
de centralisation oppressive. Le fédéralisme est
sur
un autre plan que ces deux erreurs complémentaires. Chacun sait que l
108
esquissé à grands traits la conception de l’homme
sur
laquelle nos travaux doivent se fonder et qu’ils ont pour but ultime
109
u’elle allait de soi. Quant à ce que l’on répète
sur
la petitesse de la Suisse et sur l’impossibilité de transposer ses in
110
que l’on répète sur la petitesse de la Suisse et
sur
l’impossibilité de transposer ses institutions à l’échelle continenta
111
r l’un après l’autre. On ne saurait trop insister
sur
ce double mouvement qui caractérise la pensée fédéraliste, sur cette
112
mouvement qui caractérise la pensée fédéraliste,
sur
cette interaction, cette dialectique, cette bipolarité, comme on voud
113
œur. Cinquième principe. — Le fédéralisme repose
sur
l’amour de la complexité, par contraste avec le simplisme brutal qui
114
attachent. Certes, il est plus facile de décréter
sur
table rase, de simplifier les réalités d’un trait de plume, de tirer
115
Une politique fédéraliste soucieuse de se mouler
sur
la réalité toujours complexe, suppose infiniment plus de soins, d’ing
116
les systèmes totalitaires, en effet, sont fondés
sur
l’hégémonie d’un parti ou d’une nation, sur l’esprit de système, sur
117
ondés sur l’hégémonie d’un parti ou d’une nation,
sur
l’esprit de système, sur l’écrasement des minorités et des opposition
118
n parti ou d’une nation, sur l’esprit de système,
sur
l’écrasement des minorités et des oppositions, sur l’unification forc
119
ur l’écrasement des minorités et des oppositions,
sur
l’unification forcée des diversités, sur la haine des complexités viv
120
sitions, sur l’unification forcée des diversités,
sur
la haine des complexités vivantes, sur la destruction des groupes, et
121
iversités, sur la haine des complexités vivantes,
sur
la destruction des groupes, et sur le mépris des vocations remplacées
122
ités vivantes, sur la destruction des groupes, et
sur
le mépris des vocations remplacées par une fiche de mobilisation prof
123
ux fédéralistes qu’elle le devra, et à eux seuls.
Sur
qui d’autre peut-elle compter ? Elle ne doit pas compter sur les gens
124
utre peut-elle compter ? Elle ne doit pas compter
sur
les gens au pouvoir. J’en connais peu qui aient l’intention de le lai
125
Le problème me paraît capital, mais son énoncé
sur
plus d’un point critiquable ou obscur. Je me propose donc de serrer d
126
oujours ». Je crains bien que tout cela ne repose
sur
la confusion des termes amour et sexualité. En fait, je ne connais pa
127
tyrannie. De même une révolution peut s’enflammer
sur
des slogans d’émancipation, et justifier après quelques années et au
128
l’Amérique dégrade l’esprit ! » Le raisonnement,
sur
huit colonnes, est le suivant : 1° « Henry Miller propage l’idée du m
129
bares.) Tout le raisonnement de L’Humanité repose
sur
la conviction typiquement totalitaire que ce qu’on publie dans un pay
130
u mieux qu’une fraction négligeable des bénéfices
sur
la vente en Amérique ; 5° Les œuvres « pessimistes » de Faulkner et s
131
de près la vie américaine ont coutume d’insister
sur
deux traits de cette culture qui leur paraissent foncièrement déplais
132
-dire du simplisme qu’on baptise opinion moyenne.
