1 1948, Articles divers (1948-1950). L’idée fédéraliste (1948)
1 le se perdra, certes, mais pour revivre magnifiée aux dimensions continentales. ⁂ Quand on cite l’exemple helvétique, à pro
2 bon pour un petit pays, mais n’est pas applicable aux grands. » On a raison s’il ne s’agit que des modalités typiquement su
3 comme un refus constant et instinctif de recourir aux solutions systématiques, simples de lignes, claires et satisfaisantes
2 1948, Articles divers (1948-1950). Essai sur l’avenir (1948)
4 aires comme des créations de l’esprit, insensible aux défis toujours renouvelés de la réalité toujours mouvante, — bref, ho
5 nce l’autorité que nous retirons à la religion et aux morales qui en dérivent. La conception du monde la plus courante aujo
3 1949, Articles divers (1948-1950). La liberté religieuse à l’école (2e semestre 1949)
6 amendes ou des peines de prison ont été infligées aux pères d’enfants absents plusieurs samedis de suite. D’innombrables dé
7 i que l’État de Genève accorde le congé du samedi aux israélites, adventistes, etc., qui le demandent pour motif religieux,
8 s’obstiner sur une question de numéros attribués aux jours de la semaine, et qu’enfin tout cela ne mérite pas trop d’indig
9 d’abord de sauver des millions d’innocents jetés aux camps de concentration ou aux travaux forcés. Remarquons tout d’abord
10 s d’innocents jetés aux camps de concentration ou aux travaux forcés. Remarquons tout d’abord que le nombre, ici, ne fait r
11 t sacrifier des droits humains à l’opportunité ou aux intérêts du grand nombre, et l’on sait aujourd’hui où cela peut condu
12 utant à la liste des « motifs légitimes d’absence aux cours » le fait d’appartenir à certaines religions, sectes ou confess
13 it pas une affaire que d’ajouter quelques clauses aux milliers d’autres, utiles ou non, qui s’accumulent dans nos codes. Si
4 1949, Articles divers (1948-1950). Commencer par l’Europe (février 1949)
14 » pour la vaincre. ⁂ J’en reviens à la méthode et aux moyens d’action. Aux impatients qui rêvent d’unifier le genre humain
15 J’en reviens à la méthode et aux moyens d’action. Aux impatients qui rêvent d’unifier le genre humain dans les quinze jours
16 e européenne, c’est-à-dire d’un pouvoir supérieur aux États. Cette Cour suprême doit être la gardienne d’une Charte des dro
17 ci : « Nous ne pouvons que souhaiter bonne chance aux courageux pionniers du fédéralisme. » C’est une manière de dire : « A
5 1949, Articles divers (1948-1950). L’Europe ou le cap du destin (1949)
18 n des hommes, des idées et des biens ». ( Message aux Européens , congrès de La Haye.) L’Europe est une culture qui est fai
6 1949, Articles divers (1948-1950). « Le promoteur de l’émission Demain l’Europe nous dit… » (1er juillet 1949)
19 , le Centre européen offrira un lieu de rencontre aux porteurs et aux créateurs de la culture occidentale, afin qu’ils puis
20 péen offrira un lieu de rencontre aux porteurs et aux créateurs de la culture occidentale, afin qu’ils puissent examiner en
7 1949, Articles divers (1948-1950). Le Centre européen de la culture aura son siège en Suisse (7 juillet 1949)
21 e chose vague. C’est lui qui nous empêche de dire aux Russes : « Finissons-en, venez nous mettre au pas, et supprimons cet
22 u du progrès. Mais nous voulons d’une part offrir aux forces culturelles de toute l’Europe les moyens pratiques de « s’enga
23 icile, pour le moment, notre pleine participation aux conseils politiques du continent. Et pourtant, nul ne songe à défendr
24 es destinées. Comment pourra-t-il donc participer aux efforts pour sauver l’Europe ? La réponse ne peut faire de doute. Tan
8 1950, Articles divers (1948-1950). Préface à Le Problème de l’union européenne d’Olivier Philip (1950)
25 te d’affirmer que l’Économie obéit beaucoup moins aux « lois » fatales admises par le xixe siècle qu’elle ne traduit dans
26 lle dont les suites nécessaires nous ont conduits aux impasses présentes. Nous vivons, depuis 1920, sous le règne effectif
27 faire l’Europe ». C’est qu’ils sont déjà fédérés. Aux unionistes, je tiendrai ce langage : Vous dites, messieurs, qu’il fa
