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e — étant la vie de notre praxis politique — elle
allait
sans dire, jusqu’ici. La nécessité présente de l’affermir en face du
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as folle, c’est qu’elle nous permet aujourd’hui d’
aller
beaucoup plus vite qu’il y a cent ans. Voilà qui est sérieux, me dite
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lustres, les hommes cessent de trouver amusant d’
aller
plus vite, et donc commencent à se demander à quoi cela sert. Suppose
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nd de la possession de certains objets neufs ; 3.
aller
plus vite est un bien en soi. La vitesse accrue est à nos yeux la pr
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la liberté se réalise dans l’acte du choix ; nous
allons
même jusqu’à nous figurer qu’elle consiste à « avoir » la disposition
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simplicité. Si les choses continuent comme elles
vont
: 1° Les différents pays de l’Europe seront annexés ou colonisés les
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une conférence en Sorbonne. Les extraits que l’on
va
en lire montrent à quel point les préoccupations et les positions de
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t alors subie par les parents ou responsables, et
va
de l’amende à la prison selon les cas et les pays. On imagine tous le
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utre endure. Est-il nécessaire d’ajouter qu’il en
va
de même pour nos droits politiques et civiques ? On ne peut sauver la
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ins, en vous parlant de notre petite Europe. Nous
allons
faire figure de provinciaux ou de nationalistes attardés. Et l’on va
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provinciaux ou de nationalistes attardés. Et l’on
va
nous demander : pourquoi l’Europe ? Tant qu’à faire, pourquoi pas le
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simplicité. Si les choses continuent comme elles
vont
: 1° Les différents pays de l’Europe seront annexés ou colonisés les
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t cela est simple comme 2 et 2 font 4 : tout cela
va
vers une guerre qui risque bien d’être enfin la dernière, parce qu’el
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rtains résultats concrets. La Conférence des Cinq
va
peut-être accepter notre plan de Parlement européen. Cette assemblée,
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s du fédéralisme. » C’est une manière de dire : «
Allez
-y, faites-vous tuer, nous suivrons de loin vos efforts, et si vous ga
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n génie, à ce qu’il a de plus défendable, comment
allons
-nous la défendre ? Là-dessus, tous les esprits s’accordent : il faut
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nsonge ou à l’hypocrisie en service commandé, ils
vont
pouvoir prendre leur part d’action, assumer conjointement les décisio
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ompromise. Cette Europe sur la défensive, comment
allons
-nous la sauver ? Là-dessus, tous les esprits s’accordent : il faut sa
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ompromis : chacune des tendances opposées exige d’
aller
au bout de sa vocation, car elle perdrait sa qualité constitutive, sa
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quand on s’engage dans une action si vaste. C’est
aller
trop vite en besogne : car vous ne vous êtes, jusqu’ici, engagés dans
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espoir tremblant. Le sentiment le plus répandu, j’
allais
dire le plus populaire dans nos pays, c’est en effet la peur, une peu
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ue l’espoir ait raison du désespoir. Mais il faut
aller
vite, et viser juste. Tandis que s’esquissent, à Strasbourg, les cadr
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e chambre nocturne, et les institutions dont nous
allons
parler ! « Qu’est-ce que cela peut bien me faire ? dit le poète. Cela
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remède pratique à presque tous les maux que vous
allez
recenser. II. Les institutions À la suppression des obstacles m
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décidera du sort qu’il faut leur réserver. Il en
va
de même pour le Collège d’Europe, à Bruges, collège qui permettrait d
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, dites-nous donc ce que vous proposez. Car je ne
vais
pas vous faire l’injure de croire que vous trouvez que tout va très b
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aire l’injure de croire que vous trouvez que tout
va
très bien ainsi, ou que vous pensez que nos patries pourront durer ri
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ion ! pas de malentendu ! Ne nous laissons jamais
aller
à placer sur le même plan l’Amérique et la Russie. Deux constatations
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marchait lentement, régulièrement, comme ceux qui
vont
très loin, ou qui pensent à de grands objets. Ce sont des hommes qui
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égoût de vivre ou des chagrins intimes. Qu’ils n’
aillent
dire : tristesse… s’y plaisant… Interdiction faite au poète ! … Mais