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nstant d’abandon ne signifie plus la mort mais la
vie
et l’héritage de la vie éternelle. J’emprunte à Jean-Paul1, une histo
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ifie plus la mort mais la vie et l’héritage de la
vie
éternelle. J’emprunte à Jean-Paul1, une histoire étrangement paraboli
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sintéressé. Toute autre tentative pour mériter la
Vie
et le Royaume, gratuitement offerts, déclenche irrésistiblement le mé
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la branche chargée de fruits. Si un homme veut la
Vie
éternelle par seule crainte de mourir à cette vie temporelle, les eau
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Vie éternelle par seule crainte de mourir à cette
vie
temporelle, les eaux vives fuiront ses lèvres ; car il faudrait, pour
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nement aventureux qui est le mouvement même de la
vie
intérieure en quête d’explications, de rythmes, de certitudes à embra
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ion qui se mue en invasion, ce début qui clôt une
vie
, cette conclusion qui en ouvre une autre, tandis qu’entre les deux s’
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sses le prennent pour banal. Ils pensent mener la
vie
normale du genre humain, l’anarchie et la guerre étant des exceptions
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place dans nos trains locaux ? L’expérience de la
vie
new-yorkaise, où personne ne vous voit jamais, se propose par contras
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lles ne croient plus qu’en l’ici-bas, qu’en cette
vie
-ci, qu’en un bonheur cinématographique, ou qu’en une justice instauré
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mensonge et non pas le témoignage au risque de sa
vie
; le marché noir et non l’entraide communautaire ; la dénonciation pa
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e leur nation ce qu’ils attendent eux-mêmes de la
vie
. Ainsi, ce ne sont pas seulement les idéaux de progrès collectiviste
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t de durée que peuvent entretenir encore dans nos
vies
certains îlots d’inconscience routinière, et l’image rassurante de de
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sionnaire, colonisée, c’est un certain sens de la
vie
, une certaine conscience de l’humain, oui, l’âme d’une civilisation q
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on que je voudrais vous faire sentir. Pour eux la
vie
se résume en deux opérations : production et consommation. Tout leur
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le bonheur inévitable, obligatoire. Pour nous, la
vie
résulte d’un conflit permanent, et son but n’est pas le bonheur, mais
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conscience à n’importe quel prix. Ils veulent la
vie
, nous des raisons de vivre, même mortelles. Voilà pourquoi l’Européen
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sa mesure, à hauteur d’homme, traduisant dans la
vie
de la culture, comme dans les structures politiques, les mêmes tensio
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la vocation. Je crois qu’un être est maintenu en
vie
par la vie même de sa vocation, et qu’il tombe bientôt lorsqu’elle es
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n. Je crois qu’un être est maintenu en vie par la
vie
même de sa vocation, et qu’il tombe bientôt lorsqu’elle est accomplie
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eur complexité ; elle y voit même la saveur de la
vie
! Tout cela va compter — à la longue. Un beau jour, il n’est pas impo
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anière imperceptible, d’habitudes de pensée et de
vie
de moins en moins conformes aux lois spirituelles : sans le savoir, s
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e s’est reconnue impuissante à donner des buts de
vie
, des idéaux, une morale, plus efficace que le christianisme. C’est un
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esque » est la différence entre honneur et honte,
vie
et mort.) Et que trouvent aujourd’hui les peuples devant eux ? Battus
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ets — les richesses par exemple — on arrangera la
vie
… D’autres enfin, faisant la théorie de leur faiblesse, formulent des
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souvent utiles, mais qui ne sont jamais règles de
vie
. Je voudrais une sociologie chrétienne pour le siècle. 2° Que l’Églis
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n pas ce qui retient en arrière des risques de la
vie
. 4° Que l’Église affirme avec force, dans le domaine politique, la Tr
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usement convaincu que le bonheur est le but de la
vie
: n’est-ce point écrit dans sa Constitution ? Son attitude vis-à-vis
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en d’y renoncer. Si quelque drame se noue dans sa
vie
, malgré lui, il n’a de cesse qu’il n’en sorte au plus vite, par une d
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dissement de la conscience et de la densité de la
vie
. Comme on demandait à une Américaine intelligente si le suicide par a
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; car elle règne, tout simplement, dans toute la
vie
, et le foyer n’est qu’une partie de ses domaines. Il s’agit de l’amén
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qu’on lui doit. Comme elle est installée dans la
vie
! Elle s’y avance avec l’autorité, souvent polie, mais parfois un peu
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de nécessité vertu, prend en main les rênes de la
vie
, et se prépare à devenir à son tour une mom aussi redoutablement « pe
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ins ménages moins riches, ou campagnards, ont une
vie
beaucoup plus normale : c’est là qu’on verra l’homme faire la vaissel
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ial que sous l’aspect d’une mise en ordre de deux
vies
individuelles. C’est qu’en Europe, l’on se préoccupe avant tout du pa
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d’un bonheur, pour eux l’acte de naissance d’une
vie
plus nette, — ou simplement la permission de se remarier. Il arrive q
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ens et de sérieux. Il n’y entre pas pour toute la
vie
, mais pour un bail de « trois-six-neuf ». Une jeune héritière très co
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nsidéré avant tout comme la mise en ordre de deux
vies
. Derrière tous les motifs allégués, il y a comme partout l’adultère.
