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bsolue au profit d’une constitution commune. Dans
cette
vue, la Suisse moderne serait une sorte de « bon exemple à suivre ».
2
s autres Suisses. Mais si nous passons du plan de
cette
microhistoire à l’histoire générale, tout change. Nous voyons tout d’
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l et l’aura épuisée en soi ; ou bien au contraire
cette
idée que notre État aura su incarner dans un objet très petit mais ha
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unifier l’Europe indiquent d’une manière négative
cette
même vérité simple que notre réussite confirme : à savoir qu’on ne pe
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rsement engrenés, il convient de leur montrer que
cette
complexité est la condition même de nos libertés. C’est grâce à elle
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n niveau, d’une société en décadence. On isole de
cette
société les éléments que l’on considère comme bons, et l’on en compos
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e la science nie ou condamne, et nous accordons à
cette
science l’autorité que nous retirons à la religion et aux morales qui
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victoire totale, il s’en faut, mais les moyens de
cette
victoire sont désormais entre nos mains. La principale résistance au
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tandards d’utilité et de valeur. Mais l’effort de
cette
élite, au lieu de se tourner vers la matière — désormais « dépassée »
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n débutant par le terme symbolique de Fées. 1.
Cette
page est empruntée à mes Lettres sur la bombe atomique , 1946. 2. C
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Europe et à modeler l’idée européenne de l’homme.
Cette
idée n’est pas simple, mais toujours dialectique ; elle n’est pas ach
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ion commune de l’homme et de sa destinée se fonde
cette
critique alternée de l’individualisme et du collectivisme, renaissant
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volutions : c’est l’idéal de la personne humaine.
Cette
notion d’origine chrétienne, acceptée et reprise par l’humanisme, est
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sité et division des nations et des idéologies
Cette
description succincte de l’homme européen nous met en mesure de clari
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qui n’ont aucune raison de se recouvrir en fait,
cette
diversité naturelle est devenue division arbitraire. Elle appauvrit n
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os divisions que nous sauverons notre diversité.
Cette
règle vaut aussi pour nos doctrines, partis et idéologies. Aussi indi
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entre USA et URSS ; 3° Rien ne pourra s’opposer à
cette
guerre entre la Russie et l’Amérique — une guerre dont quel que soit
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précisément de ces tensions, de ces dialogues, de
cette
infinie polémique. De là cette inquiétude créatrice qui pousse l’Euro
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ces dialogues, de cette infinie polémique. De là
cette
inquiétude créatrice qui pousse l’Européen, de siècle en siècle, à re
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souvent aussi forcent à l’invention ; de là enfin
cette
possibilité de choisir et de se risquer, qui est la condition premièr
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r. Le couple humain, lié par le mariage, répond à
cette
définition et l’illustre symboliquement. Voilà ce qu’il faut absolume
22
’est ainsi qu’on peut lire dans la revue Esprit
cette
phrase que je propose à votre admiration : Affirmer une vigilance de
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Paris, 25 décembre 1948, p. 1-2. e. Présenté par
cette
note : « Denis de Rougemont, l’auteur suisse de tant d’essais réputés
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samedi. Il en résulte que les enfants élevés dans
cette
croyance, de même que ceux des juifs orthodoxes, ne peuvent suivre l’
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en permettre l’exercice, c’est, en fait, refuser
cette
liberté qu’on se flatte de lui accorder. Denis de Rougemont l’expose
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rand élan pour la paix, nous avons ici nos idées.
Cette
idée en particulier : c’est qu’il faut lui montrer un point d’applica
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entre USA et URSS ; 3° Rien ne pourra s’opposer à
cette
guerre entre la Russie et l’Amérique — une guerre dont, quel que soit
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précisément de ces tensions, de ces dialogues, de
cette
infinie polémique. De là cette inquiétude créatrice qui pousse l’Euro
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ces dialogues, de cette infinie polémique. De là
cette
inquiétude créatrice qui pousse l’Européen, de siècle en siècle, à re
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souvent aussi forcent à l’invention ; de là enfin
cette
possibilité de choisir et de se risquer, qui est la condition premièr
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r. Le couple humain, lié par le mariage, répond à
cette
définition et l’illustre symboliquement. Voilà ce qu’il faut absolume
32
e, c’est-à-dire d’un pouvoir supérieur aux États.
Cette
Cour suprême doit être la gardienne d’une Charte des droits de la per
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t-être accepter notre plan de Parlement européen.
Cette
assemblée, que nous voulons élue à la fois par les parlements et par
34
t ainsi qu’on pouvait lire dans la revue Esprit
cette
phrase admirable : Affirmer une vigilance de fer (à l’égard du mouv
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invitant gouvernements et parlements à convoquer
cette
année une Assemblée européenne. C’est maintenant — ou peut-être jamai
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pouvoirs sur les choses et la vie ? Les causes de
cette
puissance, naguère mondiale, du « petit cap », furent très diverses e
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entier en pâtirait, Russes et Américains compris.
