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lle appauvrit nos échanges culturels. Elle laisse
chacune
de nos patries incapable de sauvegarder son autonomie politique, ou d
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s une puissance qui pourrait exiger la paix, mais
chacune
des nations qui la composent se voit menacée d’annexion politique ou
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berté de tous les autres — et donc aussi du mien.
Chacune
de nos religions, ne l’oublions jamais, est en quelque manière ou que
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ue manière ou quelque lieu du monde, minoritaire.
Chacune
donc doit se voir et se sentir visée par la persécution qu’une autre
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s une puissance qui pourrait exiger la paix, mais
chacune
des nations qui la composent se voit menacée d’annexion politique ou
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ture qui est faite de douze cultures. Il faut que
chacune
comprenne que son salut ne peut être assuré que par l’union, et que c
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n ne sera jamais réelle sans le concours actif de
chacune
d’elles. Aussi loin de souhaiter l’uniformisation que d’accepter nos
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in qu’ensuite une Europe fédérée vienne en aide à
chacune
de nos cultures : telle sera la double ambition de la Conférence cult
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maines, il serait vain de chercher un compromis :
chacune
des tendances opposées exige d’aller au bout de sa vocation, car elle