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opre, à tous égards. » Cette volonté de vivre une
vie
nette se combine curieusement, aujourd’hui, avec une réaction univers
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nt de mystère non plus quant aux « origines de la
vie
», que les parents et professeurs expliquent avec un certain pédantis
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de plaisir au drame qui, chez nous, pervertit la
vie
sexuelle et l’élève au niveau de la culture. Puritain ou émancipé, le
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on assainisse l’atmosphère tout en affadissant la
vie
, provisoirement. Entre les moralistes puritains qui tentaient folleme
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moins intégrés que leurs confrères européens à la
vie
de leur propre nation. Cela tient sans doute à mille raisons matériel
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sans portée politique, spectateurs irrités de la
vie
américaine, disciples réticents de nos écoles d’Europe, cherchant une
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as, bien au contraire, de rechercher surtout la «
vie
» dans leurs écrits, avec une sorte de nostalgie à la Lawrence. Ils j
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roche brute, instinctive, et parfois émue de la «
vie
»… On ne sait trop. Le savent-ils eux-mêmes ? L’exigence que nous gar
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aste et carrée. Je me sens rendu au monde et à la
vie
courante. Mais pendant que je m’escrimais contre son image fuyante, l
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e, par cela même à la Surprise… Introduction à la
vie
hiératique… C’est un rêve de compensation, si l’on voit dans quel cad
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… Passe Julien Green, il apporte son texte sur la
vie
dans les camps d’entraînement. Il a trouvé le moyen de se rendre plus
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sent hypocrites ou faciles à réduire. « Gagner sa
vie
», dit-on, mais en vivant ainsi on aurait beaucoup moins à la gagner.
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, d’un taureau ou d’un four « banal »). Fin de la
vie
d’un Tolstoï ou d’un Goethe ; d’un Valéry et d’un Gide, parmi nous. L
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ure américaine. Que fais-je ici, que rejoindre ma
vie
, pas à pas dans les bois solitaires ? Il se peut qu’on m’envoie bient
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nement aventureux qui est le mouvement même de la
vie
intérieure en quête d’explications, de rythmes, de certitudes à embra
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ort de chacune de nos nations d’Europe et sur nos
vies
individuelles. Il n’est pas un de ces faits qu’on puisse analyser à l
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en qu’en dehors de ce jeu de nos partis il y a la
vie
sérieuse, la vie réelle du monde, d’immenses transformations continen
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e ce jeu de nos partis il y a la vie sérieuse, la
vie
réelle du monde, d’immenses transformations continentales qui demain
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tions continentales qui demain disposeront de nos
vies
: s’en occuper serait s’occuper vraiment de politique. Car il n’y a p
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ement si sûr de ses calculs quand il s’agit de la
vie
de millions de ses sujets n’avait trahi tant d’insécurité dans ses ré
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ns un malentendu fondamental, que l’exemple de la
vie
politique suisse illustre très clairement. En effet, les mots fédérat
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s prévenait de rationaliser les principes de leur
vie
politique. Il est incontestable, en effet, que l’idée fédéraliste n’a
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t. Jusqu’en 1848, elle allait sans dire, comme la
vie
même ; elle était la vie du civisme et de la pratique politique des S
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lait sans dire, comme la vie même ; elle était la
vie
du civisme et de la pratique politique des Suisses. C’est le défi que
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urs des diversités qui sont la condition de toute
vie
organique. Rappelons-nous toujours que fédérer, ce n’est pas mettre e
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e beaucoup plus efficace, dans les coutumes de la
vie
politique et culturelle, où l’on voit la Suisse romande et la Suisse
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ble, comme celle d’un organe dans un corps. Or la
vie
normale du corps dépend de la vitalité de chacun de ses organes, de m
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vitalité de chacun de ses organes, de même que la
vie
d’un organe dépend de son harmonie avec tous les autres. Si les natio
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me est complexe et souple, comme la paix comme la
vie
… Et parce qu’il est simple et rigide, le totalitarisme est une tentat
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puisé son désespoir « dans son pays » : c’est la
vie
de Montparnasse entre les deux guerres que décrivent ses Tropiques, p
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intellectuels européens qui ont connu de près la
vie
américaine ont coutume d’insister sur deux traits de cette culture qu
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contradictoires mais également essentielles à la
vie
, qui s’appellent l’unité et la diversité, la sécurité et le risque, l
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e perdrais en route.) Dans l’insignifiance d’une
vie
où l’argent et la guerre sont seuls à organiser la cohue, le supersti
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er coup : un repère à la craie sur le seuil de sa
vie
, une note que lui seul peut entendre parce qu’elle résout sa dissonan
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e, est complexe et souple comme la paix, comme la
vie
. Il ne faut pas avoir peur de ces complexités, de ces complications.
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, et n’ont rien d’autre à proposer qu’un genre de
vie
, leur way of life qui n’est nullement une arme de combat. Par rapport
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ent) quantité de romans espagnols, pour gagner sa
vie
. Dès 1768, Ducis condense Shakespeare. « Il a rogné ses drames avec d