1
L’idée fédéraliste (1948)b On peut penser
avec
le philosophe Jaspers que l’Europe du xxe siècle n’a plus le choix «
2
. En termes d’histoire suisse, notre État fédéral
avec
ses cent ans d’existence représente déjà une tradition ; nous pouvons
3
appeler que l’évolution humaine ne s’arrêtera pas
avec
nous, que nous ne sommes pas un aboutissement absolu mais un instant
4
la Suisse italienne jouer un rôle sans proportion
avec
le chiffre de leurs habitants ou de leurs kilomètres carrés. 4. Enfin
5
epose sur l’amour de la complexité, par contraste
avec
le simplisme brutal qui caractérise l’esprit totalitaire. L’amour (pl
6
rappelés au concret, forcés de rester en contact
avec
les réalités humaines du pays. La Suisse est formée d’une multitude d
7
ès constant et mesurable, et semble se poursuivre
avec
des chances de succès toujours accrues. Il en résulte, dans les masse
8
s personnelles. Les « lois » que nous multiplions
avec
une hâte suspecte dans des domaines encore mal étudiés, tels que l’éc
9
ifiquement moderne est apparu dans la littérature
avec
l’époque industrielle et ses grandes villes. Il est contemporain des
10
principe général sera d’obnubiler et de refouler
avec
une extrême vigilance toute question métaphysique que l’Ennui risquer
11
-malgré-tout se verront persécutés et pourchassés
avec
une rigueur sans exemple dans notre passé : ils seront les criminels
12
Kierkegaard et Jacob Burckhardt) les annonçaient
avec
précision à la même époque. 3. Cf. Arnold Toynbee, A Study of Histor
13
re en question, de siècle en siècle, ses rapports
avec
Dieu, avec le monde, avec l’État et la communauté. Dans les combinais
14
ion, de siècle en siècle, ses rapports avec Dieu,
avec
le monde, avec l’État et la communauté. Dans les combinaisons variées
15
en siècle, ses rapports avec Dieu, avec le monde,
avec
l’État et la communauté. Dans les combinaisons variées à l’infini qu’
16
taires) contre lesquels ne tarde pas à se dresser
avec
une passion renouvelée le génie de la diversité, c’est-à-dire de la l
17
mettre en commun, dans la charité générale. C’est
avec
tous ces hommes — et pour eux tous, même malgré eux — qu’il nous faut
18
. Mais quelle Europe ! Deux douzaines de nations
avec
leurs traditions, presque autant de langues, cinq ou six grandes cult
19
le en siècle, à remettre en question ses rapports
avec
Dieu, avec le monde, avec la société, avec lui-même ; de là tant de d
20
e, à remettre en question ses rapports avec Dieu,
avec
le monde, avec la société, avec lui-même ; de là tant de dilemmes acc
21
n question ses rapports avec Dieu, avec le monde,
avec
la société, avec lui-même ; de là tant de dilemmes accentués à plaisi
22
pports avec Dieu, avec le monde, avec la société,
avec
lui-même ; de là tant de dilemmes accentués à plaisir, et qui souvent
23
onstitutions. Certes, nous voulons faire l’Europe
avec
tout le monde, c’est-à-dire avec tous les partis qui l’acceptent, ave
24
s faire l’Europe avec tout le monde, c’est-à-dire
avec
tous les partis qui l’acceptent, avec toutes les nations qui ont la l
25
’est-à-dire avec tous les partis qui l’acceptent,
avec
toutes les nations qui ont la liberté de l’accepter, avec toutes les
26
tes les nations qui ont la liberté de l’accepter,
avec
toutes les religions ou les irréligions, et avec toutes les classes.