Cette
Europe, pratiquement réduite à l’essentiel de son génie, à ce qu’il a
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uvement européen. Nous verrons, au mois d’août de
cette
année, le premier résultat de leurs efforts, lorsque s’ouvrira, dans
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ève, où il travaille depuis le mois de février de
cette
année. Son programme tient en trois rubriques : a) Documentation sur
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salut ne peut être assuré que par l’union, et que
cette
union ne sera jamais réelle sans le concours actif de chacune d’elles
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aix, de l’inventer pour les deux autres. Imaginez
cette
Europe grande ouverte où les nations ne disparaîtraient pas davantage
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que la guerre entre nos cantons. Imaginez ensuite
cette
grande Europe aussi décidée que la Suisse à ne faire la guerre à pers
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’instant même où nous venons vous surprendre dans
cette
annexe toute neuve du Palais Wilson, qu’êtes-vous en train de prépare
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es, de ses pouvoirs sur la matière et sur la vie.
Cette
puissance inouïe, sans précédent, l’Europe la devait à l’esprit, car
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politique et civique, déjà fortement compromise.
Cette
Europe sur la défensive, comment allons-nous la sauver ? Là-dessus, t
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ouvement européen. Nous verrons au mois d’août de
cette
année le premier résultat de leurs efforts, lorsque s’ouvrira, dans S
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l’Europe, mais encore celle d’une contribution à
cette
prise de conscience active de notre sort, sans laquelle les traités r
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tre toutes celles que ne manquera pas de suggérer
cette
enquête efficace par sa lucidité. La première touche à l’économie, la
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mique, entre les dirigistes et les libéraux. Mais
cette
opposition n’est pas la seule. L’Europe est née, elle a vécu d’antago
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e ? L’exemple de la Suisse suffit à démontrer que
cette
solution n’est pas seulement praticable en principe, mais pratique. O
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tremblant des masses, l’Assemblée de Strasbourg,
cette
conférence de la culture. Je parle d’un espoir tremblant. Le sentimen
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est en effet la peur, une peur souvent voilée par
cette
indifférence qui fait dire aux troupiers : « Il ne faut pas chercher
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d temps de définir la visée, la portée humaine de
cette
action, la vocation de la communauté européenne. Tel est le but de ce
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on de la communauté européenne. Tel est le but de
cette
Conférence. Ce qu’on attend de nous ici, c’est d’abord une réponse à
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ensuite une étude des moyens qui pourront assurer
cette
existence ; des mesures pratiques et institutionnelles propres à gara
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en. On pourrait discuter sans fin sur le titre de
cette
Conférence. Les mots européen, culture, prêtent à des controverses tr
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s autres pays, la carte de visite suffit » ! Mais
cette
liberté des échanges n’a pas suffi à réduire les nationalismes ; bien
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fficultés qu’a rencontrées la préparation même de
cette
conférence, et que ses insuffisances inévitables dans l’état actuel d
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ots seulement, mais importants. La préparation de
cette
Conférence, l’abondance et la qualité des rapports reçus sur les ques
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jeunes gens, formés dans un esprit supranational.
Cette
tâche, comme l’écrit M. Jean Bayet8, « exigera la bonne volonté de pl
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ns réelles voulons-nous ces moyens de culture, et
cette
éducation d’une conscience commune de l’Europe ? La question doit êtr
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e et à l’autonomie. Si nous exerçons, à Lausanne,
cette
action de vigilance publique, on pourra dire vraiment de notre Confér
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sous-titres ont été rajoutés pour les besoins de
cette
édition numérique.
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listes » plus fidèlement que M. Benda. Mais quoi,
cette
lettre est inutile, si l’on a décidé d’appeler « fédéralistes » tous
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es forces mondiales, personne ne pourra remplacer
cette
âme d’une civilisation qui avait su remplacer toutes les autres. Le s
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ité, si ce n’était pas celle de son choix ? et si
cette
unité signifiait sa défaite, non point sa conquête sur elle-même ? so
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la note suivante : « France Indépendante présente
cette
semaine à ses lecteurs, un extrait de l’importante conférence prononc
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ohn Perse et l’Amérique (1950)m La grandeur de
cette
poésie fait reculer le commentaire : elle est un acte, elle se pose l
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des hommes qui n’ont pas d’empressement. Ou dans
cette
chambre d’angle, dont il parle dans Neiges, « hôte précaire de l’inst
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cinq jours », la « mouette mauve du Mormon », ou
cette
« civilisation du maïs noir — non violet », enfin « les siffloteurs d
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houles de la terre… Congénialité du poème et de
cette
Amérique ourdie par les grands vents : le mouvement, la violence heur
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voluptueuses du plus pur langage français, et de
cette
« rhétorique profonde » dont parlait un jour Baudelaire. III. L’Europ