1
e d’une plus large vérité ; que telle est bien la
vocation
de l’Europe, et que l’Europe existe au plus haut point comme entité s
2
isque, les règles du jeu qui sont pour tous et la
vocation
qui est pour un seul. Crucifié, dis-je, car l’homme européen en tant
3
nous le conflit permanent entre la liberté et la
vocation
d’une part, et d’autre part l’engagement dans les réalités sociales.
4
t contradictoire de l’homme. Et c’est pourquoi la
vocation
de l’Europe et des élites qui portent la conscience de cette Europe,
5
paraître assez étrange de parler après cela d’une
vocation
de l’Europe. Pour exercer une vocation, il faut d’abord être vivant,
6
cela d’une vocation de l’Europe. Pour exercer une
vocation
, il faut d’abord être vivant, il faut survivre. Or l’Europe démoralis
7
etiens une croyance toute mystique au sujet de la
vocation
. Je crois qu’un être est maintenu en vie par la vie même de sa vocati
8
un être est maintenu en vie par la vie même de sa
vocation
, et qu’il tombe bientôt lorsqu’elle est accomplie. Or, notre vocation
9
ombe bientôt lorsqu’elle est accomplie. Or, notre
vocation
européenne me paraît encore loin d’être accomplie… Mais cette raison
10
s inspirer, je dirai, songeant à l’Europe et à sa
vocation
mondiale, et je vous invite à le dire avec moi : Je pense, donc j’en
11
uvoirs, à coups de décrets si généraux que chaque
vocation
personnelle s’en trouve nécessairement lésée. En d’autres termes, les
12
t qu’elle restaure chez les fidèles le sens de la
vocation
personnelle, seul fondement d’une morale spécifiquement chrétienne. «
13
omparable, l’unique, celui qui a reçu de Dieu une
vocation
précise », et il ajoute : « toute vocation est sans précédent, et par
14
eu une vocation précise », et il ajoute : « toute
vocation
est sans précédent, et paraît donc ‟invraisemblable” à celui qui la r
15
un être doublement responsable : vis-à-vis de sa
vocation
propre et unique, d’une part, et d’autre part vis-à-vis de la communa
16
vis-à-vis de la communauté au sein de laquelle sa
vocation
s’exerce. Aux individualistes nous rappelons donc que l’homme ne peut
17
chaque individu plus libre dans l’exercice de sa
vocation
. L’homme est donc à la fois libre et engagé, à la fois autonome et so
18
le général ; entre ces deux responsabilités : sa
vocation
et la cité ; entre ces deux amours : celui qu’il se doit à lui-même e
19
traire à fonctionner de concert, chacune selon sa
vocation
. Ce ne serait pas même une question de tolérance, vertu purement néga
20
la destruction des groupes, et sur le mépris des
vocations
remplacées par une fiche de mobilisation professionnelle, politique,
21
otre vitalité, de notre courage, du sens de notre
vocation
. Nous n’arriverons à rien de bon, dans nos efforts et nos débats pour
22
aisseront le ton, et l’on pourra parler. Notre
vocation
Qu’aurons-nous donc à dire dans cette conversation une fois les pi
23
rise, l’un pour tous et le tous pour un. Voilà la
vocation
de l’Europe. Or il est clair qu’aucune de nos nations n’est en mesure
24
r ou rejoindre un poème, un destin, un amour, une
vocation
? « Je n’ai jamais su, dit le poète, si j’inventais un vers ou si je
25
ntellectuel qui n’a pas mauvaise conscience de sa
vocation
, qui ne s’en cache pas. Il intitula même un de ses livres les plus re