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expérience à l’histoire générale sont à peu près
celles
de la graine à l’arbre. Qu’est-ce qu’une graine ? C’est un objet haut
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la Suisse dans l’histoire, pour ce siècle ou pour
ceux
qui le suivront. La chance d’une graine. Transposons maintenant ces s
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de dimensions que ses applications, mais pourtant
celles
-ci n’existeraient pas sans celle-là. Je ne parlerai donc ici que de n
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on européenne ou mondiale. L’échec de Napoléon et
celui
d’Hitler dans leurs tentatives d’unifier l’Europe indiquent d’une man
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pour l’impérialisme d’une nation vaut aussi pour
celui
d’une idéologie. On pourrait définir l’attitude fédéraliste comme un
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nté du régime fédéraliste. Ses pires ennemis sont
ceux
que Jacob Burckhardt qualifiait dans une lettre prophétique de « terr
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plusieurs de ses dimensions, la personne même de
ceux
qui s’y rattachent. Certes, il est plus facile de décréter sur table
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u’ait fourni jusqu’ici le monde occidental, c’est
celui
de dominer la nature par la science, dans l’espoir d’augmenter le con
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un équilibre humain plus large et plus fécond que
celui
du confort en a pâti. L’effort pour établir un ordre social acceptabl
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ception du monde la plus courante aujourd’hui est
celle
que les Occidentaux tiennent pour scientifique. Or elle demeure matér
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iel, pour parler un langage grossier. (Mais c’est
celui
, précisément, dans lequel la grande majorité de nos contemporains tra
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oupés. Plus rien ne va de soi. La méfiance règne.
Ceux
qui voyagent encore sont des agents secrets, des policiers ou des fug
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négatif, et par là même plus redoutable que tous
ceux
que la Nature ou nos passions nous imposaient, l’humanité ne pourra r
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initiée par une élite en tous points comparable à
celle
de nos savants actuels, dotée des mêmes prestiges populaires, exerçan
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ue facile, cède à la tentation de l’anarchie ou à
celle
de l’impérialisme, une réaction collectiviste se déclenche, au nom de
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étienne, acceptée et reprise par l’humanisme, est
celle
de l’homme doublement responsable envers sa vocation et envers la cit
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ûlants que nous pose la fédération. Tout d’abord,
celui
des nations. La diversité des nations, correspondant au cloisonnement
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its. C’est aussi les personnages de Courteline et
ceux
de Bourget, et ceux de Kafka, et c’est aussi ces paysans ahuris par l
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personnages de Courteline et ceux de Bourget, et
ceux
de Kafka, et c’est aussi ces paysans ahuris par la politique qui vien
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ans ahuris par la politique qui vient des villes,
ceux
qu’ont décrit nos amis italiens Silone et Carlo Levi. C’est aussi tou
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s italiens Silone et Carlo Levi. C’est aussi tous
ceux
qui n’ont jamais été les héros d’aucun roman, et qui ne savent pas gr
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pas grand-chose de ce qui se passe dans le monde,
ceux
qui croient — et j’en connais beaucoup — que les mesures économiques
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pas sur ce plan que sont nos adversaires. Il y a
ceux
qui nous disent : Nous ne boudons pas votre mouvement, mais tout de m
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ent présents, ils sont simplement absents. Il y a
ceux
qui nous reprochent certaines de nos alliances tactiques. Ils veulent
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écitent la leçon du jour. C’est qu’ils ont oublié
celle
d’hier. Ils oublient que Staline lui-même s’est allié à Churchill pou
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de l’auteur de Penser avec les mains rejoignent
celles
du Rassemblement. »
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s enfants élevés dans cette croyance, de même que
ceux
des juifs orthodoxes, ne peuvent suivre l’école le samedi, jour consa
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ous les droits à toutes les religions moins une —
celle
que l’on suit. Enfin, l’on se tromperait gravement en estimant que le
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se, suffirait à résoudre des conflits du genre de
ceux
que l’on vient de citer. Il serait, par exemple, extrêmement facile d
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e détail des centaines de cas bien plus rares que
celui
de nos adventistes. Les lois fiscales, les lois sur les loyers et les
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its. C’est aussi les personnages de Courteline et
ceux
de Bourget, et ceux de Kafka, et c’est aussi ces paysans ahuris par l
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personnages de Courteline et ceux de Bourget, et
ceux
de Kafka, et c’est aussi ces paysans ahuris par la politique qui vien
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ans ahuris par la politique qui vient des villes,
ceux
qu’ont décrit nos amis italiens Silone et Carlo Levi. C’est aussi tou
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s italiens Silone et Carlo Levi. C’est aussi tous
ceux
qui n’ont jamais été les héros d’aucun roman, et qui ne savent pas gr
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pas grand-chose de ce qui se passe dans le monde,
ceux
qui croient — et j’en connais beaucoup — que les mesures économiques
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s vous rejoindrons, nous en serons tous… » Il y a
ceux
qui nous applaudissent, comme ces soldats de je ne sais quel pays, da
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avo ! bravo ! et restaient dans leur trou. Il y a
ceux
qui nous disent : « Nous ne boudons pas votre mouvement, mais tout de
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nt, présents, ils sont simplement absents. Il y a
ceux
qui nous reprochent certaines de nos alliances tactiques. Ils veulent
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écitent la leçon du jour. C’est qu’ils ont oublié
celle
d’hier. Ils oublient que Staline lui-même s’est allié à Churchill pou
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orts avec certain parti totalitaire. Il y a enfin
ceux
qui nous disent non sans raison : « Nous sommes saturés de discours !