27
avec toutes les religions ou les irréligions, et
avec
toutes les classes. Ce n’est pas sur ce plan que sont nos adversaires
28
ous sommes libres à tous égards dans nos rapports
avec
Churchill, mais qu’ils ne le sont peut-être pas autant dans leurs rap
29
le sont peut-être pas autant dans leurs rapports
avec
certain parti totalitaire. Si vous voulez la paix, vous devez vouloir
30
s qui suivent et nous sommes entièrement d’accord
avec
lui : une liberté qui n’est pas inconditionnelle n’est qu’une caricat
31
une nouvelle… Mais aussi tout cela nous conduit,
avec
la force même de l’évidence, vers une seule et unique solution. Si no
32
mettre en commun, dans la charité générale… C’est
avec
tous ces hommes — et pour eux tous, même malgré eux — qu’il nous fair
33
immense de la guerre, et nous voulons pour eux et
avec
eux faire la paix. Voilà la seule question sérieuse, la seule difficu
34
ordre. Mais en Europe ! Deux douzaines de nations
avec
leurs traditions, presque autant de langues, cinq ou six grandes cult
35
le en siècle, à remettre en question ses rapports
avec
Dieu, avec le monde, avec la société, avec lui-même ; de là tant de d
36
e, à remettre en question ses rapports avec Dieu,
avec
le monde, avec la société, avec lui-même ; de là tant de dilemmes acc
37
n question ses rapports avec Dieu, avec le monde,
avec
la société, avec lui-même ; de là tant de dilemmes accentués à plaisi
38
pports avec Dieu, avec le monde, avec la société,
avec
lui-même ; de là tant de dilemmes accentués à plaisir, et qui souvent
39
lle attitude. Certes, nous voulons faire l’Europe
avec
tout le monde, c’est-à-dire avec tous les partis qui l’acceptent, ave
40
s faire l’Europe avec tout le monde, c’est-à-dire
avec
tous les partis qui l’acceptent, avec toutes les nations qui ont la l
41
’est-à-dire avec tous les partis qui l’acceptent,
avec
toutes les nations qui ont la liberté de l’accepter, avec toutes les
42
tes les nations qui ont la liberté de l’accepter,
avec
toutes les religions ou les irréligions, et avec toutes les classes.
43
avec toutes les religions ou les irréligions, et
avec
toutes les classes. Ce n’est pas sur ce plan que sont nos adversaires
44
ous sommes libres à tous égards dans nos rapports
avec
Churchill, mais qu’ils ne le sont peut-être pas autant dans leurs rap
45
le sont peut-être pas autant dans leurs rapports
avec
certain parti totalitaire. Il y a enfin ceux qui nous disent non sans
46
! Ce qu’il nous faut, ce sont des gestes ; sortez
avec
un ours en laisse pour ameuter le peuple sur les places. Faites des g
47
e jamais — que le fédéralisme court sa chance, et
avec
elle les chances de la paix. Si nous voulons la paix, nous devons vou
48
es leur droit d’aînesse. Ils signeraient un pacte
avec
le diable. Et le monde entier en pâtirait, Russes et Américains compr
49
européens, capables de traiter sur pied d’égalité
avec
les empires neufs de l’Est et de l’Ouest. Rien d’autre ne peut assure
50
urope et de la culture. Elles naissent et meurent
avec
l’esprit fédéraliste, qui est le génie de l’union dans la diversité.
51
européens capables de traiter sur pied d’égalité
avec
les empires neufs de l’Est et de l’Ouest. Rien d’autre ne peut assure
52
place importante dans ce livre. Elles convergent
avec
rigueur vers une thèse simple : c’est que l’union économique du conti
53
ais encore été tentée. Nous avons dû l’improviser
avec
des groupes en pleine période de formation. Elle nous a permis de mie
54
nne (NDLR). 7. Dirigé par M. Denis de Rougemont,
avec
la collaboration de M. Raymond Silva comme secrétaire général (NDLR).
55
x, qui, un jour ou l’autre, ont parlé de l’Europe
avec
une vague idée qu’elle ferait bien de s’unir. Il y a des gens qui app
56
bécile », quand vous aurez renoncé à le confondre
avec
celui de Benda, ou celui de Churchill pendant qu’on y est, dites-nous
57
our les louer contre nous, mais pour les défendre
avec
nous. P.-S. — « Europe vole » ? Un gage. r. Rougemont Denis de, «
58
des salles » et leur nylon, les grands rapides «
avec
leur provision de glace pour cinq jours », la « mouette mauve du Morm
59
t il devrait être interdit de l’isoler.) Comparez
avec
Rilke, notre plus grand témoin de l’exil intérieur en Europe. L’un pa
60
nt sentimental domine chez Apollinaire, interfère
avec
le spirituel chez T. S. Eliot, s’y mêle indiscernablement chez Rilke,
61
», d’une France vers laquelle il rêve son retour
avec
le vent des Amériques. Au plus haut point de ce très haut poème, Sain
62
t notre vœu. Nous l’attendrons un soir d’automne,
avec
le souffle du grand vent, sur la route et la terre des hommes, prêts
63
ertissement du Dieu ! Aversion du Dieu ! » ou « …
avec
la bête haut cabrée — une âme plus scabreuse ! » (Deux exemples au ha