Sur
la dictature de l’argent aux USA, tout a été dit, et les cent anecdot
133
pense que tout le monde l’admettra, sans chicaner
sur
le sens exact du mot esprit dans ce contexte. Mais la question n’est
134
donne-t-on, dans le fait ? D’excellents articles
sur
l’hygiène, les sciences, les mœurs chinoises, la vague de divorces, l
135
uniste moins que tout autre a le droit d’ironiser
sur
ce sujet. L’éditeur américain, pour éduquer le grand public, cherche
136
ée. » ⁂ Quant à l’influence américaine, concluons
sur
une simple remarque qui rétablit les proportions. Pour L’Humanité tou
137
teurs américains, est celui de notre public. Mais
sur
l’Europe, en général, l’influence américaine s’est exercée en deux oc
138
’a dit un Américain : sa conscience est en retard
sur
le milieu nouveau, sur les périls certains et les bienfaits possibles
139
a conscience est en retard sur le milieu nouveau,
sur
les périls certains et les bienfaits possibles instaurés par sa propr
140
la mesure pratique est l’heure de vol. Il médite
sur
la carte des frontières, dont les réseaux de l’air ne tiennent pas co
141
cette conversation une fois les pistolets déposés
sur
la table ? Deux mondes sont en présence, que nous n’approuvons pas, p
142
e plus fort, et qui ne peut faire notre unité que
sur
nos ruines, par l’occupation russe, et dans les camps. À l’égard de l
143
ndispensable à tout régime démocratique. Le refus
sur
deux fronts n’est pas une politique. Quand il est autre chose que l’e
144
Notes
sur
la voie clandestine (hiver 1948)t Il faut être aussi rationnel que
145
rir la voie. Mais essayons de ramener l’attention
sur
cet obstacle tant de fois refusé dans un écart désarçonnant : qu’est-
146
es amulettes. Le pilote fait une marque en secret
sur
l’hélice. Avant l’heure H, ou dans l’attente d’un amour, quelque céré
147
la puissante circonspection de celui qui s’engage
sur
le sentier de la guerre. Les feux rouges, des yeux verts, un profil d
148
econnaîtra du premier coup : un repère à la craie
sur
le seuil de sa vie, une note que lui seul peut entendre parce qu’elle
149
à quatre sous, caillou noir, carte à jouer perdue
sur
laquelle on met le pied par hasard. Mais nous touchons ici au fétichi
150
Qu’est-ce donc que cela ? Un moyen de me refonder
sur
mes assises inconscientes, si la raison hésite et là où elle se tait.
151
ences, prémonitions et prédictions heureuses, une
sur
dix, comme la loi du hasard nous autoriserait à l’attendre. Vous négl
152
cas où cela rate. « Cela rate au moins neuf fois
sur
dix, comme toutes vos expériences de laboratoire. Et comme vous, je n
153
en sorte que nul ne s’en doute. Ne serait-ce pas
sur
cette croyance que reposent les vœux, incantations, magie — et la pri
154
erdu, comme un rêve qui sombrait et que je ramène
sur
la berge du réveil par une touffe de cheveux, par la main… Il se déba
155
is, à 7 heures… Un beau soir le beau vers accourt
sur
douze pieds, et la femme est au rendez-vous. (Allez répéter cela deva
156
et s’en jouent. t. Rougemont Denis de, « Notes
sur
la voie clandestine », Les Cahiers de la Pléiade, Paris, janvier 1948
157
e Rougemont. Il laisse ses interlocuteurs penchés
sur
les bonnes feuilles du Cheval de Troie, et m’entraîne dans un bar voi
158
. Un soir (j’avais publié depuis peu mes Lettres
sur
la bombe atomique , le téléphone retentit. J’entendis une voix qui me
159
entrer. Je n’interrogerai pas Denis de Rougemont
sur
les États-Unis. Il leur a consacré de nombreux articles dans des jour
160
re en Amérique . Je hasarde pourtant une question
sur
la littérature d’outre-Atlantique. Il me répond : La littérature amér
161
xistence ne peut pas être sans influence profonde
sur
leurs pensées et leur œuvre. Enfin, nous en venons à parler de l’Euro
162
urni par la Suisse dont tout le système est fondé
sur
une dialectique : un pour tous, tous pour un. Cela signifie d’une par
163
res à chaque nation, à chaque province. Il repose
sur
l’amour de la complexité. Et, ce qui est non moins important, il se f
164
ubliera son Journal des deux mondes , des essais
sur
des mythes, tels que « Le supplice de Tantale », « L’Ombre perdue »,
165
choisir ou non entre les blocs. Tout cela repose
sur
l’idée simple que nous sommes pris entre deux grands empires égalemen
166
haque fois les améliorations qu’ils revendiquent,
sur
un niveau de vie d’ailleurs bien plus élevé que celui des ouvriers ru
167
peut le vérifier d’un coup d’œil, si on les place
sur
un rayon de bibliothèque à côté des 25 volumes de la traduction de Ma
168
t plus spécifiquement française. Insistons un peu
sur
le fait, avant de proposer quelques remarques touchant la valeur même
169
s plus grands soutiennent. Trois remarques encore
sur
ce vaste sujet que je ne puis traiter ici qu’en « condensé ». L’on ad
170
é Gide, tirée d’une traduction de Vialatte, faite
sur
un roman non terminé, et que l’auteur voulait détruire, ne court-il p