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cains comme les Russes, les chefs de l’Inde comme
ceux
de la Chine. Qu’il s’agisse de philosophie ou de technique, de scienc
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épuisant conflit en adoptant l’ordre totalitaire,
celui
qui règne à Varsovie. » C’est lui aussi qui nous empêche de dire à no
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opéen, on a reconnu que le domaine culturel était
celui
où nous pouvions, sans compromettre en rien notre neutralité, jouer l
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p une importance particulière : non pas seulement
celle
d’une première vue générale des efforts déployés pour l’union de l’Eu
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ts déployés pour l’union de l’Europe, mais encore
celle
d’une contribution à cette prise de conscience active de notre sort,
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oudrais formuler ici deux remarques, entre toutes
celles
que ne manquera pas de suggérer cette enquête efficace par sa lucidit
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par notre auteur implique une décision inverse de
celle
dont les suites nécessaires nous ont conduits aux impasses présentes.
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stes, car il est faux de considérer comme modérés
ceux
qui parlent d’union mais refusent sa condition. Nous avons d’autres n
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s avantages de la féconde diversité en y ajoutant
ceux
de l’union. Vue théorique ? L’exemple de la Suisse suffit à démontrer
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ce sont les mêmes conditions qui pourraient être
celles
d’une renaissance. Nos divisions absurdes, par exemple, n’ont cessé d
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e d’espérer, un espoir proprement européen, c’est
celui
de réussir notre fédération, et de retrouver par là même une puissanc
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n jugera la culture sur sa récolte. Deux mots sur
ceux
qui ne sont pas venus ici. Quand Dieu veut perdre une société, il ne
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jours. Je les comprends, et je comprends surtout
ceux
d’entre eux qui sont écrivains. Il y a des gouffres, des abîmes, entr
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d’autre part, presque automatiquement, favoriser
ceux
qui ne gênent personne, ceux qui sont le moins créateurs ou novateurs
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tiquement, favoriser ceux qui ne gênent personne,
ceux
qui sont le moins créateurs ou novateurs, ceux qui font le moins peur
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e, ceux qui sont le moins créateurs ou novateurs,
ceux
qui font le moins peur aux fonctionnaires, ceux qui en un mot, ont l’
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, ceux qui font le moins peur aux fonctionnaires,
ceux
qui en un mot, ont l’âme naturellement officielle. Si l’on veut que l
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enir simplement à la condition libérale qui était
celle
de l’esprit en Europe avant la guerre de 1914. C’était le beau temps,
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tout cela. Vous jugez notre projet « imbécile ».
Celui
que vous critiquez est tel sans aucun doute. Mais d’où sort-il ? Je n
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la diversité, formule suisse) étant à l’opposé de
celle
de Benda (qui veut l’unification, formule jacobine) vous déclarez que
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si l’on a décidé d’appeler « fédéralistes » tous
ceux
, qui, un jour ou l’autre, ont parlé de l’Europe avec une vague idée q
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e », quand vous aurez renoncé à le confondre avec
celui
de Benda, ou celui de Churchill pendant qu’on y est, dites-nous donc
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ez renoncé à le confondre avec celui de Benda, ou
celui
de Churchill pendant qu’on y est, dites-nous donc ce que vous propose
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l’Europe de recevoir une unité, si ce n’était pas
celle
de son choix ? et si cette unité signifiait sa défaite, non point sa
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me et le personnalisme, la théorie des quantas et
celle
des groupes, la sociologie et les grandes synthèses historiques, la r
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ttan, il marchait lentement, régulièrement, comme
ceux
qui vont très loin, ou qui pensent à de grands objets. Ce sont des ho
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ord en musique : co-vibration des sens au lieu de
celle
des sons. Parfois aussi, sens et son se poursuivent, s’attirent, se m
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bles de bonheur, et de grandir dans le bonheur, —
ceux
dont les chants heureux sont les plus beaux ? J’en vois si peu. Dante