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vel arbre. Notre État fédéral mourra, certes, lui
aussi
, ainsi que meurent tous les États. Mais peut-être ne mourra-t-il que
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leur renforcement mutuel : « Un pour tous » mais
aussi
« Tous pour un ». Dans ce sens, il nous sera permis de dire que la po
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e du défi que représente l’esprit totalitaire, et
aussi
de la propager, car la meilleure défense est dans l’attaque, nous inv
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Ce qui vaut pour l’impérialisme d’une nation vaut
aussi
pour celui d’une idéologie. On pourrait définir l’attitude fédéralist
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inorités. On objectera que le totalitarisme, lui
aussi
, supprime ce problème : mais c’est en supprimant les minorités qui le
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eprésente une qualité irremplaçable. (On pourrait
aussi
dire : une fonction.) En Suisse, ce respect des qualités ne se tradui
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de moi, je crois prudent de l’accepter. J’admets
aussi
que l’évocation des fées ne sert à rien et ne mène à rien… pour le mo
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e, totalement ignorées ou négligées de nos jours,
aussi
peu imaginables pour nous que ne pouvait l’être pour les savants du x
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s sur la bombe atomique , 1946. 2. Ceci est vrai
aussi
de théoriciens révolutionnaires comme Saint-Simon et Marx, qui ont co
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lement engagé ; lieu d’une synthèse vivante, mais
aussi
d’un conflit entre des exigences également valables mais pratiquement
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nous sauverons notre diversité. Cette règle vaut
aussi
pour nos doctrines, partis et idéologies. Aussi indispensables que le
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t aussi pour nos doctrines, partis et idéologies.
Aussi
indispensables que les nations à la vie de la culture et à la liberté
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’est pas seulement une société des esprits. C’est
aussi
les personnages de Courteline et ceux de Bourget, et ceux de Kafka, e
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ne et ceux de Bourget, et ceux de Kafka, et c’est
aussi
ces paysans ahuris par la politique qui vient des villes, ceux qu’ont
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rit nos amis italiens Silone et Carlo Levi. C’est
aussi
tous ceux qui n’ont jamais été les héros d’aucun roman, et qui ne sav
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vent n’ont d’autre issue que la violence, souvent
aussi
forcent à l’invention ; de là enfin cette possibilité de choisir et d
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es conflits qui peuvent surgir entre une croyance
aussi
intransigeante et des règlements aussi sévères, pour peu qu’on veuill
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e croyance aussi intransigeante et des règlements
aussi
sévères, pour peu qu’on veuille se servir de ceux-ci contre celle-là.
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is une réglementation simpliste et uniforme, elle
aussi
, implique mille désordres, puisqu’elle se traduit nécessairement par
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pe menace la liberté de tous les autres — et donc
aussi
du mien. Chacune de nos religions, ne l’oublions jamais, est en quelq
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era peu de monde pour en faire une nouvelle… Mais
aussi
tout cela nous conduit, avec la force même de l’évidence, vers une se
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’est pas seulement une société des esprits. C’est
aussi
les personnages de Courteline et ceux de Bourget, et ceux de Kafka, e
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ne et ceux de Bourget, et ceux de Kafka, et c’est
aussi
ces paysans ahuris par la politique qui vient des villes, ceux qu’ont
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rit nos amis italiens Silone et Carlo Levi. C’est
aussi
tous ceux qui n’ont jamais été les héros d’aucun roman, et qui ne sav
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vent n’ont d’autre issue que la violence, souvent
aussi
forcent à l’invention ; de là enfin cette possibilité de choisir et d
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climat bénin. Mais elle a dominé par la violence
aussi
, et par la mise en esclavage ou en servage de centaines de millions d
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se réclament, au xxe siècle, les « humanistes »
aussi
bien que les chrétiens, les Américains comme les Russes, les chefs de
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Et s’il ne s’agissait que de cela, nous pourrions
aussi
bien nous laisser coloniser par les Yankees ou annexer par les stalin
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réelle sans le concours actif de chacune d’elles.
Aussi
loin de souhaiter l’uniformisation que d’accepter nos divisions prése
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, mais où les guerres entre nations deviendraient
aussi
impossibles que la guerre entre nos cantons. Imaginez ensuite cette g
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nos cantons. Imaginez ensuite cette grande Europe
aussi
décidée que la Suisse à ne faire la guerre à personne, mais à défendr
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alitaire, celui qui règne à Varsovie. » C’est lui
aussi
qui nous empêche de dire à nos amis américains : « Mais entrez donc,
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le y perdrait le secret de sa créativité, qui est
aussi
le secret de sa puissance. Pas plus qu’on ne peut rêver l’Europe tout
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e critique. Elle est presque désespérée. Elle est
aussi
plus près que jamais de se résoudre en une synthèse. Il est vrai que
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urage des millions d’entre nous, mais il réveille
aussi
le sentiment d’un destin commun de nos peuples. Enfin, l’indifférence
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oute la vie des religions. Culture peut signifier
aussi
prise de conscience de la vie, besoin perpétuel d’approfondir et d’il
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y aurait à dresser systématiquement un inventaire
aussi
des lacunes, des obstacles, permettant de délimiter des zones critiqu
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ines bureaucratiques. Restaurer la culture, c’est
aussi
alléger du poids mort des organisations ! Qu’on n’essaie pas d’organi
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vail qui soient à l’échelle continentale. Il faut
aussi
former les jeunes hommes qui deviendront les porteurs de l’idée fédér
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volonté de plusieurs générations, [mais] réclame
aussi
un départ extrêmement vif et net ». L’effet de choc que produira sur
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pas mieux être restés barbares, que de nous être
aussi
mal civilisés. La Conférence européenne de la culture faillirait à sa
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e nous en fassions ? (On m’assure que cela dépend
aussi
de Staline.) 2° « Les États-Unis d’Europe… Eh bien, il paraît qu’ils
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vous choisissez Julien Benda, qui est à peu près
aussi
fédéraliste que vous êtes stalinien ou moi bouddhiste. Vous prenez vo
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ées à Genève en 1949, par des hommes de tendances
aussi
opposées que Georg Lukács et Karl Jaspers. Parmi ces neuf, un seul fé
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es petites et mignonnes. Elles ont besoin de vous
aussi
, non point pour les louer contre nous, mais pour les défendre avec no
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l’exil : sans plainte, au cœur du grand litige ;
aussi
actif dans la réceptivité qu’il avait su rester sensible dans l’actio
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ers l’Ouest, rebroussé par les vents. Et le poème
aussi
ne prend son sens que dans le mouvement qu’il inspire à l’esprit. C’e
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ation des sens au lieu de celle des sons. Parfois
aussi
, sens et son se poursuivent, s’attirent, se mêlent en un étrange ince
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t favorable, éloges, délice et délectable, y sont
aussi
fréquents que chez tant d’autres les expressions du délaissement, du
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du lyrisme, le chant profond de l’Amérique. C’est
aussi
, dans sa dernière partie, le poème du retour à l’Europe, à la France.