9 1950, Articles divers (1948-1950). Raisons et buts d’une conférence (janvier 1950)
28 nsciemment, — l’Europe est en train de se faire ! Aux yeux d’un esprit objectif, toutes les conditions de la ruine sont réu
29 peuples. Enfin, l’indifférence écœurée, l’abandon aux fatalités de l’histoire, se voient combattus par l’élan vers l’union,
30 uvent voilée par cette indifférence qui fait dire aux troupiers : « Il ne faut pas chercher à comprendre. » Il y a aujourd’
31 toriques : pourquoi l’Europe ? qu’a-t-elle à dire aux hommes ? quels sont ses droits humains et spirituels à l’existence in
32 des livres qu’il publie, ni à leur diffusion, ni aux entraves qu’elle rencontre partout aujourd’hui — et voilà nos problèm
33 une synthèse provisoire, en guise d’introduction aux travaux de la conférence. Précisons bien que ce rapport n’est pas un
34 l’une consacrée au problème des échanges, l’autre aux institutions à développer ou à créer, les problèmes non techniques re
35 es non techniques restant, bien entendu, réservés aux débuts de l’ensemble du congrès, siégeant en commission générale. Il
36 rd, il me paraît que certaines expressions chères aux experts et aux documents officiels, seraient propres à nous égarer. O
37 t que certaines expressions chères aux experts et aux documents officiels, seraient propres à nous égarer. On parle beaucou
38 sant, à force d’avoir servi d’échappatoire facile aux fonctionnaires chargés (bien malgré eux, souvent) des problèmes réput
39 éateurs ou novateurs, ceux qui font le moins peur aux fonctionnaires, ceux qui en un mot, ont l’âme naturellement officiell
40 ’unité de notre culture : elle existe, elle était aux origines, elle n’a cessé depuis de se reformer et de s’enrichir de mi
41 de serrer de plus près la question. Il a conduit aux conclusions pratiques dont l’exposé détaillé se trouve dans le rappor
42 it bien clair que nous n’entendons pas substituer aux nationalismes locaux une sorte de nationalisme européen. L’Europe s’e
43 c pas, pour nous, d’opposer une nation européenne aux grandes nations de l’Est et de l’Ouest ; ni de vouloir une « culture
44 nsables. Il leur incombe de rappeler sans relâche aux gouvernants, comme aux législateurs sociaux et aux experts, qu’un cer
45 e de rappeler sans relâche aux gouvernants, comme aux législateurs sociaux et aux experts, qu’un certain nombre de principe
46 ux gouvernants, comme aux législateurs sociaux et aux experts, qu’un certain nombre de principes moraux ne sauraient être n
47 Dans son remarquable rapport qui a servi de base aux travaux de la Commission de l’enseignement et de l’éducation (NDLR).
10 1950, Articles divers (1948-1950). Un gage à Jean Paulhan ! (avril 1950)
48 , que le Conseil de l’Europe équivaut peu ou prou aux États-Unis d’Europe. Bien plus, montrez-nous une seule déclaration qu
11 1950, Articles divers (1948-1950). Il est impossible de sauver l’Europe sans sauver sa culture (5 août 1950)
49 pris leur métier de nos maîtres, dans nos écoles, aux terrasses des cafés de Paris, ou par nos livres. ⁂ Je dirai plus. Le
12 1950, Articles divers (1948-1950). Saint-John Perse et l’Amérique (1950)
50 aient, de ma génération. (D’où quelque résistance aux poèmes qui suivirent. Un jeune amour veut son objet incomparable.) Be
51 De l’Atlantique au Pacifique, des Pères pèlerins aux savants atomistes, les allusions précises ne manquent point : l’Audub
52 résence humaine ; et d’un agrandissement de l’œil aux plus hautes mers intérieures ». Le poème ainsi prend sa source au lie
53 nt, de ville en ville, de fleuve en fleuve, court aux plus vastes houles de la terre… Congénialité du poème et de cette Am
54 n plein midi, l’autre guette une obscure présence aux crépuscules spirituels ; l’un se veut prince, et l’autre moine-mendia
55 nde — ô monde entier des choses — et qui vivaient aux crêtes du futur… Au chant des hautes narrations du large… Le pluriel
56  il semblera surprenant qu’un Français ait ouvert aux Américains les perspectives de l’épopée globale que l’histoire désorm