1
les lèvres des étrangers est la suivante : « Tout
cela
est bel et bon pour un petit pays, mais n’est pas applicable aux gran
2
organique et non pas mécanique ou passionnel, en
cela
beaucoup plus « moderne » et scientifique que les théories totalitair
3
nir (1948)a 1. Parabole des fées Tout
cela
est très joli ! disait le Docteur, mais quoi, la science reste la sci
4
erg et la Bombe, de penser n’importe quoi, et que
cela
changera tout. Pardon ! La science produit des preuves que vos supers
5
lus vite, et donc commencent à se demander à quoi
cela
sert. Supposez que leur plaisir nouveau et principal soit d’évoquer q
6
l’Europe. Maintenir et promouvoir notre culture,
cela
signifie d’abord, pour nous Européens : élargir et approfondir la con
7
fondir la conception de l’homme et de sa liberté.
Cela
signifie ensuite : harmoniser les moyens et les fins de l’existence ;
8
s continuent à se déclarer la paix sur ce ton-là,
cela
finira par des coups. Une seule puissance pourrait les séparer, les r
9
une unité qui puisse peser sur le plan politique
Cela
« soulève », comme on dit, quelques difficultés. On nous dit : qu’est
10
économiques moins rationnelles que polémiques. Et
cela
n’est rien encore : l’Europe consiste dans les combinaisons et les pe
11
tribués aux jours de la semaine, et qu’enfin tout
cela
ne mérite pas trop d’indignation, dans une époque où il s’agit d’abor
12
rêts du grand nombre, et l’on sait aujourd’hui où
cela
peut conduire. Danger des lois trop simples Il est clair qu’une
13
r à certaines religions, sectes ou confessions. À
cela
j’imagine qu’on opposera deux objections courantes : on dira qu’il es
14
s continuent à se déclarer la paix sur ce ton-là,
cela
finira par des coups. Une seule puissance pourrait les séparer, les r
15
, l’humanité tout entière sortirait vaincue. Tout
cela
est simple comme 2 et 2 font 4 : tout cela va vers une guerre qui ris
16
. Tout cela est simple comme 2 et 2 font 4 : tout
cela
va vers une guerre qui risque bien d’être enfin la dernière, parce qu
17
monde pour en faire une nouvelle… Mais aussi tout
cela
nous conduit, avec la force même de l’évidence, vers une seule et uni
18
une unité qui puisse peser sur le plan politique.
Cela
« soulève », comme on dit, quelques difficultés. On nous dit : qu’est
19
mun entre eux ? Quelle unité voyez-vous dans tout
cela
? Eh bien, c’est simple : tous ces gens partagent le même sort, le so
20
économiques moins rationnelles que polémiques. Et
cela
n’est rien encore ; l’Europe consiste dans les combinaisons et les pe
21
ussie s’en chargent. Et s’il ne s’agissait que de
cela
, nous pourrions aussi bien nous laisser coloniser par les Yankees ou
22
éen de la culture et de la Conférence culturelle,
cela
ne relève ni du hasard ni de considérations touristiques. Notre neutr
23
nner une âme passe au premier plan. Et c’est bien
cela
, c’est bien l’âme du Mouvement, que doit devenir le Centre européen d
24
tutions dont nous allons parler ! « Qu’est-ce que
cela
peut bien me faire ? dit le poète. Cela ne m’aide pas à trouver une i
25
st-ce que cela peut bien me faire ? dit le poète.
Cela
ne m’aide pas à trouver une image… » Certes, mais l’écrivain n’est pa
26
déralistes, il n’y a pas un mot de vrai dans tout
cela
. Vous jugez notre projet « imbécile ». Celui que vous critiquez est t
27
vous donc que nous en fassions ? (On m’assure que
cela
dépend aussi de Staline.) 2° « Les États-Unis d’Europe… Eh bien, il p
28
éralistes devant ce statut ; qui dise que c’était
cela
que nous voulions : je vous en montrerai trente qui disent le contrai
29
en commun qu’un mot : le mot démocratie… Pour eux
cela
signifie dictature. Pour nous liberté politique. s. Rougemont Deni