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nute dans l’heure qu’aurait duré la civilisation.
Ces
considérations, dans leur simplicité, sont propres à nous rappeler qu
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t. La chance d’une graine. Transposons maintenant
ces
symboles. Traduisons graine par idée. Le dilemme revient à ceci : ou
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u totalitaire, brimeraient nécessairement l’un de
ces
groupes, tendraient à réduire leur variété, et mutileraient ainsi dan
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its. Voilà le sérieux nouveau, l’utilité urgente.
Ces
fées donnent la paix du cœur dans la souffrance, inventent mille tour
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conduites qui pourront résulter du succès même de
ces
efforts. (C’est ce qu’oublient ou refusent d’imaginer beaucoup de nos
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irrationnelles, superstitions et préjugés locaux.
Ces
deux passions produisent des guerres, à la faveur desquelles les poss
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nqueur et son empire, théoriquement universel. De
ces
communautés persécutées peut sortir une spiritualité nouvelle, mère d
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ociation d’un invisible point de matière. Ce sont
ces
réalités indescriptibles, et sans nom dans notre langage, que je dési
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s nations à la vie de la culture et à la liberté,
ces
diversités à leur tour tendent à devenir des divisions mortelles. Tan
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’hui, ne sont capables de créer l’union. Aucun de
ces
partis n’est donc capable, à lui seul, de sauver l’Europe, ni par sui
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t que la Russie et tous ses satellites réunis. Si
ces
300 millions d’habitants faisaient bloc, soit qu’ils se déclarent neu
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ceux de Bourget, et ceux de Kafka, et c’est aussi
ces
paysans ahuris par la politique qui vient des villes, ceux qu’ont déc
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commun, dans la charité générale. C’est avec tous
ces
hommes — et pour eux tous, même malgré eux — qu’il nous faut faire l’
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n dynamisme incomparable, sont nés précisément de
ces
tensions, de ces dialogues, de cette infinie polémique. De là cette i
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parable, sont nés précisément de ces tensions, de
ces
dialogues, de cette infinie polémique. De là cette inquiétude créatri
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nous (qui nous battons chaque jour contre elles),
ces
vigilants de fer ne sont pas là. Quand la bataille devient sérieuse,
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monde : ça nous fait moins peur que Churchill… »
Ces
petites natures récitent la leçon du jour. C’est qu’ils ont oublié ce
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rité que l’on peut porter sur l’une ou l’autre de
ces
convictions, car si les deux points de vue n’étaient pas dissociés, l
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rêt évident et capital à respecter minutieusement
ces
libertés. Céder sur une question de principe, sous prétexte qu’elle n
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lons sauver chacun de nos pays, il nous faut unir
ces
pays. Si nous voulons sauver la paix, ou plutôt faire la paix, il nou
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t que la Russie et tous ses satellites réunis. Si
ces
300 millions d’habitants faisaient bloc, soit qu’ils se déclarent neu
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ceux de Bourget, et ceux de Kafka, et c’est aussi
ces
paysans ahuris par la politique qui vient des villes, ceux qu’ont déc
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commun, dans la charité générale… C’est avec tous
ces
hommes — et pour eux tous, même malgré eux — qu’il nous faire l’Europ
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. Mais alors des malins viennent nous dire : tous
ces
gens, qu’ont-ils de commun entre eux ? Quelle unité voyez-vous dans t
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ous dans tout cela ? Eh bien, c’est simple : tous
ces
gens partagent le même sort, le sort de l’Europe, c’est-à-dire que si
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s, etc. Et puis — c’est encore plus simple — tous
ces
gens ont en commun le dégoût et la peur immense de la guerre, et nous
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st de les faire prendre une part active à l’un de
ces
congrès où s’élabore notre fédération européenne. Car c’est préciséme
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tion pour les dépasser, que l’on connaît vraiment
ces
différences, et qu’on peut mesurer leur vraie valeur. En Amérique, to
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n dynamisme incomparable, sont nés précisément de
ces
tensions, de ces dialogues, de cette infinie polémique. De là cette i
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parable, sont nés précisément de ces tensions, de
ces
dialogues, de cette infinie polémique. De là cette inquiétude créatri
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ne fait que commencer. Au moment où nous obtenons
ces
premiers résultats concrets, les risques s’aggravent à chaque pas. C’
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tous… » Il y a ceux qui nous applaudissent, comme
ces
soldats de je ne sais quel pays, dans l’autre guerre, qui, voyant l’o
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nous (qui nous battons chaque jour contre elles),
ces
vigilants de fer ne sont pas là. Quand la bataille devient sérieuse,
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monde : ça nous fait moins peur que Churchill… »
Ces
petites natures récitent la leçon du jour. C’est qu’ils ont oublié ce
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ens. Ils ont appris à se servir mieux que nous de
ces
armes inventées par nous, et qu’ils ont arrachées de nos mains. Si le
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ravaux. Et l’on doit espérer que de l’ensemble de
ces
rapports documentés, inventoriant les forces et les faiblesses de nos
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s, et vous savez comment la Suisse a su atteindre
ces
trois buts, en se fédérant, il y a cent ans. À l’instant même où nous
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d’union se déclare, au sein de la crise assumée.
Ces
circonstances donnent à l’ouvrage de M. Olivier Philip une importance
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cause du mal, qui est la souveraineté nationale.
Ces
autres qui savent ce qu’ils veulent, qui disent clairement leur fin e
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usent sa condition. Nous avons d’autres noms pour
ces
deux attitudes. M. Philip a des pages excellentes sur le « compromis
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rporatiste ou parlementaire… Et dans plusieurs de
ces
domaines, il serait vain de chercher un compromis : chacune des tenda
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interdise les débats académiques auxquels prêtent
ces
définitions. À toutes fins utiles, elle partira de l’idée que la cult
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os cultures. Par quelle méthode peut-on surmonter
ces
obstacles ? C’est tout le problème qu’il faudra résoudre. Reste à sav
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dans toute l’étendue de l’Europe. Supprimer tous
ces
droits de douane ou de visas, dont le bénéfice est dérisoire pour les
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e union, et peut-être la seule acceptable. Toutes
ces
activités et ces institutions demanderont des fonds, qui aujourd’hui
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être la seule acceptable. Toutes ces activités et
ces
institutions demanderont des fonds, qui aujourd’hui n’existent pas. I
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aintenant, pour quelles fins réelles voulons-nous
ces
moyens de culture, et cette éducation d’une conscience commune de l’E
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te-deux articles) ». Montrez-nous donc un seul de
ces
articles qui dise, ou laisse entendre, que le Conseil de l’Europe équ
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opposées que Georg Lukács et Karl Jaspers. Parmi
ces
neuf, un seul fédéraliste déclaré. Voyez donc la page 60 : « Je repro
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sie n’a jamais passé pour la terre de la liberté.
Ces
deux réalités : l’Europe, la culture, naissent et meurent du même mou
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Chinois, les Noirs, copient l’Europe pour toutes
ces
choses, mais nous, nous copions tout au plus quelques citations de le
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s évidemment ; mais ce n’est point par hasard que
ces
deux grands pays semblent appeler ce procédé de description : leurs t
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M. de Rougemont pour son autorisation de publier
ces
lignes qui suscitèrent, nous en sommes certains, chez nos amis un int
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l’image des grandes crues, Qu’il prend conseil de
ces
menées nouvelles au lit du vent. Et c’est conseil encore de force