1 1948, Articles divers (1948-1950). L’idée fédéraliste (1948)
1 e à cet égard. En termes d’histoire suisse, notre État fédéral avec ses cent ans d’existence représente déjà une tradition ;
2 ’humus, les autres donnent un nouvel arbre. Notre État fédéral mourra, certes, lui aussi, ainsi que meurent tous les États.
3 ra, certes, lui aussi, ainsi que meurent tous les États . Mais peut-être ne mourra-t-il que dans sa réalisation à une échelle
4 r idée. Le dilemme revient à ceci : ou bien notre État fédéral, après un siècle et demi ou deux, disparaîtra tout comme une
5 n soi ; ou bien au contraire cette idée que notre État aura su incarner dans un objet très petit mais hautement élaboré, se
6 seulement dans le mode d’élection du Conseil des États , mais surtout, et d’une manière beaucoup plus efficace, dans les cout
2 1948, Articles divers (1948-1950). Essai sur l’avenir (1948)
7 es et des formes nouvelles de résistance contre l’ État vainqueur et son empire, théoriquement universel. De ces communautés
8 e industriel. Marx est l’ancêtre du plus puissant État totalitaire. Il n’avait pas prévu des mouvements comme le fascisme et
3 1948, Articles divers (1948-1950). Pour sauver nos diversités (le sens de La Haye) (juin 1948)
9 énération : antiquité et christianisme, Église et État , catholicisme et protestantisme, attachements régionaux et sens de l’
10 le, ses rapports avec Dieu, avec le monde, avec l’ État et la communauté. Dans les combinaisons variées à l’infini qu’il lui
11 is par suite de la collusion de la nation et de l’ État , fixant les mêmes frontières rigides à des réalités culturelles, ling
4 1948, Articles divers (1948-1950). Pourquoi l’Europe ? (25 décembre 1948)
12 t trahie par la plupart des bâtisseurs modernes d’ États ou de constitutions. Certes, nous voulons faire l’Europe avec tout le
5 1949, Articles divers (1948-1950). Commencer par l’Europe (février 1949)
13 t trahie par la plupart des bâtisseurs modernes d’ États ou de constitutions. (On ne peut guère excepter que les Suisses.) Inu
14 de ses forces vives par la machine imbécile de l’ État , et c’est enfin le dogme et la pratique des souverainetés nationales
15 ropéenne, c’est-à-dire d’un pouvoir supérieur aux États . Cette Cour suprême doit être la gardienne d’une Charte des droits de
16 uropéennes, le droit d’opposition légale contre l’ État . Parler de démocratie, si l’on n’a pas ce droit, c’est bavarder, ou c
17 nstant dévier vers on ne sait quelles alliances d’ États souverains pris de panique, ou d’états-majors d’ailleurs sans troupes
6 1949, Articles divers (1948-1950). L’Europe ou le cap du destin (1949)
18 he, ni l’ordre social à tout prix, ni la notion d’ État , ni le nationalisme, car l’Amérique ou la Russie s’en chargent. Et s’
7 1950, Articles divers (1948-1950). Raisons et buts d’une conférence (janvier 1950)
19 ion ; littérature, philosophie, et doctrines de l’ État  ; conceptions de la liberté, de la justice et de la dignité humaine ;
20 garde, c’est en fait reconnaître les droits que l’ État s’est arrogés, et qu’il s’agit de lui dénier radicalement — le droit
21 de visas, dont le bénéfice est dérisoire pour les États , dont la charge est ruineuse pour la culture. Et surtout ne proposons
22 réatrice des Européens ne sont pas réveillés, les États et l’économie privée courent à leur perte inéluctable. Nous devons me